@FragmentedPurple
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Je ne supporte pas...
- Initiateur de la discussion Hawley
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@Rocksteady Serveur/Serveuse 
Le métier que tant de gens méprisent en pensant que c'est hyper facile et que n'importe qui pourrait le faire (big up au gars qui m'avait dit : "Tu peux sourire? Tu peux porter 3 plats à la fois? Alors tu peux être serveuse") (déjà porter 3 plats ou plus comfortablement, quand ils sont bien bouillant, en slalommant entre les tables, c'est pas donné à tout le monde).
Et sinon, photographe "oh il suffit d'avoir un bon appareil photo", restaurateur/ice "j'adore cuisiner, je devrais ouvrir un restau" (oui Micheline es-tu prête à travailler 80h/semaine minimum?), prof "trop cool comme métier y a plein de congé"...
J'ai l'impression qu'on a tendance à penser que ce que font les autres est toujours plus facile et agréable que ça l'est en vrai
Le métier que tant de gens méprisent en pensant que c'est hyper facile et que n'importe qui pourrait le faire (big up au gars qui m'avait dit : "Tu peux sourire? Tu peux porter 3 plats à la fois? Alors tu peux être serveuse") (déjà porter 3 plats ou plus comfortablement, quand ils sont bien bouillant, en slalommant entre les tables, c'est pas donné à tout le monde).Et sinon, photographe "oh il suffit d'avoir un bon appareil photo", restaurateur/ice "j'adore cuisiner, je devrais ouvrir un restau" (oui Micheline es-tu prête à travailler 80h/semaine minimum?), prof "trop cool comme métier y a plein de congé"...
J'ai l'impression qu'on a tendance à penser que ce que font les autres est toujours plus facile et agréable que ça l'est en vrai
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@Rocksteady
@pikalovescoke
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@Rocksteady
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@pikalovescoke
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Je vous rejoins sur l'aspect "les gens imaginent que c'est facile parce qu'iels font une partie du niveau 1 sur 50"
Je travaille en bibliothèque et les gens s'imaginent que ça consiste juste à noter ce qui sort, ranger des livres et passer le reste du temps à lire des livres.
Mais, je crois que, quelque soit le métier, on a du mal à imaginer les réalités concrètes et qu'on voit juste deux-trois clichés plus ou moins glamour
Je travaille en bibliothèque et les gens s'imaginent que ça consiste juste à noter ce qui sort, ranger des livres et passer le reste du temps à lire des livres.
Mais, je crois que, quelque soit le métier, on a du mal à imaginer les réalités concrètes et qu'on voit juste deux-trois clichés plus ou moins glamour
@Matilda Verdebois Je te confirme que la trad selon le domaine c'est pas du tout la même chose. Tu as moins besoin d'avoir un style littéraire quand tu traduis des documents (que ce soit un manuel d'utilisation, des documents juridiques - qui forment d'ailleurs une spécialité à part entière - etc.).
@Victoria Grace Tu peux en dire plus sur le métier? J'avoue que j'en suis au stade des clichés que tu mentionnes et ça m'intrigue comme métier.
@Victoria Grace Tu peux en dire plus sur le métier? J'avoue que j'en suis au stade des clichés que tu mentionnes et ça m'intrigue comme métier.
Dans le même genre... Guide (culturel ou nature) et le métier souvent associé/confondu : animateur.ice culturel.le/nature.
Et là, je remarque un gros paradoxe au sein même des structures qui nous embauchent : théoriquement, le poste peut parfois être ouvert à tous les niveaux d'études (notamment pour tout ce qui a trait à l'animation) ; dans les faits, ils n'embauchent pas en dessous de bac+2, et bien souvent des bac+3/+4 voire +5.
Donc ils reconnaissent que pour exercer ce genre de métier, il faut un bon bagage de connaissances sur le sujet et pas mal de compétences (avoir travaillé avec différents types de publics et s'adapter à chacun / savoir créer des visites, des animations, des ateliers, allant de la maternelle au public adulte / etc etc). De plus, on nous embauche souvent parce qu'on a certaines spécialités (l'histoire médiévale / l'artisanat au 19ème / la biodiversité du littoral breton / que sais-je).
MAIS :
- On est rarement payé.es au-dessus du SMIC (sachant qu'on bosse les week-ends, les jours fériés, certaines soirées et nos heures ne sont jamais majorées si on tombe sous la législation de la convention Tourisme)
- On est censé.es savoir dérouler les visites/animations de tous nos collègues, être totalement polyvalent.es et interchangeables, sans prendre en compte nos spécificités, comme s'il suffisait d'apprendre par coeur un petit texte et de le recracher au public.
