B
belinya
Guest
Moi aussi j'ai été une vraie connasse avec mes parents mais c'était ma manière de cacher mon mal-être. Je ne m'aimais pas et je faisais vivre un enfer à mon entourage (parents, frère et sœur).
Mes parents étaient tristes et je leur en ai gâché des vacances ça c'est sûr, mais surtout ils se sentaient impuissants. Ils m’engueulaient alors qu'ils auraient voulu m'aider mais le dialogue était impossible tant je me refermais comme une huitre dès qu'on m’approchait.
Je n'ai jamais regretté cette période parce qu'elle m'a permis de grandir. Mes parents ne m'en veulent pas, ils sont juste heureux que j'ai réussi à m'épanouir.
Mes plus gros remords sont vis à vis de ma petite sœur, que j'ai maltraité (pas physiquement hein, mais psychologiquement et honnêtement je ne sais pas ce qui est pire). 6 ans d'écart, elle 9-13 ans, moi 15-19 à cette période.
Je ne sais pas pourquoi, je me suis mise à déverser toute ma haine envers moi sur elle. Tout ce que je me reprochais, je lui balançais à elle. Ensuite, relation compliquée jusqu'à il y a un an ou deux (j'essaye de montrer patte blanche et lui prouver que j'ai changé et elle commence à m'entendre).
Aujourd'hui, elle a 18 ans et elle est enfermée dans une clinique depuis déjà 1 mois et demi pour dépression et boulimie-anorexie. Alors certes, ce n'est pas entièrement ma faute (voire pas du tout), mais elle a ressenti le besoin lors de ses séances de psy de revenir sur nos rapports à l'époque.
Apparemment, je lui aurais dit "je préfèrerai que tu ne sois jamais née ou même morte". C’est fou ce que ton cerveau peut occulter des choses horribles qui restent ancrées dans la mémoire de ta "victime".
Après, ça reste des paroles entre sœurs, ça ne parait pas bien méchant. Sauf que dans certaines situations un peu tendues, les mots ne se reprennent pas et ne s'effacent pas comme on l'aurait pensé.
Bref, merci pour ton témoignage, même si sur le plan de la personnalité on ne se retrouve pas, sur la comportement en revanche, je peux malheureusement dire que j'ai moi aussi été une connasse invivable...
Mes parents étaient tristes et je leur en ai gâché des vacances ça c'est sûr, mais surtout ils se sentaient impuissants. Ils m’engueulaient alors qu'ils auraient voulu m'aider mais le dialogue était impossible tant je me refermais comme une huitre dès qu'on m’approchait.
Je n'ai jamais regretté cette période parce qu'elle m'a permis de grandir. Mes parents ne m'en veulent pas, ils sont juste heureux que j'ai réussi à m'épanouir.
Mes plus gros remords sont vis à vis de ma petite sœur, que j'ai maltraité (pas physiquement hein, mais psychologiquement et honnêtement je ne sais pas ce qui est pire). 6 ans d'écart, elle 9-13 ans, moi 15-19 à cette période.
Je ne sais pas pourquoi, je me suis mise à déverser toute ma haine envers moi sur elle. Tout ce que je me reprochais, je lui balançais à elle. Ensuite, relation compliquée jusqu'à il y a un an ou deux (j'essaye de montrer patte blanche et lui prouver que j'ai changé et elle commence à m'entendre).
Aujourd'hui, elle a 18 ans et elle est enfermée dans une clinique depuis déjà 1 mois et demi pour dépression et boulimie-anorexie. Alors certes, ce n'est pas entièrement ma faute (voire pas du tout), mais elle a ressenti le besoin lors de ses séances de psy de revenir sur nos rapports à l'époque.
Apparemment, je lui aurais dit "je préfèrerai que tu ne sois jamais née ou même morte". C’est fou ce que ton cerveau peut occulter des choses horribles qui restent ancrées dans la mémoire de ta "victime".
Après, ça reste des paroles entre sœurs, ça ne parait pas bien méchant. Sauf que dans certaines situations un peu tendues, les mots ne se reprennent pas et ne s'effacent pas comme on l'aurait pensé.
Bref, merci pour ton témoignage, même si sur le plan de la personnalité on ne se retrouve pas, sur la comportement en revanche, je peux malheureusement dire que j'ai moi aussi été une connasse invivable...


), autant je comprends pas qu'on utilise ça pour justifier le fait de faire vivre un enfer à tout le monde autour de soi...
mais moi même quand je décide de détester tout le monde, de claquer la porte après un concert de hurlement, je tiens jamais plus de quelques heures.. A limite une soirée quand je suis vraiment énervée.



J'ai bien tenté de me la jouer "petite nombriliste écorchée vive et incomprise", je me suis beaucoup disputée avec mon frère, j'avais mes petites revendications, je tirais facilement la gueule et je répondais souvent méchamment, mais mes parents ne se sont jamais laissé démonter, ils ont toujours pris ça pour ce que c'était : des montées d'hormones
). Et j'ai pas dit non plus que je n'étais pas immature (ou qu'on ne peut pas l'être) à 15 ans.