Je me retrouve beaucoup dans son témoignage. J'ai été élevée moi aussi dans la religion catholique, mais je faisais partie des intégristes (les fous furieux). Ce qui veut dire messe en latin, école hors contrat (donc cours faits par des bonnes soeurs), pas de télé, pas d'ordinateur, les walt disney et les Sissi, j'ai connu les pèlerinages, les chapelets, les prières à genoux pendant vingt minutes chaque soir, les robes cyrillus et tout le toutim.
Ma mère s'est noyée dans la religion parce que sa vie ne lui convenait pas. Et parce que cette religion là est malsaine, elle lui a fait faire des choses qui auraient été bien plus simples si elle n'avait pas été aussi butée (par exemple le divorce d'avec mon père, elle a fait faire des messes pour être pardonnée).
Heureusement que mon père n'était pas catho à ce point, parce que je serais bonne soeur à l'heure qu'il est.
Comme cette madz, j'ai eu une vision très triste et très péjorative de notre condition d'humain. On m'a rabâché qu'en cas de péché je finirais en enfer, etc.
Après le divorce de mes parents, j'ai découvert les écoles "normales", et comme mon père avait notre garde, j'ai cessé peu à peu d'aller à la messe. J'ai renié un peu ces rites, même si j'ai toujours cru en Dieu, histoire de prendre du recul sur ce qu'on m'avait appris durant toutes ces années.
Malgré tout, cette expérience m'a permis de prendre du recul sur beaucoup de choses. Toutes mes amies de primaire sont mariées et mères au foyer, et manifestent contre le mariage gay. La coupure avec la religion intégriste m'a appris la tolérance et m'a ouvert les yeux sur ce que Dieu est réellement pour nous.
Aujourd'hui, maintenant que j'ai vécu les deux côtés de la chose si je puis dire, je sais mieux appréhender la religion, en tout cas ce qu'elle signifie pour moi.
Comme elle le dit, je pense que Dieu s'en carre pas mal de savoir si on va à la messe tous les dimanches ou si on fait notre chapelet. Ce qui compte c'est de croire en lui et de le savoir présent.
Ma mère s'est noyée dans la religion parce que sa vie ne lui convenait pas. Et parce que cette religion là est malsaine, elle lui a fait faire des choses qui auraient été bien plus simples si elle n'avait pas été aussi butée (par exemple le divorce d'avec mon père, elle a fait faire des messes pour être pardonnée).
Heureusement que mon père n'était pas catho à ce point, parce que je serais bonne soeur à l'heure qu'il est.
Comme cette madz, j'ai eu une vision très triste et très péjorative de notre condition d'humain. On m'a rabâché qu'en cas de péché je finirais en enfer, etc.
Après le divorce de mes parents, j'ai découvert les écoles "normales", et comme mon père avait notre garde, j'ai cessé peu à peu d'aller à la messe. J'ai renié un peu ces rites, même si j'ai toujours cru en Dieu, histoire de prendre du recul sur ce qu'on m'avait appris durant toutes ces années.
Malgré tout, cette expérience m'a permis de prendre du recul sur beaucoup de choses. Toutes mes amies de primaire sont mariées et mères au foyer, et manifestent contre le mariage gay. La coupure avec la religion intégriste m'a appris la tolérance et m'a ouvert les yeux sur ce que Dieu est réellement pour nous.
Aujourd'hui, maintenant que j'ai vécu les deux côtés de la chose si je puis dire, je sais mieux appréhender la religion, en tout cas ce qu'elle signifie pour moi.
Comme elle le dit, je pense que Dieu s'en carre pas mal de savoir si on va à la messe tous les dimanches ou si on fait notre chapelet. Ce qui compte c'est de croire en lui et de le savoir présent.