@Mymy je comprends l'idée, c'est pour ça qu'à l'origine quand le témoignage a été publié j'avais décidé de m'abstenir de poster mon commentaire parce que je pouvais m'en passer et survivre, et que dans le fond je comprends le témoignage de cette Mad et je suis aussi passée à peu près par là (et si elle me lit je préfère préciser que je n'ai effectivement rien contre elle personnellement et j'espère que mes remarques ne l'ont pas blessée, je ne pense pas du tout que c'est une horrible personne).
Mais le problème c'est que le lendemain il y a eu le Génération Mad, alors on est plusieurs a avoir finalement craqué notre slip. Perso c'est l'assemblage des deux qui a fait que j'ai trouvé ça lourd.
Je n'ai pas l'impression que ça puisse montrer aux gens que la sexualité est fluide ou qu'elle peut changer, parce que le truc de la fille hétéro qui a une expérience homosexuelle mais revient à sa vie hétéro c'est déjà un schéma qui me paraît tout à fait courant et admis, voir souhaitable parce que c'est "cool" (et je précise, je ne dis pas que la Mad qui a écrit ce témoignage est hétéro ou whatever, je schématise et je dis juste que si on regarde la trame de son récit ça ne change pas de tout de ce qu'on voit d'habitude quand on parle de "lesbienne" : 1 - hétéro -> 2 - peut être amoureuse d'une fille -> 3 - retourne avec un garçon.
Pour moi ça n'est pas exceptionnel parce que l'issue (de ce témoignage en tout cas, qui ne va pas forcément représenter la vie entière de l'autrice j'en suis consciente), ben c'est qu'elle retourne avec un garçon, même si elle dit que ça peut changer, que c'est fluide et qu'elle ne se met pas dans une catégorie, ben globalement ça rejoint les millions de récits de "phase lesbienne".
Je ne dis pas que ça en est une en vrai, mais ça peut agrémenter le moulin de la théorie de la phase. Du coup je ne vois pas trop ce que ça peut apporter, mais c'est peut-être parce que je ne suis pas hétéro que je n'arrive pas à comprendre le truc, je sais pas.
Pareil pour le génération Mad : les filles hétéros qui ne sont "pas fermées à une relation avec une autre fille", ça ne me paraît pas exceptionnel, j'ai même l'impression que ça a tendance a devenir la norme, mais pour autant ça ne supprime pas la lesbophobie. ça rend juste ça admis pour un temps (avoir une "expérience" avec une autre fille), et de toute façon ça a toujours été admis puisque c'est même pas une vraie sexualité alors c'est quand même pas bien grave et c'est même un peu cool, dixit les rageux homophobes.

Mais le problème c'est que le lendemain il y a eu le Génération Mad, alors on est plusieurs a avoir finalement craqué notre slip. Perso c'est l'assemblage des deux qui a fait que j'ai trouvé ça lourd.
Je n'ai pas l'impression que ça puisse montrer aux gens que la sexualité est fluide ou qu'elle peut changer, parce que le truc de la fille hétéro qui a une expérience homosexuelle mais revient à sa vie hétéro c'est déjà un schéma qui me paraît tout à fait courant et admis, voir souhaitable parce que c'est "cool" (et je précise, je ne dis pas que la Mad qui a écrit ce témoignage est hétéro ou whatever, je schématise et je dis juste que si on regarde la trame de son récit ça ne change pas de tout de ce qu'on voit d'habitude quand on parle de "lesbienne" : 1 - hétéro -> 2 - peut être amoureuse d'une fille -> 3 - retourne avec un garçon.
Pour moi ça n'est pas exceptionnel parce que l'issue (de ce témoignage en tout cas, qui ne va pas forcément représenter la vie entière de l'autrice j'en suis consciente), ben c'est qu'elle retourne avec un garçon, même si elle dit que ça peut changer, que c'est fluide et qu'elle ne se met pas dans une catégorie, ben globalement ça rejoint les millions de récits de "phase lesbienne".
Je ne dis pas que ça en est une en vrai, mais ça peut agrémenter le moulin de la théorie de la phase. Du coup je ne vois pas trop ce que ça peut apporter, mais c'est peut-être parce que je ne suis pas hétéro que je n'arrive pas à comprendre le truc, je sais pas.
Pareil pour le génération Mad : les filles hétéros qui ne sont "pas fermées à une relation avec une autre fille", ça ne me paraît pas exceptionnel, j'ai même l'impression que ça a tendance a devenir la norme, mais pour autant ça ne supprime pas la lesbophobie. ça rend juste ça admis pour un temps (avoir une "expérience" avec une autre fille), et de toute façon ça a toujours été admis puisque c'est même pas une vraie sexualité alors c'est quand même pas bien grave et c'est même un peu cool, dixit les rageux homophobes.
