Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Je ne m'épile plus et mes parents refusent mon féminisme
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Je ne m'épile plus et mes parents refusent mon féminisme
- Initiateur de la discussion JulietteGee
- Date de début
Je tient à encourager cette mademoizelle !
J'ai eu une situation plus ou moins similaire bien que moins violente.
Au final ma mère veut tout de même que je fasse une épilation définitive parceque "si ça t'embêtes de te raser, au moins là t'as plus de problème ! Allez je te l'offre pour ton anniversaire !"
Et je suis tiraillée par l'envie de dire oui pour qu'on me laisse tranquille (et ne plus avoir à m'epiler de ma vie, même en été quand je n'assume pas mes poils) et celle de dire non parceque je n'ai pas envie de de dénaturer mon corps et de me conformer autant à la société !
Surtout que, il me semble, les poils protègent la peau des agressions extérieures.
Enfin je comprends le dilemme auquel a dû faire face l'autrice, le choix n'as pas dû être facile !
J'ai eu une situation plus ou moins similaire bien que moins violente.
Au final ma mère veut tout de même que je fasse une épilation définitive parceque "si ça t'embêtes de te raser, au moins là t'as plus de problème ! Allez je te l'offre pour ton anniversaire !"
Et je suis tiraillée par l'envie de dire oui pour qu'on me laisse tranquille (et ne plus avoir à m'epiler de ma vie, même en été quand je n'assume pas mes poils) et celle de dire non parceque je n'ai pas envie de de dénaturer mon corps et de me conformer autant à la société !
Surtout que, il me semble, les poils protègent la peau des agressions extérieures.
Enfin je comprends le dilemme auquel a dû faire face l'autrice, le choix n'as pas dû être facile !
Je comprends et je compatie très fort. Je suis passée par là, en moins violent heuresement. Ce qui m'a aidé à tenir sur du long terme, c'est d'arrêter les explications féministes face à des gens qui n'arrivent pas à entendre ce discours. Quand on me fait remarquer que je ne m'épile pas, je réponds calmement et en boucle que non, vu que ça me fait mal/ça me gratte à la repousse/ça abîme ma peau. Et je trouve que c'est l'argument final imparable : je ne fait pas partie d'une secte, je suis simplement hyper douillette, trop pour souffrir, même pour être belle
Après, ça n'empêche pas les gens de s'obstiner, au moins ça permet de ne pas s'embarquer dans des discussions philosophiques interminables...
Beaucoup de courage à l'autrice et à toutes celles et ceux qui essayent d'assumer leurs poils !
Après, ça n'empêche pas les gens de s'obstiner, au moins ça permet de ne pas s'embarquer dans des discussions philosophiques interminables...
Beaucoup de courage à l'autrice et à toutes celles et ceux qui essayent d'assumer leurs poils !
C'est une situation assez difficile à vivre, surtout que je ne pensais vraiment pas qu'un conflit d'une telle ampleur puisse arriver à cause de poils. Ou alors c'est moi qui mésestime grandement le pouvoir des poils ^^'
C'est compliqué d'être en désaccord avec ses parents surtout s'ils en viennent à avoir comme argument de douter de la santé mentale de leur propre fille. Ça doit être très blessant en plus du simple désaccord. C'est vraiment le schéma du "si tu ne vis pas comme moi je le conçois, je fais en sorte de te culpabiliser pour te montrer que tu me déçois".
Le frère d'une amie doit toujours subir à 30 ans des commentaires sur son apparence comme sur la longueur de ses cheveux, l'association de couleur de ses vêtements, la propreté de sa voiture. Tout ça parce qu'il est ingénieur et que son père est persuadé que s'il paraît "négligé" il va être viré.
C'est compliqué d'être en désaccord avec ses parents surtout s'ils en viennent à avoir comme argument de douter de la santé mentale de leur propre fille. Ça doit être très blessant en plus du simple désaccord. C'est vraiment le schéma du "si tu ne vis pas comme moi je le conçois, je fais en sorte de te culpabiliser pour te montrer que tu me déçois".
Le frère d'une amie doit toujours subir à 30 ans des commentaires sur son apparence comme sur la longueur de ses cheveux, l'association de couleur de ses vêtements, la propreté de sa voiture. Tout ça parce qu'il est ingénieur et que son père est persuadé que s'il paraît "négligé" il va être viré.
