

) que le monde de mes parents tourne autour de moi, le fait que je n'aurais jamais de neveux/nièces, de me dire que quand mes parents ne seront plus là, je n'aurais plus personne en un lien "direct" avec moi dans ma famille (je n'ai plus de grand-parents) et que je serais "seule" avec mon chagrin.
) Enfin bon tout ça pour dire que je me sens toujours un peu "tâche" aux repas de famille et je ne peux m'empêcher de jalouser mes cousines qui se ressemblent beaucoup physiquement et qui sont très proches en âge. Je vois toujours tout le monde regarder leurs chamailleries de fratrie avec attendrissement, forcément de mon côté je risque pas de chambrer une de mes sœurs! Ce que je vais dire peu paraître dur mais je n'ai jamais eu le sentiment que ma mère et moi formions une famille, je ne compte plus le nombre de choses que nous n'avons jamais faites sous prétexte que nous n'étions que deux alors "non on peut pas faire ça", j'ai le souvenir d'une enfance assez solitaire ou j'étais plus souvent proprement en train de lire un livre plutôt qu'en train de faire les 400 coups dans le jardin. Encore aujourd'hui, j'ai du mal avec l'idée que mes enfants (si j'en ai) n'auront jamais de cousins-cousines de mon côté, je rêve d'une grande famille et d'être en couple avec quelqu'un qui aura un schéma familial inverse du mien. Je rejoins certains témoignages plus haut, j'aurais plusieurs enfants ou je n'en aurait pas du tout car je ne veux pas qui ressentent ce genre de sentiments (enfin dans l'idéal quoi
)
Je suis, moi aussi, un peu déçue par l'article... je me retrouve plus dans les commentaires ! Mais merci de parler de ce sujet dont on entend très peu
Pour ma part, le fait d'être fille unique a été déterminant dans ma vie, je ne serais une toute autre personne si je ne l'avais pas été. Mes parents habitent à la campagne et j'ai donc été très tôt confronté à la solitude. Comme d'autres, cela a fait de moi quelqu'un de très imaginatif, créative et assez solitaire. Je tiens énormément à mes amis bien sûr mais j'ai besoin de moments rien qu'à moi. La colocation, par exemple, c'est pas trop fait pour moi, ou alors il faut que je puisse être souvent seule.
Etre fille unique a, certes, forgé certains traits de caractère mais il n'empêche qu'il m'a fallu des années avant de l'accepter. Je ne sais d'ailleurs pas si c'est le cas aujourd'hui. Mes parents n'ont pas eu le choix malheureusement et je m'en veux un peu de les avoir demandé toute mon enfance (et adolescence !) des frères et sœurs. Ce n'était pas leur faute mais je ne pouvais pas m'empêcher de leur en vouloir. Il faut dire que dans les écoles où j'ai été, les familles nombreuses étaient la norme. Mes amies avaient donc 1 (rarement), 2, 3, 4, 5, 6... frères et sœurs et moi j'étais l'intrus au milieu, celle qu'on pointait du doigt. Alors, on arrêtait pas de me dire que j'étais pourri gâté, que j'avais de la chance etc. Le pire c'est quand j'avais le malheur de dire que j'avais eu un gros cadeau et là directement, on me disait "bah oui c'est parce que t'es enfant unique !"![]()
@Melissa Merci d'aider les mad à nous parler et à nous faire sortir des bulles confortables de nos vies![]()




Mais moi qui ait une grande et une petite sœur, je suis contente de pouvoir lire ce point de vue ^^
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