@iableauco
Je pense qu'il y a malentendu, moi je parle des cas où l'amante est consciente d'être l'amante d'une personne déjà en couple. Pas dans les cas où elle pense légitimement être dans une relation avec une personne n'entretenant pas de relation par ailleurs, ou étant en relation libre. Parce que c'est le cas qui est mis en avant dans les carnets de rupture.
Mon raisonnement ce n'est pas entériner que le fait que, effectivement la norme d'être en couple monogame (je dis pas que c'est bien ou mal, c'est juste que c'est ainsi, perçu comme une norme sociale majoritaire). Je ne dis pas qu'il faut partir du principe que la personne est en couple monogame ou en couple libre. A mes yeux, c'est hasardeux. En revanche, partir du principe que je ne sais pas si ce couple est en relation libre ou pas et ou je cherche à m'en assurer, histoire de ne pas participer à quelque chose qui ferait souffrir une personne, ça me paraît relativement simple et logique.
Alors, si on pouvait rester serein sur ce débat, ça m'arrangerait :
D'ailleurs, si tu es convaincue que le couple est libre, et si tu es convaincue que l'autre n'a pas de raison de souffrir de la jalousie, pourquoi se sentir visé par un exemple qui justement, exploite cette notion de jalousie ?
=> et je n'ai jamais dit que ce n'était pas choquant. J'ai juste précisé que c'était un type de réaction qui ne laisse pas de doute sur le fait que l’infidélité serait alors, dans ce cas précis, non tolérée, donc source de souffrance.
En fait je préfère les personnes qui admettent franco que :
- oui, elles ont des relations avec des personnes qui sont déjà en couple, le sachant sciemment
- mais qu'elles s'en foutent, parce qu'elles ne se sentent ni touchées ni concernées par les souffrances que cela peut causer et préfèrent faire passer leur bonheur avant
- ou qu'elles en souffrent aussi mais pas au point d'y mettre fin.
Je trouverai ça plus franc du collier.
@Maud Kennedy
les couples que je connais qui sont en relation libre me l'ont dit assez rapidement, ou fait comprendre au détour d'une conversation. Après, c'est sûr je ne parle que pour les gens qui se côtoient assez régulièrement (et encore, l'un des couples en question je ne l'ai vu que trois fois dans ma vie). Mais de la même façon, quand je suis en soirée ou en sortie avec elleux, je pars du principe que leurs connaissances, pour la plupart, sont plutôt ouverts sur ce sujet. Par conséquent, si l'occasion se présente ou si la conversation s'y prête, ou si on se retrouve en situation de flirt, je précise de moi-même que je suis en relation exclusive, histoire de ne pas causer de quiproquo.
Je pense qu'il y a malentendu, moi je parle des cas où l'amante est consciente d'être l'amante d'une personne déjà en couple. Pas dans les cas où elle pense légitimement être dans une relation avec une personne n'entretenant pas de relation par ailleurs, ou étant en relation libre. Parce que c'est le cas qui est mis en avant dans les carnets de rupture.
Mon raisonnement ce n'est pas entériner que le fait que, effectivement la norme d'être en couple monogame (je dis pas que c'est bien ou mal, c'est juste que c'est ainsi, perçu comme une norme sociale majoritaire). Je ne dis pas qu'il faut partir du principe que la personne est en couple monogame ou en couple libre. A mes yeux, c'est hasardeux. En revanche, partir du principe que je ne sais pas si ce couple est en relation libre ou pas et ou je cherche à m'en assurer, histoire de ne pas participer à quelque chose qui ferait souffrir une personne, ça me paraît relativement simple et logique.
SÉRIEUSEMENT ??
Ça te paraît inacceptable de coucher avec quelqu'un en ne connaissant pas son statut matrimonial, mais pas choquant de me suggérer de risquer de me prendre une chaise en pleine tête ??
