Je ne comprends pas

[Lolita.]

Je comprends sans comprendre justement.. pourquoi certaines personnes (dont, "principalement" des femmes) estiment le terme "Mademoiselle" comme négatif. Notamment par l'argument : "parce que Mademoiselle = jeune pucelle, femme immature, naïve" (etc).
Or (de nos jours) le terme Mademoiselle désigne simplement (dans la vie quotidienne) une "jeune femme". Ou plus exactement, Mademoiselle est le titre donné aux jeunes filles et femmes non mariées.

Justement. Pourquoi ferait-on la différence entre les femmes non mariées et les femmes mariées sachant qu'aucune distinction n'est faite pour les hommes ? C'est là que ce situe le problème, à mon sens.

 

[icytoe]

Justement. Pourquoi ferait-on la différence entre les femmes non mariées et les femmes mariées sachant qu'aucune distinction n'est faite pour les hommes ? C'est là que ce situe le problème, à mon sens.

Et là je rajoute que l'argument anti- mademoiselle des féministes et donc complètement contradictoire donc faudrait logiquement eliminer madame

 

[Lolita.]

Et là je rajoute que l'argument anti- mademoiselle des féministes et donc complètement contradictoire donc faudrait logiquement eliminer madame

Je ne suis pas d'accord. Selon moi, madame = monsieur, mademoiselle = mondamoiseau (?).

 

[AnonymousUser]

Louis Merci de t'inquiéter de ma gouverne, mais en l'occurence elle se porte plutôt bien. Ton propos me parait un peu hors-sujet en réponse au mien puisque je n'ai pas insinué que les féministes étaient par nature des mochetés et encore moins qu'une femme qui réfléchit est automatiquement laide.

Par contre, je suis convaincue que certaines femmes s'engagent pour de mauvaises raisons dans le féminisme, comme par exemple une haine des hommes qui ne leur vient nullement de convictions profondes et d'un combat idéologique.

C'est toi d'ailleurs qui parle souvent de '' être humain assigné femme '' non? Le problème se pose peut-être ici, moi je suis femme et non pas assignée. Je ne trouve pas qu'on me soumet si on me qualifie de femme. Je ne vis pas la condition de femme comme une domination inhérente à ma naissance, je ne la subis pas, je la vis.

 

[Leech]

Par contre, je suis convaincue que certaines femmes s'engagent pour de mauvaises raisons dans le féminisme, comme par exemple une haine des hommes qui ne leur vient nullement de convictions profondes et d'un combat idéologique.

Bon, que les choses soient claires : ce que tu décris ce n'est pas du féminisme, mais de la misandrie. Chaque mot à sa place, merci.

 

[AnonymousUser]

Bon, que les choses soient claires : ce que tu décris ce n'est pas du féminisme, mais de la misandrie. Chaque mot à sa place, merci.

Ce sont des femmes engagées dans une branche du mouvement féministe donc ce sont des féministes. Pas à ta manière, peut-être, mais elles le sont selon leur propre mode de pensée.

Mais elles appartiennent au mouvement, que tu le veuilles ou non et le nier ne les fera pas disparaitre.

Au fond, ce que j'essaie de faire passer peut se démontrer en exemples : on peut être de droite sans pour autant cautionner les propos d'Hortefeux, on peut être de gauche sans pour autant cautionner les agissements de DSK et on peut être féministe sans pour autant se sentir représenté par certaines associations.
C'est dingue, c'est la première fois que vraiment mon interlocuteur n'a pas l'air de comprendre que les choses ne sont pas toutes noires ou toutes blanches. J'aimerais bien vivre dans votre monde, tout a l'air tellement plus simple avec d'un côté les bisounours et de l'autre le grand méchant loup.

 

[Leech]

Ce sont des femmes engagées dans une branche du mouvement féministe donc ce sont des féministes. Pas à ta manière, peut-être, mais elles le sont selon leur propre mode de pensée.

Mais elles appartiennent au mouvement, que tu le veuilles ou non et le nier ne les fera pas disparaitre.

Au fond, ce que j'essaie de faire passer peut se démontrer en exemples : on peut être de droite sans pour autant cautionner les propos d'Hortefeux, on peut être de gauche sans pour autant cautionner les agissements de DSK et on peut être féministe sans pour autant se sentir représenté par certaines associations.
C'est dingue, c'est la première fois que vraiment mon interlocuteur n'a pas l'air de comprendre que les choses ne sont pas toutes noires ou toutes blanches. J'aimerais bien vivre dans votre monde, tout a l'air tellement plus simple avec d'un côté les bisounours et de l'autre le grand méchant loup.

