KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
team lenteur, perfectionniste, ponctuelle (à en être maniaque), rêveuse, rumineuse intellectuelle, et procrastineuse
Je me suis longtemps demandée pourquoi tant de monde court toujours ainsi dans tous les sens, vite-vite-vite... je ne comprends toujours pas pourquoi illes ont besoin d'être perpétuellement occupé·es à chaque minute de chaque jour, de chaque semaine, en expliquant fièrement qu'illes sont «incapables de rester à ne rien faire»....
illes me donnent l'impression de ne jamais se reposer, se poser...
est-ce qu'illes fuient quelque-chose?
est-ce qu'illes ont peur de tomber s'illes cessent ce mouvement perpétuel?
Quand prennent-illes le temps de vivre, d'être elleux-même, de respirer?
Dans un même temps, puisque ces personnes semblent heureuses ainsi, tant mieux pour elles. Mais moi, un tel train de vie me rendrait folle.
Je pense que cette incompréhension est réciproque.
Quand le lundi, je papote avec mes collègues que je leur dis que j'ai juste pris le temps de vivre pendant le week-end ou les vacances, à écrire, lire et flâner au soleil, certaines me regardent presque horrifiées : «moi, à ta place, je serai morte d'ennui»
le problème ne réside pas dans le fait qu'il y ait des lent·es et des hyper-actifves
le problème réside dans le fait qu'un seul modèle est valorisé par notre société
Beaucoup pensent encore que «l'oisiveté est la mère de tous les vices». Qu'il est obligatoire d'être occupé pour ne pas perdre son temps. Mais prendre son temps, c'est prendre le temps de vivre, d'exister, d'être juste soi.
Je me suis longtemps demandée pourquoi tant de monde court toujours ainsi dans tous les sens, vite-vite-vite... je ne comprends toujours pas pourquoi illes ont besoin d'être perpétuellement occupé·es à chaque minute de chaque jour, de chaque semaine, en expliquant fièrement qu'illes sont «incapables de rester à ne rien faire»....
illes me donnent l'impression de ne jamais se reposer, se poser...
est-ce qu'illes fuient quelque-chose?
est-ce qu'illes ont peur de tomber s'illes cessent ce mouvement perpétuel?
Quand prennent-illes le temps de vivre, d'être elleux-même, de respirer?
Dans un même temps, puisque ces personnes semblent heureuses ainsi, tant mieux pour elles. Mais moi, un tel train de vie me rendrait folle.
Je pense que cette incompréhension est réciproque.
Quand le lundi, je papote avec mes collègues que je leur dis que j'ai juste pris le temps de vivre pendant le week-end ou les vacances, à écrire, lire et flâner au soleil, certaines me regardent presque horrifiées : «moi, à ta place, je serai morte d'ennui»
le problème ne réside pas dans le fait qu'il y ait des lent·es et des hyper-actifves
le problème réside dans le fait qu'un seul modèle est valorisé par notre société
Beaucoup pensent encore que «l'oisiveté est la mère de tous les vices». Qu'il est obligatoire d'être occupé pour ne pas perdre son temps. Mais prendre son temps, c'est prendre le temps de vivre, d'exister, d'être juste soi.