On n'a décidément vraiment pas la même notion de morale. Ne pas agresser les gens physiquement je pensais que c'était ÇA la base de la vie en société...
Alors, si on pouvait rester serein sur ce débat, ça m'arrangerait :
=> non je n'ai jamais écrit ça. J'ai écrit que, sachant que l'autre est en couple, il est quand même plus poli de s'enquérir si cette formule de couple admet un partenaire tiers, ou bien si en jouant ce rôle de tiers on ne va pas provoquer des souffrances.Ça te paraît inacceptable de coucher avec quelqu'un en ne connaissant pas son statut matrimonial,
=> je n'ai parlé de toi nulle part. J'utilise à dessein des termes génériques (amante, conjoint, on) afin justement de ne pas avoir l'air de cibler les gens.mais pas choquant de me suggérer de risquer de me prendre une chaise en pleine tête ??
D'ailleurs, si tu es convaincue que le couple est libre, et si tu es convaincue que l'autre n'a pas de raison de souffrir de la jalousie, pourquoi se sentir visé par un exemple qui justement, exploite cette notion de jalousie ?
=> et je n'ai jamais dit que ce n'était pas choquant. J'ai juste précisé que c'était un type de réaction qui ne laisse pas de doute sur le fait que l’infidélité serait alors, dans ce cas précis, non tolérée, donc source de souffrance.
=> où as-tu vu que je faisais l'apologie de l'agression physique ?? J'écris que ça peut se comprendre, pas que c'est excusable ou socialement souhaitable. Je donne un exemple, je ne souhaite pas insulter ton intelligence, mais tu peux comprendre la différence entre faire l'apologie de quelque chose et utiliser cette chose en exemple ?On n'a décidément vraiment pas la même notion de morale. Ne pas agresser les gens physiquement je pensais que c'était ÇA la base de la vie en société...
En fait je préfère les personnes qui admettent franco que :
- oui, elles ont des relations avec des personnes qui sont déjà en couple, le sachant sciemment
- mais qu'elles s'en foutent, parce qu'elles ne se sentent ni touchées ni concernées par les souffrances que cela peut causer et préfèrent faire passer leur bonheur avant
- ou qu'elles en souffrent aussi mais pas au point d'y mettre fin.
Je trouverai ça plus franc du collier.
Non, mais ça m'arrive d'être dans des situations où j'ai de gros doutes sur la capacité d'une personne à supporter ce que je fais sans en souffrir, donc parfois, par précaution, je m'abstiens.Ça t'arrive, dans la vie, d'être sûre que tu ne vas blesser personne avant de faire quoi que ce soit ? Moi non.
@Maud Kennedy
les couples que je connais qui sont en relation libre me l'ont dit assez rapidement, ou fait comprendre au détour d'une conversation. Après, c'est sûr je ne parle que pour les gens qui se côtoient assez régulièrement (et encore, l'un des couples en question je ne l'ai vu que trois fois dans ma vie). Mais de la même façon, quand je suis en soirée ou en sortie avec elleux, je pars du principe que leurs connaissances, pour la plupart, sont plutôt ouverts sur ce sujet. Par conséquent, si l'occasion se présente ou si la conversation s'y prête, ou si on se retrouve en situation de flirt, je précise de moi-même que je suis en relation exclusive, histoire de ne pas causer de quiproquo.
J'ai eu cette même impression mais je la trouve logique : on a l'histoire du point de vue de cette fille. On n'a pas le point de vue du mec, ni de Lola, on n'a pas le contexte. C'est un témoignage brut, pas un roman où on aurait tous les éléments en main. C'est aussi à nous de remettre ce récit à sa juste place : un récit partial et partiel d'une ruptureL'impression que l'autrice se raconte, de manière tout à fait normale et humaine, des histoires qui l'arrangent: Que Lola est lâche, qu'elle n'est qu'un bouche-trou pour son ex, que leur relation est moisie... Alors qu'elle n'en sait rien