La misandrie c'est à l'opposé du féminisme, donc je ne comprends pas d'où tu sors que des personnes qui se disent féministes ont la haine des hommes. Tu as des références ? Des livres ? Quelque chose pour ettayer ton propos que juste ta simple opinion ?

Pour la 2e partie en gras, je suis d'accord avec toi (enfin, je crois saisir ce que tu veux dire). Mais ai-je dis le contraire une seule fois ?

 

[AnonymousUser]

. Tu as des références ? Des livres ? Quelque chose pour ettayer ton propos que juste ta simple opinion ?

QUOTE]

Je pars du constat du conflit social qu'a induit le féminisme au Québec par exemple et je t"invite à lire les discours de Denise Bombardier.
Ensuite, l'exemple flagrant est le scum manifesto qui cherche ni plus, ni moins que l'éradication de l'homme. Ou bien encore le ms magazine.

Quelques citations, au choix : ''Dire d?un homme que c?est un animal, c?est le flatter; l?homme est une machine, un godemiché ambulant'' qui provient du Scum manifesto.

Ou encore'' J'estime que la haine envers les hommes est un acte politique honorable et valable, en cela que les opprimées ont droit à la haine de classe ? contre la classe qui les opprime.'' de l'éditrice du Ms magazine

Ou bien encore l'agaçante Isabelle Alonso et son torchon '' même pas mâle''

Des exemples je pourrais t'en citer des tas mais si tu en as besoin c'est peut-être qu'avant de t'engager tu n'as peut-être pas fait le tour des différents modes de pensée qui sont tous regroupés sous l'appellation '' féminisme''.

 

[skaperla]

Je pense que les exemples que tu donnes sont vraiment des cas extremes (enfin je ne connais pas tout, mais parler de Valerie Solanas en tant que feministe personnellement ça me pose des problèmes)

J'ai l'impression qu'on ne s'est pas bien comprises : tout ce que je voulais rajouter, c'est que je pense que la réaction ""normale"" à tout ça devrait être de se dire "Le feminisme est un mouvement positif et légitime, même si comme dans tout mouvement on y trouve des dérives et des excès que je ne cautionne pas du tout" et à la place je rencontre beaucoup de gens qui ont un a priori très négatif et qui instinctivement ce méfie du féminisme EN BLOC.

Voila, c'est ça que je ne comprends pas.

Si j'essaye de trouver une analogie pour comprendre ça, je dirais que j'ai tendance à faire un peu la même chose avec le syndicalisme : si je me documente je me rends compte que les combats menés par les syndicats ont apporté une quantité de droits que je trouve aujourd'hui fondamentaux. Mais si quelqu'un me dit qu'il fait parti d'un syndicat j'ai tendance à me méfier sans trop savoir pourquoi :-/ Et je me demande comment des mots comme ceux là ont-ils pu autant s'éloigner de leur idée originale dans l'imaginaire collectif

 

[Leech]

Je pars du constat du conflit social qu'a induit le féminisme au Québec par exemple et je t"invite à lire les discours de Denise Bombardier.
Ensuite, l'exemple flagrant est le scum manifesto qui cherche ni plus, ni moins que l'éradication de l'homme. Ou bien encore le ms magazine.

Quelques citations, au choix : ''Dire d’un homme que c’est un animal, c’est le flatter; l’homme est une machine, un godemiché ambulant'' qui provient du Scum manifesto.

Ou encore'' J'estime que la haine envers les hommes est un acte politique honorable et valable, en cela que les opprimées ont droit à la haine de classe – contre la classe qui les opprime.'' de l'éditrice du Ms magazine

Ou bien encore l'agaçante Isabelle Alonso et son torchon '' même pas mâle''
.

Pour le scum manifesto, quand bien même Valerie Solanas se déclare féministe, ce n'est pas du féminisme. C'est, comme je l'ai dis précédemment, de la misandrie. Après, c'est pas de ma faute si elle se gourre d'appellation hein. Mais bref.

Pour le MS magazine, je suis allée vite fait sur le site. Où tu vois de la haine envers les hommes ? Je n'ai accès qu'au sommaire mais ça ne me semble pas un magazine qui veut l'extermination des hommes...

Pour le discours de Denise Bombardier si tu me dis où le trouver.

