les porteurs de pénis peuvent en effet s'en foutre (personne ne les obligera à accompagner la personne qu'iels ont mise enceint.e, quelle que soit sa décision)
non, les pères peuvent être poursuivis au tribunal pour reconnaissance en paternité. Du coup, je suis de l'avis de
@Nyxi qui a plutôt bien résumé : les femmes ont davantage de possibilités pour choisir ou non leur parentalité, aussi bien en matière de choix contraceptif que de solutions en cas d'accident, je suis d'accord. De ce côté, je suis aussi contente d'être femme.
Martin Winckler avait récemment écrit un article sur le peu de contraception masculine justement, et des problèmes que ça engendrait.
@Blue Banshee actuellement, c'est surtout le vasalgel, je crois, qui est le meilleur espoir de contraception masculine, et qui arriverait sur le marché dans pas si longtemps (2017-2018 apparemment).
Au sujet des USA, il me semble que l'Oregon est le seul état à ne poser aucune barrière pour l'avortement.
http://addictinginfo.org/2013/02/02...-state-with-no-abortion-restrictions-graphic/
Par contre, les lobbys là-bas sont vraiment très puissants, et posent de grosses barrières, en effet.
Pour ce qui est de l'anonymat de l'accouchement sous X, en effet, on considère aux USA que l'enfant, le jour de ses 18 ans, est aussi en droit de connaître ses origines.
En France, l'accouchement sous X peut aussi créer des problèmes car il y a dans certains cas des enfants et/ou des parents qui cherchent à se retrouver et qui sont confrontés à la rigidité de l'anonymat. Je connais d'ailleurs une née sous X qui a écrit un livre sur le sujet et son ressenti sur le fait qu'elle a souffert de l'absence de ses racines justement...
En ce qui concerne les démarches d'accouchement sous X, les mères ne cherchent pas forcément à couper tout contact avec leur enfant; souvent ce sont des mères issues de milieux défavorisés avec une pression terrible pour les empêcher d'avorter, et une fois le délai passé, elles n'ont pas d'autre choix que d'accoucher sous x. Parfois aussi c'est pour échapper à un père violent. Mais les mères ne cherchent pas forcément dans tous les cas à couper définitivement contact avec leur enfant; sinon il n'y aurait pas cette polémique en France à ce sujet, ni des parents et/ou enfants qui engagent des détectives pour se retrouver.
Je sais en tout cas que l'anonymat fait débat en France et que la France est un des rares pays à imposer l'anonymat.
Je sais par exemple qu'en Suisse et en Allemagne, le droit pour un enfant de connaître ses origines est protégé par la constitution elle-même. Du point de vue de l'enfant, je comprends aussi que l'enfant parfois ressente un vide identitaire qu'il souhaite absolument combler en recherchant ses racines...