C'est un très bel article, très intéressant, mais je tique sur un point: "Être une belle fille, c’est l’enfer. Se raser les jambes. Les aisselles. Porter un string inconfortable. Des collants qui tiennent chaud et qui scient le ventre. Des talons qui font mal. Une robe qui remonte, très légère et sans poche. Pas de poche donc un sac." En quoi porter une robe, des talons, du maquillage, bref, tous les attributs "clichés" féminin signifie automatiquement "belle fille" ? L'auteur insiste sur le réalisme de son travestissement, c'est tout à son honneur, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi les travestis, qui font pourtant preuve d'une grande curiosité et disons-le, d'une grande ouverture d'esprit, s'en tiennent à des représentations aussi "outrancières" de la féminité ? Être féminine, à mon sens,ce n'est pas que porter des robes et des talons c'est aussi quelque chose de plus profond, de plus subtil. Une fille naturelle en ballerines peut très bien être aussi féminine voire plus qu'une autre à talons.
Et enfin, une femme ménopausée ne veut pas dire femme non sexuée. Il y a toujours une vie sexuelle après la fin de la vie reproductive.