Ils sont pas un peu extrême les parents quand même ? Elle laisse juste ses poils tranquille elle torture pas des petits chiots.
Elle a tout mon soutien.
Le coup des pompiers ça m'a quand même fait rire, parce qu'il y a 4 ans, je me suis cassée la jambe et les pompiers, médecins, etc... ils en avaient rien à foutre de mes poils, le plus important c'était de soigner ma jambe.
Elle a tout mon soutien.
Le coup des pompiers ça m'a quand même fait rire, parce qu'il y a 4 ans, je me suis cassée la jambe et les pompiers, médecins, etc... ils en avaient rien à foutre de mes poils, le plus important c'était de soigner ma jambe.
Même si ça ne change rien, ils ont tous les deux une épilation intégrale les parents ? Parce que sinon faudrait peut-être songer à appliquer leurs propres principes débiles - tous les deux - et douiller leur race à l'épilation - tous les deux. SIF compris. Ensuite, quand ils voient que ça ne leur apporte pas grand-chose - ou simplement, que leur rapport aux poils les regarde - ils pourront re discuter. Pour le moment, ils sont hors temps. Comme ça ça a l'air cool mais dans la réalité ça veut dire "bloqué dans le passé". Et ça, ça peut devenir une maladie grave car dangereuse pour soi... et pour les autres.
Tout mon soutien à cet mad et son courage face à l'adversité.
Tout mon soutien à cet mad et son courage face à l'adversité.
Ce qui me choque le plus c'est l'injonction à aller consulter un psy. Parce que le sous-entendu, c'est quand même que la personne n'est pas capable de juger de cet acte correctement, c'est remettre en cause son équilibre mental. Ça peut vraiment être destructeur.
Donc à la limite, je conseillerais le psy, mais pour cause de parents toxiques
.
Donc à la limite, je conseillerais le psy, mais pour cause de parents toxiques
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Ce qui me choque le plus c'est l'injonction à aller consulter un psy. Parce que le sous-entendu, c'est quand même que la personne n'est pas capable de juger de cet acte correctement, c'est remettre en cause son équilibre mental. Ça peut vraiment être destructeur.
Donc à la limite, je conseillerais le psy, mais pour cause de parents toxiques
J'avais pas vu sérieux ! J'aurais été plus virulente…
Ma mère me la fait à chaque fois cette injonction à aller voir un psy et c'est franchement pénible. Surtout que ça donne une mauvaise image des psys. Les psys c'est pas "pour les fous" ou les gens que tu pense pas normaux parce qu'ils font pas comme toi. Un psy c'est pour t'aider à mettre de l'ordre dans ta tête, d'où le fait qu'un psy n'est pas là pour te juger.
Rarement un article m'a autant choquée, trop de violences dans les paroles des parents...
Non mais depuis quand avoir des poils c'est dégoûtant? C'est la nature. Le pire, c'est que des parents, c'est censé quand même soutenir son enfant, pas le juger ni le rabaisser quoi...
Non mais depuis quand avoir des poils c'est dégoûtant? C'est la nature. Le pire, c'est que des parents, c'est censé quand même soutenir son enfant, pas le juger ni le rabaisser quoi...
Coucou!
J'ai des parents un peu toxiques aussi. Ils m'ont inculqué des valeurs racistes, archaïques, extrêmes... J'en suis sortie et aujourd'hui, et désolée pour eux, mais j'ai pris mes distances! J'étais très proche de ma mère et maintenant, je la vois tous les 2/3 mois. Pour ma santé mentale et mon équilibre perso, il a fallu que je m'éloigne.
Je ne m'épile plus depuis des lustres, ni été, ni hiver, je ne porte plus de soutien gorge depuis deux ans, je n'achète plus rien de neuf, je recycle à tout bout de champs... Vivre différemment de ses parents, c'est normal, c'est bien, mais s'ils ne l'acceptent pas, c'est un problème.
Ma mère s'amusait souvent à me rabaisser. Je me rappellerai toute ma vie d'un "t'as des grosses cuisses" lorsque j'ai débarqué en short. Je fais juste 1.70 m, 51 kg et du 36 mais certes, j'ai des grosses cuisses...
