Bonjour à toutes, je suis Doug, l'auteur de ce témoignage.
En préambule, je tiens à adresser deux remerciements : le premier à Mélissa et à toute la rédac', pour m'avoir permis de me livrer, ainsi que pour leur réaction plus qu'exemplaire sur les réseaux sociaux (je suis les réaction en direct sur FB, Twitter ainsi que sur le forum). Le second à vous, forumeuses, pour vos messages de soutien qui me touchent au-delà de ce que les mots sauraient exprimer.
Je vais être tout à fait franc avec vous, mon objectif lorsque j'ai choisi de confier mon témoignage à Madmoizelle était double. Il s'agissait d'une part d'une thérapie, de faire sortir toute cette souffrance, et d'autre part d'essayer d'apporter ma pierre à l'édifice de la prise de conscience des violences sexuelles. Dans un cas comme dans l'autre, j'ai l'impression d'avoir réussi et j'en suis très heureux.
Toutefois, je pense qu'il y a peut-être une part de vérité là-dedans, peut-être y avait-il un besoin malsain de me réapproprier mon corps au travers d'une domination de son corps à elle. Je n'ai pas la réponse, je ne l'aurai sans doute jamais, mais je te promets d'y réfléchir.
Je ne peux pas l'affirmer, mais je pense qu'elle n'a aucune conscience de ce qu'elle a fait et qu'elle pourrait tout à fait lire cet article (ou un autre du même genre), sans faire le lien avec son propre comportement.
Encore une fois, merci à vous toutes pour votre soutien. J'aurais voulu faire une réponse individualisée pour chacune, mais vous êtes trop nombreuses
Doug
En préambule, je tiens à adresser deux remerciements : le premier à Mélissa et à toute la rédac', pour m'avoir permis de me livrer, ainsi que pour leur réaction plus qu'exemplaire sur les réseaux sociaux (je suis les réaction en direct sur FB, Twitter ainsi que sur le forum). Le second à vous, forumeuses, pour vos messages de soutien qui me touchent au-delà de ce que les mots sauraient exprimer.
Je vais être tout à fait franc avec vous, mon objectif lorsque j'ai choisi de confier mon témoignage à Madmoizelle était double. Il s'agissait d'une part d'une thérapie, de faire sortir toute cette souffrance, et d'autre part d'essayer d'apporter ma pierre à l'édifice de la prise de conscience des violences sexuelles. Dans un cas comme dans l'autre, j'ai l'impression d'avoir réussi et j'en suis très heureux.
Je trouve ton analyse très intéressante. Je n'ai pas la prétention de comprendre et connaître la totalité de mes processus psychologiques, donc je ne peux te répondre de manière totalement certaine. Pour ma part, j'ai toujours considéré ce tour de ma sexualité comme un moyen de la dégoûter de la chose, mais aussi d'abréger l'acte en faisait moi-même les choses (je pense que tu comprendras ce que je veux dire).La partie où l'auteur parle d'une cascade de violence, où il commence à avoir une sexualité pornorgaphique, est intéressante : on voit qu'il y a un rapport de violence réciproque qui s'installe, de manière insidieuse et qui devient une forme de normalité pour chacun alors que de l'extérieur, c'est malsain. Finalement peut être que cette violence dans la pratique était un moyen de "se venger" du rapport imposé par cette femme, qui se sert de la culpabilité de son compagnon, en l'attaquant et le rabaissant, jusqu'à mettre en cause sa virité pour obtenir ce qu'elle voulait. M'est d'avis qu'elle n'a probablement pas pris plus de plaisir que lui dans ces pratiques, il n'y a rien de pire que quelqu'un qui fait ça à contre coeur et ça se sent. Peut être que le plaisir résidait plus dans l'emprise, la manipulation, un sentiment de toute puissance, d'appropriation du corps de l'autre etc...
Toutefois, je pense qu'il y a peut-être une part de vérité là-dedans, peut-être y avait-il un besoin malsain de me réapproprier mon corps au travers d'une domination de son corps à elle. Je n'ai pas la réponse, je ne l'aurai sans doute jamais, mais je te promets d'y réfléchir.
Nous avons gardé un peu contact (difficile de rompre du jour au lendemain une telle relation de dépendance), mais je lui ai jamais parlé de ça. Pour être parfaitement exact, j'avais déjà coupé tous les ponts lorsque j'ai pris conscience de ce qu'il s'était exactement passé, trop tard donc pour en parler avec elle.La violeuse a t-elle pris conscience de ce qu'elle a fait ? L'auteur lui a t-il reparlé depuis ?
Je ne peux pas l'affirmer, mais je pense qu'elle n'a aucune conscience de ce qu'elle a fait et qu'elle pourrait tout à fait lire cet article (ou un autre du même genre), sans faire le lien avec son propre comportement.
Encore une fois, merci à vous toutes pour votre soutien. J'aurais voulu faire une réponse individualisée pour chacune, mais vous êtes trop nombreuses
Doug