J'aime beaucoup l'avant-dernier témoignage qui met en garde contre la possibilité que la professionnalisation vienne gâcher la passion. C'est exactement ce qui m'est arrivé ! Après m'être battue pour devenir musicienne interprète (instrumentiste) et avoir passé trois ans dans un milieu panier de crabes, avoir pleuré dans les toilettes après chaque concert pendant un an, avoir m'être humiliée à un concours important, j'ai laissé tomber.
Je me suis donnée un an pour préparer un autre concours en musicologie. La théorie m'avait aidé à tenir le coup l'année passée et une amie m'avait fait réaliser que je travaillais plus mes options théoriques que mon instrument. J'ai réussi le concours, je m'imaginais déjà faire une thèse foudroyante d'intelligence et d'originalité. Sauf que j'étais en première année. Après un mémoire en deuxième année je me suis rendue compte que la recherche ce n'était pas pour moi, mais mes études me passionnent tout de même, notamment parce qu'on a le choix de tas d'options et que j'en ai bien profité. Et là... je tombe dans la médiation musicale. Révélation. Après un an de formation je sais que c'est ça que je veux faire. C'est varié, on n'est pas dans un bureau, on travaille sur tout type de projets, avec des gens sympas. L'esprit de compétition est quasiment inexistant, il y a une part théorique et une part pratique. Il y a du boulot. J'ai trouvé mon métier de rêve un peu par hasard, jamais je n'aurais cru faire ça et pourtant c'est là que je me sens bien. Aujourd'hui je me spécialise en ce sens. Et qui sait... je ferais peut-être une thèse sur le sujet
(NON).
Je suis passionnée de cinéma et je suis très heureuse de ne pas avoir voulu me lancer là-dedans après un premier échec en musique. Je veux garder la magie !
Je me suis donnée un an pour préparer un autre concours en musicologie. La théorie m'avait aidé à tenir le coup l'année passée et une amie m'avait fait réaliser que je travaillais plus mes options théoriques que mon instrument. J'ai réussi le concours, je m'imaginais déjà faire une thèse foudroyante d'intelligence et d'originalité. Sauf que j'étais en première année. Après un mémoire en deuxième année je me suis rendue compte que la recherche ce n'était pas pour moi, mais mes études me passionnent tout de même, notamment parce qu'on a le choix de tas d'options et que j'en ai bien profité. Et là... je tombe dans la médiation musicale. Révélation. Après un an de formation je sais que c'est ça que je veux faire. C'est varié, on n'est pas dans un bureau, on travaille sur tout type de projets, avec des gens sympas. L'esprit de compétition est quasiment inexistant, il y a une part théorique et une part pratique. Il y a du boulot. J'ai trouvé mon métier de rêve un peu par hasard, jamais je n'aurais cru faire ça et pourtant c'est là que je me sens bien. Aujourd'hui je me spécialise en ce sens. Et qui sait... je ferais peut-être une thèse sur le sujet
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Je suis passionnée de cinéma et je suis très heureuse de ne pas avoir voulu me lancer là-dedans après un premier échec en musique. Je veux garder la magie !