J'ai testé pour vous... être intellectuellement précoce

[Denderah]

@Lumiciole Parce qu'un big up ne suffisait pas

Je ne comprends pas cette propension qu'il y a à vouloir forcément "mettre en garde" des personnes qui se penseraient HPI sans l'être. Alors qu'il n'y a juste AUCUNE mauvaise conséquence possible à essayer de comprendre et de chercher si on a vraiment quelque chose de différent.
Quand bien même une personne se tromperait, et se penserait HPI sans l'être... quel serait le mal ?
Si ça lui permet de se sentir mieux dans sa peau, de mettre des mots sur des ressentis, tant mieux après tout. Au pire, iel n'en sera qu'un peu blessée, si iel fait le test et découvre qu'iel s'est trompé, ça l'obligera à se remettre à nouveau en question.

Mais ce sera toujours moins dévastateur que l'inverse, à savoir un-e HPI qu'on poussera à croire qu'iel ne l'est pas...

(après, le diagnostic ne résous pas tout non plus, loin de là)

 

[Membre supprimé 155015]

Exactement. Au pire tu t'es gourrée. And so what?

Le danger, c'est de mettre trop d'espoir dans le diagnostic. Effectivement, savoir ne résout pas tout. Ca aide dans l'acceptation de soi et de qui on est. Et ça nous aide à mettre des mots sur les ressentis, les émotions... et nous permet d'avancer.

 

[Membre supprimé 226135]

J'ai trouvé l'article bon dans le ton, je ressens un peu cette fatigue et ce parcours scolaire similaire (sauf pour ce qui est de l'insolence, qui n'a jamais fait parti de mon caractère, même si dormir/dessiner en cours pouvait être mal pris). Par contre je n'adhère vraiment, mais vraiment pas au terme de handicap mental. D'un point de vue technique, pourquoi pas. On qualifie bien ceux qui ont un qi inférieur à 80 (ou 70 ?) comme handicapés mentaux plutot que de "sous-doués". Mais être surdoué offre bien plus de possibilités/potentiel qu'être en déficience mentale. Le handicap peut être social mais il reste possible malgré tout de s'adapter. Et d'apprendre à bien vivre sa douance en autonomie. Bref, le terme de handicap même s'il est valable sous certains aspects (on a plus de chance de développer des phobies de toutes sortes..., de souffrir de la solitude forcée...), me semble excessif.

J'ai mis longtemps à m'adapter en passant par des périodes pas très drôles et similaires à celles de nombreux zèbres (d'ailleurs j'adore les reconnaître, c'est mon grand jeu quand j'arrive quelque part. Je joue au bingo zebre), je suis maintenant très contente d'en faire partie car il faut dompter le zèbre sauvage qui est en soi (yah.) pour pouvoir pleinement en profiter.

Pour celles qui le vivent mal, je peux vous assurer qu'il est possible de prendre cette particularité comme autre chose qu'une malédiction, voire d'en faire quelque chose de tres positif (ou tout simplement le vivre sans essayer d'en tirer le max, l'important au final c'est de se sentir bien dans ses pompes).

J'elude volontairement plein de paramètres qui font quon va le vivre bien ou pas, c'est simplement que tout en partageant ce vécu, je suis un peu blasée par cette affliction qu'on s'inflige alors que ce n'est pas une fatalité. C'est sûrement parce que je suis adulte que je me permets de dire ça, car pour bien vivre une enfance/adolescence douée, je n'ai pas trouvé les clés

 

[Membre supprimé 155015]

@Ursinae: ehe, je fais exactement la même chose et je plussoie le "bingo zèbre". Quand on est deux diagnostiqués (donc parfaitement conscients de ce que nous sommes), eh bien on en arrive vite là en fait, un ptit mot, une petite référence nous savons.
Par contre avec les zèbres qui s'ignorent (comme moi il n'y a pas si longtemps...) ça peut être compliqué. Mon copain est dans le déni total. Quand je lui fais remarquer que nous pensons de la même manière, que ce chaos mental est explicable, que je suis passée par là il me dit "toi c'est pas pareil". Donc j'ai laissé tomber. Mais je sais.