J'adore mon métier, vraiment. J'y trouve plein d'avantages, je m'éclate. Et je suis toujours ravie d'apprendre de nouvelles choses. Mais j'avoue que j'ai un peu la rage, parce que ça fait 2 ans que je suis embauchée pour parler d'un certain type de sujet et qu'au final je me retrouve à devoir parler d'autres sujets que je ne maîtrise pas. C'est enrichissant, hein, je ne dis pas. Et j'aime la diversité que ça apporte. Mais ce n'est pas ce pour quoi on m'avait embauchée à la base, pas ce qu'on m'avait vendu. Au final, je me retrouve à faire plus de choses sans rapport avec mon sujet de prédilection, ou avec un rapport lointain, que de choses qui y ont trait. Et quand j'ose le faire remarquer... Ca ne passe pas.
Et là, je remarque un gros paradoxe au sein même des structures qui nous embauchent : théoriquement, le poste peut parfois être ouvert à tous les niveaux d'études (notamment pour tout ce qui a trait à l'animation) ; dans les faits, ils n'embauchent pas en dessous de bac+2, et bien souvent des bac+3/+4 voire +5.
Donc ils reconnaissent que pour exercer ce genre de métier, il faut un bon bagage de connaissances sur le sujet et pas mal de compétences (avoir travaillé avec différents types de publics et s'adapter à chacun / savoir créer des visites, des animations, des ateliers, allant de la maternelle au public adulte / etc etc). De plus, on nous embauche souvent parce qu'on a certaines spécialités (l'histoire médiévale / l'artisanat au 19ème / la biodiversité du littoral breton / que sais-je).
MAIS :
- On est rarement payé.es au-dessus du SMIC (sachant qu'on bosse les week-ends, les jours fériés, certaines soirées et nos heures ne sont jamais majorées si on tombe sous la législation de la convention Tourisme)
- On est censé.es savoir dérouler les visites/animations de tous nos collègues, être totalement polyvalent.es et interchangeables, sans prendre en compte nos spécificités, comme s'il suffisait d'apprendre par coeur un petit texte et de le recracher au public.
J'adore mon métier, vraiment. J'y trouve plein d'avantages, je m'éclate. Et je suis toujours ravie d'apprendre de nouvelles choses. Mais j'avoue que j'ai un peu la rage, parce que ça fait 2 ans que je suis embauchée pour parler d'un certain type de sujet et qu'au final je me retrouve à devoir parler d'autres sujets que je ne maîtrise pas. C'est enrichissant, hein, je ne dis pas. Et j'aime la diversité que ça apporte. Mais ce n'est pas ce pour quoi on m'avait embauchée à la base, pas ce qu'on m'avait vendu. Au final, je me retrouve à faire plus de choses sans rapport avec mon sujet de prédilection, ou avec un rapport lointain, que de choses qui y ont trait. Et quand j'ose le faire remarquer... Ca ne passe pas.
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@Victoria Grace & @uefuef
Merci beaucoup pour vos éclaircissements! Finalement c'est ce que j'imaginais, en + détaillé/poussé, mais ça reste intéressant.
J'adore les livres, donc forcément l'univers des biblios me fascine :3
Merci beaucoup pour vos éclaircissements! Finalement c'est ce que j'imaginais, en + détaillé/poussé, mais ça reste intéressant.
J'adore les livres, donc forcément l'univers des biblios me fascine :3
M
Membre supprimé 365475
Guest
Serveuse je l'ai été, et c'est un vrai métier, il faut de la vitesse, réactivité, de la mémoire et beaucoup de patience et une bonne nature. Et une excellente résistance physique !! et accepter de faire 50h pour un SMIC (et j'ai aussi subi des attouchements quotidiens).
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Je lis vos commentaires sur les candidatures sans retour de la part des entreprises et je ne peux m'empêcher de penser, immédiatement, aux ouiouinages des recruteurs dans les médias qui certifient qu'ils n'arrivent pas à recruter des gens parce que, je cite "ils veulent tout sans rien donner, ils veulent pas bosser"
Franchement, pour l'avoir vécu et le vivre à travers mon conjoint, les recruteurs ont vraiment des comportement très limites. J'ai l'impression (peut-être à tort) que ça a empiré depuis le Covid d'ailleurs.
Franchement, pour l'avoir vécu et le vivre à travers mon conjoint, les recruteurs ont vraiment des comportement très limites. J'ai l'impression (peut-être à tort) que ça a empiré depuis le Covid d'ailleurs.
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