Pour Isabelle Alonso, le résumé sur Amazon

Il était une fois la révolution. Drôle de révolution. Sans arme, sans mort et sans violence. Sans nom, sans reconnaissance et sans célébrations. Pas de jour férié, pas de monuments, pas de plaques aux coins des rues...
Pourtant, à la manière des continents qui se déplacent sans mouvement perceptible jusqu'à changer la face du monde, cette révolution bouleverse la société, impose une nouvelle réalité. Les limites entre espaces public et privé explosent. Les femmes ont massivement investi le monde du travail, la sphère publique. Que se passe-t-il à la maison ? Quand les femmes changent de place, tout le monde change de place.
Mais qui s'interroge sur les ajustements qui s'imposent ? De quelle manière la politique répond-elle à ces nouvelles données ? Cette révolution est contrainte à la clandestinité. Au silence.
[.....]
Hommes et femmes ensemble, côte à côté, doivent construire un avenir différent, un monde plus juste, plus libre.

Ca, de la haine envers les hommes ??

Des exemples je pourrais t'en citer des tas mais si tu en as besoin c'est peut-être qu'avant de t'engager tu n'as peut-être pas fait le tour des différents modes de pensée qui sont tous regroupés sous l'appellation '' féminisme''.

Ha, pardon, je ne savais pas qu'avant de se dire féministe et vouloir l'égalité il fallait connaître par coeur l'histoire du mouvement et toutes ses subtilités.

.

Bon, j'arrête là en fait.

 

[Dies Irae]

Je réagis seulement par rapport à cela.. : ces propos me heurtent. Tu allais dire "en tant que femme".. soit "En tant que femme, je ne comprends même pas qu'on se revendique non-féministe."
Ainsi, d'après ce que je comprends : pour toi, si l'indidivu est une femme, et qu'elle n'est pas féministe.. ceci est "incompréhensible" (voir peut être "idiot" (comme pour l'homme)) ? Et qu'un homme qui n'est, lui non plus, pas "féministe".. est automatiquement un imbécile..?

Cela est-il bien ton point de vue ? Ou ai-je mal compris ?

Non, c'est bien ça. Et c'est parfaitement sensé, du moment qu'on considère le féminisme dans son acceptation la plus générale et globale, c'est-à-dire l'idéologie selon laquelle les hommes et les femmes doivent être socialement égaux. Une femme ou un homme se revendiquant non féministe est donc pour moi, dans ce sens, un parfait imbécile / un être à l'esprit dramatiquement étroit et arriéré.
Je connais beaucoup de personnes qui ne se reconnaissent pas dans le terme "féministe" parce qu'il recouvre des réalités auxquelles elles n'adhèrent pas (l'extrémisme des Chiennes de garde par exemple). C'est un point de vue qui se défend. Mais dire "je ne suis pas féministe, point" est l'équivalent de "je ne suis pas anti-raciste, point". Ça ne se justifie nullement, que l'on soit homme ou femme dans un cas ou blanc ou noir dans l'autre.

 

[Dies Irae]

@Antigone. En l'occurrence, moi qui n'est ni féministe, ni "anti-féministe".. je suis conne ? C'est cool.
Plus sérieusement, je suis totalement abasourdie par ces propos. Je ne comprends pas le raisonnement "individu qui ne suit pas cette "attitude" (soit le féminisme) = personne simple d'esprit".

Ce n'est pas parce que on n'est pas "féministe" (soit non-féministe) que l'on ne "reconnait pas que l'homme et la femme sont égaux [...]". "Anti" et "Non", il y a (pour moi) une différence. Anti = anti, contre, le féminisme. Non = non-féministe, qui ne l'est pas; mais pas pour autant qui est "contre", "anti".
(@Dies Irae) De ce fait, je ne trouve pas du tout ce raisonnement, ce point de vue "parfaitement sensé". Loin de là.. Je peux le comprendre. Mais je trouve cela : borné, "dur" et "sot".

Fais-tu partie des personnes qui refusent l'étiquette "féministe" tout en se reconnaissant dans la définition du terme, simplement parce que c'est un terme qui est/ a été utilisé à plus ou moins bon escient pour des tas de choses différentes ?
Ou considères-tu que l'égalité entre hommes et femmes n'est pas quelque chose pour laquelle chacun (homme et femme) doit se battre ?


Edit : je trouve ce point de vue sensé parce que pour moi le féminisme n'est pas "une attitude", une marotte, un état d'esprit, ou quoi que ce soit. C'est normal. C'est la base, c'est revendiquer quelque chose d'évident et de logique. Ça n'est pas une histoire de dogme, de croyance, de théories.
Je pourrais faire plein de parallèles avec d'autres concepts.
Etre "non-féministe", c'est comme ne pas être contre le racisme. C'est comme ne pas être contre l'homophobie. On ne peut pas ne pas se positionner par rapport à ça. Un raisonnement binaire est évidemment simpliste, mais je souhaiterais que tu m'expliques comment on peut ne pas être contre et ne pas être pour non plus.

En fait le simple fait de parler de "pour" et de "contre" me paraît absurde dans le cas présent.