Moi je trouve qu'on est apprivoisable, mais pas domesticables (#philosophiedecomptoirj'assume)

Et oui, il faut prendre les choses du bon côté, et le voir comme un atout, même cette hypersensibilité encombrante. mais ça, ça vient avec l'âge Je me sens aussi un peu mamie parfois. mais il paraît que nous avons l'âge du monde!

 

[Membre supprimé 155015]

@Lumiciole Effectivement, tu poses les mots justes. J'ai l'impression que mettre un mot sur une différente manière de fonctionner prouve aux yeux des autres que:
1) Tu as un problème
2) Ce problème est une excuse pour tout (alors que je pense que c'est une explication, pas une justification, nuance qui a son importance)
3) Tu ne feras rien pour t'améliorer
J'évite de parler de ma zèbritude parce que je me heurte en général au mieux à de l'incompréhension parce que enfin, j'ai l'air normale ([HASHTAG]#merci[/HASHTAG]) et au pire à un véritable rejet parce que "je me sens meilleure" (ah bon?). Le fait que j'aie réussi à peu près dans mes études le prouve enfin, donc d'ou je me plains? Deplus, comme tu le dis également, la société va valoriser un seul type d'intelligence, celle de la pure logique rationnelle; limite, si tu n'es pas une flèche en maths, ben pourquoi, comment tu peux oser te définir surdoué? A contrario, combien de fois ai-je entendu "pfff, il peut pas être surdoué, il est déprimé et a raté ses études"? C'est navrant, parce que cette différence prouvée neurologiquement est associée à la réussite sociale. Oui, les surdoués peuvent mieux réussir que la moyenne. mais ils peuvent également tomber dans une profonde dépression s'ils ne peuvent s'adapter au cadre, ce qui est malheureusement souvent le cas.
Il en va de même pour l'autisme, qui souffre clairement d'une image hyper réductrice dans l'esprit des gens, ou encore du syndrome d'Asperger. Des documentaires tels que "la vie d'Hugo" ont fait beaucoup de bien je pense à l'image que les gens peuvent avoir de ce syndrome, et je trouve dommage que cela ne soit pas plus vulgarisé...

 

[Ana-Lepses]

@Luniiie @elisabellissima @Nell-le-Chat @agapanthe7
Je me permets de vous citer car sur les dernières pages, vous avez parlé des modes de pensée, et donc utilisé le terme de la "pensée en arborescence". Mais lorsque que vous employez ce terme (ou l'image qui lui est associée, peu importe), vous le fait en signifiant que :
- les pensées se déploient dans plusieurs directions, partent d'un point A mais n'arrivent jamais à un point B car elles sont trop nombreuses, riches, et font perdre le fil de la pensée ?
- ou est-ce que cela décrit un mode de raisonnement : ainsi, pour l'esprit, partir d'un point A, vouloir atteindre un point B (typiquement, lorsqu'on se pose une question et que l'on en cherche la réponse), et rencontrer sur le chemin plein d'étapes intermédiaires ? Comme si une pensée en appelait une autre, provoquait de multiples analogies, mais que toutes restent périphériques et ne détournent pas la personne de son but (atteindre le point B) ?
- et donc, est-ce un type de pensée systématique, qui se met en place dans toutes les situations, ou est-ce qu'il n'est convoqué qu'occasionnellement : beaucoup plus dans les moments de "vide" (intellectuel, etc...) laissés à l'imaginaire et où l'esprit rêve et divague, ou est-ce simplement pour les moments de raisonnement, tels la résolution d'un problème, un débat entre plusieurs personnes ?