Pendant une période dite "de transition", j'ai toujours défié leurs interdictions : j'ai voyagé seule en Turquie (alors qu'ils me l'avaient interdit), j'ai été une semaine au Maroc voir un Américain que j'avais rencontré 3h dans un avion (oui, je suis folle mais bon, j'avais envie...) et après avoir fait 11 ans d'études pour les rassurer (études = money money dans leur esprit), je suis maintenant artiste peintre (= pas beaucoup de money money au final).
Donc, pitié, reste toi même, ne te rase pas et balade toi tout l'été avec tes aisselles poilues
le problème, ce n'est pas toi, mais tes parents!
J'ai des parents un peu toxiques aussi. Ils m'ont inculqué des valeurs racistes, archaïques, extrêmes... J'en suis sortie et aujourd'hui, et désolée pour eux, mais j'ai pris mes distances! J'étais très proche de ma mère et maintenant, je la vois tous les 2/3 mois. Pour ma santé mentale et mon équilibre perso, il a fallu que je m'éloigne.
Je ne m'épile plus depuis des lustres, ni été, ni hiver, je ne porte plus de soutien gorge depuis deux ans, je n'achète plus rien de neuf, je recycle à tout bout de champs... Vivre différemment de ses parents, c'est normal, c'est bien, mais s'ils ne l'acceptent pas, c'est un problème.
Ma mère s'amusait souvent à me rabaisser. Je me rappellerai toute ma vie d'un "t'as des grosses cuisses" lorsque j'ai débarqué en short. Je fais juste 1.70 m, 51 kg et du 36 mais certes, j'ai des grosses cuisses...
Pendant une période dite "de transition", j'ai toujours défié leurs interdictions : j'ai voyagé seule en Turquie (alors qu'ils me l'avaient interdit), j'ai été une semaine au Maroc voir un Américain que j'avais rencontré 3h dans un avion (oui, je suis folle mais bon, j'avais envie...) et après avoir fait 11 ans d'études pour les rassurer (études = money money dans leur esprit), je suis maintenant artiste peintre (= pas beaucoup de money money au final).
Donc, pitié, reste toi même, ne te rase pas et balade toi tout l'été avec tes aisselles poilues
le problème, ce n'est pas toi, mais tes parents!
J’ai les mêmes à la maison!
Selon mes parents, je suis une « honte », influencée par « un mouvement extrémiste » et j’ai des soucis d’ordre mentaux (une maladie que certain.e.s appellent le « féminisme »).
Ce qui m’a aidée, c’est de m’éloigner d’eux. Si tu as l’occasion de leur faire comprendre que tu ne comptes pas composer avec leur bêtise et de t’eloigner un certain temps, il y a moyen qu’ils aient suffisamment peur de te perdre ou de dégrader vos relations pour se calmer. C’est ce qu’il s’est passé avec ma mère. Quand j’ai eu la chance d’avoir un appartement étudiant et que j’ai réduis nos contacts au minimum, après lui avoir expliqué que je me sentais mieux loin d’elle, elle a soudainement commencé à mettre beaucoup d’eau dans son vin
Bon courage!
Selon mes parents, je suis une « honte », influencée par « un mouvement extrémiste » et j’ai des soucis d’ordre mentaux (une maladie que certain.e.s appellent le « féminisme »).
Ce qui m’a aidée, c’est de m’éloigner d’eux. Si tu as l’occasion de leur faire comprendre que tu ne comptes pas composer avec leur bêtise et de t’eloigner un certain temps, il y a moyen qu’ils aient suffisamment peur de te perdre ou de dégrader vos relations pour se calmer. C’est ce qu’il s’est passé avec ma mère. Quand j’ai eu la chance d’avoir un appartement étudiant et que j’ai réduis nos contacts au minimum, après lui avoir expliqué que je me sentais mieux loin d’elle, elle a soudainement commencé à mettre beaucoup d’eau dans son vin
Bon courage!
C'est pas simple à faire, surtout que je suis vieille (30 ans quand même). C'est la rencontre avec mon copain actuel et sa famille qui m'a ouvert les yeux. Des fois, je suis encore un peu schizophrène mais j'essaye de tenir mes convictions (avec le fameux "quand est-ce que tu vas trouver un vrai travail... ?).
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