Mon truc à moi, c'est la culpabilité.
Quand j'ai vraiment recommencé le sport après beaucoup d'arrêt, j'ai pris des cours de danse africaine avec un prof. Ce qui fait qu'après un cours pour décider si ça me plaisaiit (et c'était super fun donc oui), je me suis engagée financièrement pour toute l'année (aïe) ou pour 6 mois (moins aïe mais quand même) j'ai oublié depuis quelle formule j'avais choisie. Déjà, ça pousse à venir. Et quand je venais pas, par flemme ou pour une bonne raison, le prof s?inquiétait la semaine d'après, se renseignait, et moi, ça me culpabilise. Du coup, quand j'avais la flemme, j'imaginais comment je me sentirais la semaine d'après pour expliquer ça, et je bougeais mon boule pour y aller.
Cette année ça fait 3 ans que j'ai repris le sport, alors pour économiser j'ai pas repris de cours et je vais à la piscine en solo. Mais mon chéri sait quels soirs je suis sensée y aller (dans l'euphorie du début je lui ai annoncé avec confiance que je rentrerais tard le mardi et le jeudi), et mes collègues de travail aussi. Si je n'y vais pas, j'ai droit au regard réprobateur du chéri quand je rentre (trop tôt) et aux questions des collègues le lendemain. Culpabilité.
Enfin, je prépare toujours mon sac le matin, quand j'ai un peu plus d'énergie, pour ne pas avoir à repasser chez moi avant la piscine (où j'ai très très la flemme de rebouger ensuite). Et le soir, crevée, quand je pense à rentrer chez moi, je me dis que crottalors, je me suis quand même pas trimballée ce sac pourri toute la journée pour rien, quand même... Autoculpabilité si j'y vais pas. Et j'y vais.
Et finalement, même si j'y vais par culpabilité, en luttant contre ma flemme de fin de journée, je suis toujours contente d'y être allée. Ca fait du bien...