Parce que le terme "en arborescence", et bien logiquement cela me fait penser à un arbre, donc il y a un point de départ à toutes les pensées (racines de l'arbre), mais cette image me laisse le sentiment que la personne qui pense ainsi ne maîtrise plus ce qu'elle pense, et donc n'arrive jamais au bout de ses pensées, les branches de l'arbre ne faisant que se multiplier au fur et à mesure. Et je ne sais pas pourquoi, mais cette explication ne me satisfait pas, j'ai le sentiment que le sens de l'expression m'échappe ^^
Ou alors c'est l'essence même de ce type de pensée et ma question n'a absolument plus lieu d'être ; je suis désolée si c'est le cas

 

[Membre supprimé 155015]

Hello @Ana-Lepses, je vais essayer de répondre de la meilleure façon possible et clairement, sans me perdre en route.
Imaginons que tu es dans une discussion avec un ami avec pour sujet je ne sais pas moi, les perspectives professionnelles. Là, le but n'est pas forcément d'arriver à un point B, mais d'échanger; Imaginons que la problématique est "dois je accepter ce CDI ou bien chercher autre chose". Si la solution est "oui, je dois l'accepter parce que c'est la solution la plus raisonnable", au lieu d'arriver directement à ce point B, tu ne vas pas arrêter de rebondir sur des mots, des idées, parce que tout vient à la fois. Donc tu vas passer par un paquet d'étapes qui ne sont pas forcément intermédiaires pour arriver à ta conclusion, mais une idée en appelle deux, trois, quatre autres qui pourraient être (et sont) traitées en simultanée mais tu n'as qu'une bouche, donc ça va donner un discours qui peut paraître sans queue ni tête. Exemple: "oui donc la proposition est pas mal et le CE est bien. D'ailleurs ce serait vachement cool de partir aux US cet été, et Seb y était et avait ben aimé, mais ça dépend aussi de mon copain. D'ailleurs tes parents ça va?". Au premier abord, il n'y a pas de lien logique entre ces propositions, mais dans ma tête, le boulot m'a fait pensé aux avantages, donc au CE, donc parallèlement j'ai pensé à la fois aux perspectives d'embauches de mon copain, et aux vacances potentielles avec mes parents, donc j'ai pensé aux siens qui ont des problèmes de santé. Après, on reviendra sur un des topics, et pour finir, après un temps plus ou moins long à la solution de base: "je vais accepter la proposition, c'est le plus raisonnable". Même si la solution n'est pas trouvée au tout début de la conversation, tous ces éléments traités en parallèles vont m'aider à arriver à la solution.
Pareil, si tu es face à un problème, ou un choix, qui peut paraître binaire, toutes les solutions possibles vont être analysées, en parallèle, et on arrivera pas forcément avec une réponse au choix, tout étourdis que nous sommes devant toutes ces ramifications. C'est assez délicat à expliquer, parce que ça va très très vite... Ce qu'il faut comprendre c'est que ce n'est pas un processus qui se fait par étapes mais bien simultanément. Le terme "arborescence" est bien trouvé car assez visualisable. Mais c'est une arborescence rapide, car une branche en donne 4 qui en donnent 6, qui en donnent chacune 2 ect... Pour ce qui est d'arriver au bout de ses pensées, eh bien quelque part tu as raison, parfois on y arrive pas... en fait ça dépend vraiment de la situation. Parfois c'est un gros point d'interrogation, car l'interrogation de départ a donné lieu à trop de solutions potentielles. Dans ce cas là, pour moi en tous cas, la solution choisie est celle qui vient de mon coeur, de mon intuition, qui elle ne se trompe pas, malgré tout l'effort logique que j'y mets...
J'espère que c'est un peu plus clair...

 

[Ana-Lepses]

Merci @elisabellissima pour ta réponse super étoffée, et également pour les exemples ! Il est vrai que j'avais oublié le cas des conversations et débats, j'étais beaucoup plus centrée sur le reste, allez savoir pourquoi. Là je comprends mieux le principe, et les quelques "difficultés" que cela peut engendrer quand on doit matérialiser ou formuler ses idées.
Mais sinon j'ai bien saisi ton explication, et je me rends compte que j'associe cela aux puissances mathématiques, comme s'il y avait au moins 2 idées de base, et que chaque idée donnait autant d'idées, et ainsi de suite (par exemple le chiffre 2 élevé au carré, dans ce cas-là). C'est déjà plus concret pour moi ^^

Parfois c'est un gros point d'interrogation, car l'interrogation de départ a donné lieu à trop de solutions potentielles. Dans ce cas là, pour moi en tous cas, la solution choisie est celle qui vient de mon coeur, de mon intuition, qui elle ne se trompe pas, malgré tout l'effort logique que j'y mets...

Je rebondis là-dessus, même si de ce fait j'ai un peu peur que cela soit hors-de-propos vis-à-vis du sujet initial... Est-ce qu'il est dur pour toi d'avoir des opinions, desavis tranchés ou argumentés, de faire un choix, si tous te semblent valables ? A lire la dernière phrase de la citation, j'ai l'impression que parfois la réflexion est tellement exacerbée qu'elle en devient dénaturée, ou moins spontanée, et donc que le seul recours possible pour se décider et échapper à cette activité mentale est de se fier à l'intuition...

 

[Membre supprimé 155015]

@Ana-Lepses eh bien ce n'est pas faux... Il m'arrive d'avoir des opinions très tranchées, quand cela touche à mes valeurs; je ne supporte pas tout ce qui touche à l'injustice, et je peux parfois être trop absolue. Et je crois que c'est un trait assez partagé. Après, j'essaye d'être toujours la plus ouverte possible, et j'essaye toujours de ne pas juger, car c'est une chose que je trouve insupportable. Après, c'est difficile de faire la part des choses entre ce qui est imputable à la personnalité propre, et à la douance (mais comme ça fait aussi partie de la personnalité... bref, c'est assez complexe aussi)
Tu as raison, toute situation mène à un tel afflux de pensées, de réflexions, qu'il est difficile de faire le tri. L'hyper-analyse ne mène pas forcément à une solution, mais à une multitude. Ainsi, c'est vrai, le dernier recours c'est ce qui vient des tripes.

 

[Ana-Lepses]

@elisabellissima Tu as raison, c'est pour ça que je me disais que je devais un peu déborder du sujet des HPI en évoquant ces traits de caractère. Enfin chacun son opinion, et c'est un débat sans fin si l'on rentre dedans, mais dans tous les cas, c'est intéressant de décrire les autres conséquences d'un tel mode de pensée ! Merci à toi

 

[Love_is_the_new_black]

Et après ?

Quand on s'est reconnu, quand on s'est fait tester, que se passe-t-il ?

Quand j'etais petite, la faute à un grand frere tres tres tres surdoué avec moult soucis à l école, je suis passée devant la psy. Resultat : précoce. Ok ca va être compliqué.

Et en fait pas tant que ca. J ai donné dans le serieux. Valorisant le travail à fond jusqu'en 1ere année de fac. Parce que oui je croyais qu apres ces efforts, j allais avoir droit de rencontrer des gens passionnés et passionnants, qu on parlerait de tout, comme dans les films de Godard. Ca ne s est evidemment pas passé.

Gentil decrochage scolaire. Il m a fallu 6ans, 3 universités, 2 pays et beaucoup de moments de doutes (comprendre tiraillement au fond du bide avec cette question qui resonne : mais pourquoi j arrive pas à faire comme tout le monde ?) pour obtenir une licence.

J ai beaucoup de mal avec cet oxymore "était précoce"/ "cumule les echecs".

Je reprends des etudes en fac de sciences et j ai du mal avec le ryhtme. J aimerai faire les choses pr moi, en autodidacte (je ne vais plus en cours mais je suis en retard parce que j approfondi trop ? et j anticipe deja les mauvais resultats)

Alors je vous demande :

-comment vous faites au quotidien pour tenir ?
-qu est ce qui donne du sens?
-où trouvez vous la motivation ?
-quels livres, ted talks etc vous ont aidé ?

Je voudrai bien sortir de cette spirale. Je voudrai ne plus avoir peur de faire. Meme si c est pas parfait.

Je vous envoie bcp d harmonie et de petits soleils au quotidien. Et je vous souhaite de trouver l energie pour realiser les belles choses qu ont doit pouvoir reussir à faire

 

[Nell-le-Chat]

Wawawa, un moment d'absence pour moi désolée, me voilà de retour

Déjà, bonne année a toutes, enterrons 2015, année ponctuée de sale em**rdes


@Love_is_the_new_black, apparemment je suis encore une gamine par rapport à toi, vu l'expérience (universités, plusieurs années d'étude) mais je me permets de te répondre.

L'échec scolaire et cette incompréhension que tu ressens face aux études, c'est dû au fait que le mode de fonctionnement de l'Éducation Nationale ne te correspond pas. Je l'ai compris comme ca, parce que c'est ce que je ressens aussi, et au bout d'un moment après avoir enfin accepté le fait d'être différente j'ai changé de regard pour voir d'où venait le problème. Et je connais des personnes qui travaillent en plus de moi y passer mes journées et ya vraiment un problème dans les écoles, lycées, ect. Mais là c'est un autre sujet.

"Uniformisées, nos éducations", (je permets de citer un chanteur) je pense que c'est ca qui dérange les surdoués, par que tellement différents, qu'ils ne supportent pas l'école à cause du mode de fonctionnement qui ne leur correspond pas. Et alors c'est l'échec, ou l'indifférence totale, ou encore la dépression.

Le mode autodidacte est très bien pour nous car ce sont 1) des envies totalement personnelles d'apprendre donc 2) on s'y met a fond et 3) ca marche puisque c'est nous qui choisissons comment on va le faire et puis 4) c'est l'une des solutions pour ne pas péter un câble. Et surtout, tu dois rester positive sans cesse, tu dois y croire, parce c'est que comme ca que tu attireras les bonnes choses. Déjà, une fois que tu auras fait ca, tu seras maître de ton univers.

Ne cherche plus à essayer d'être comme les autres : tu n'y arriveras pas. Et puis ca serait gâcher tes talents. Cherche les domaines qui te passionnent et donnes toi à fond dedans.

Ce qui t'aideras a tenir, ce sont tes projets, ton avenir, les gens que tu aimes. Nous, les biens matériels ne nous apportent que moindre satisfaction. Le travail accompli en revanche est notre plus belle récompense. Vis ce que tu veux et pas ce que les autres veulent de toi, car si cela ne t'intéresse pas, tu vas droit à l'échec. Je sais qu'une fois le lycée terminé (je suis en terminale) je me donnerais a fond dans mes rêves (parce que le lycée est obligatoire et j'ai besoin de mon bac pour aller là où je veux donc j'encaisse en attendant). Ce qui a du sens, c'est ce en quoi tu crois, tout simplement. Et peu importe ce que les gens disent. Parce que, il ne faut pas oublier que ce truc du zèbre nous donne la possibilité de faire ce qui est le plus incroyable, voire impossible !

Pour les livres, je lis depuis toujours, pour m'évader. Mais pour le surdouement je préfère en parler ici sur Mademoizelle parce que ce sont des gens qui le vivent et pas des articles qui semblent parler d'une maladie. Après, chacun trouve son compte où il veut.

Ma motivation me vient de ce que je vais enfin pouvoir faire après le lycée. Bien sûr, souvent je retombe dans cette pseudo dépression, dans mes idées noires, je pleure, je veux tout plaquer, et j'ai envie de mourir parce que je vois à quel point le monde est....merdique, et qu'il empire. L'école ca a toujours été le cauchemar pour moi. Mais ensuite je me dis "après tout ce que tu as vécu, tu ne vas pas arrêter maintenant" et j'y crois alors je réussis.
J'ai aussi la haine, contre ceux qui m'ont fait du mal, contre ceux qui m'ont demandé d'arrêter d'être celle que j'aurais pu étre pour devenir un petit robot bien cadré dans leur système de merde. Et puis maintenant que je suis plus âgée, je commence enfin a me donner la possibilité d'être celle que je veux. J'ai des amis proches formidables qui sont en marge eux aussi, dont une qui est zèbre. Ca m'aide. Mais tout ca a prit beaucoup de temps.

Voilà, j'espère que ca t'a aidée, surtout crois en toi c'est l'une de tes plus grandes forces, et j'espère que tout ira bien pour toi