C'est grâce a ce genre d'article que je comprend a quelle point mon féminisme a parfois même plus besoin de passer par mon cerveau ! J'ai commencé a me définir comme une femme, plutôt qu'une fille il y a peu mais sans vraiment y réfléchir, juste sa me définit mieux je trouve. Maintenant je me rend compte de ce qui m'avais poussé a sa inconsciemment. Nota Bene ; j'ai 16 ans, le bon age selon moi pour devenir plus femme que fille
J'en ai assez des gens qui disent « fille » quand ils pourraient dire « femme »
- Initiateur de la discussion QueenCamille
- Date de début
Je me souviendrai toute ma vie de ma prof de français de 3ème. Nous avions eu un devoir où il fallait faire le portrait d'une personne que l'on admire, j'avais choisi une de mes sœurs, qui a 11 ans de plus que moi. Je l'avais donc décrite en utilisant le mot "femme". Elle avait noté ça comme une faute car "on ne peut être une femme qu'après avoir eu un enfant". Je me souviens encore de ma rage et de mon incompréhension. Quel terme pouvais-je utiliser pour la décrire alors? Elle avait 25 ans, pour moi elle incarnait, la force, l'intelligence, la persévérance... Bref, je ne comprends toujours pas.
Du coup je suis assez d'accord en effet. "Femme" n'est pas un gros mot. è_é
Du coup je suis assez d'accord en effet. "Femme" n'est pas un gros mot. è_é
Quand un homme m'appelle mademoiselle, je l'appel damoiseau.
Le terme femme à l'ambiguïté en français de désigner à la fois le genre féminin et l'épouse quand pour les messieurs il y a homme et mari.
Je comprends dans ce cas alors la difficulté à assumer d'être considérée femme juste après l'adolescence
Le terme femme à l'ambiguïté en français de désigner à la fois le genre féminin et l'épouse quand pour les messieurs il y a homme et mari.
Je comprends dans ce cas alors la difficulté à assumer d'être considérée femme juste après l'adolescence
Je ne crois pas que l'équation "fille" = non sexualisée (ou moins) que "femme" fonctionne.
Le terme de "fille", appliqué à des personnes majeures, a été (est encore) appliqué aux prostituées : la dimension sexuelle me paraît assez évidente.
Le terme de fille me paraît très péjoratif, quand il est appliqué à des adultes. On parle d'une fille de joie, d'aller voir les filles, de fille perdue, de fille-mère, ou encore de vieille fille...Toutes ces expressions sont négatives il me semble. Je partage l'opinion de @Mawrcan et de @LiliRoxy , c'est infantilisant, voire plus largement débilitant .
J'ai l'impression que, socialement, le terme de femme à une dimension plus imposante (c'est un individu qui sait se faire respecter), malheureusement plus respectable, qui s'applique aux adultes mères mais encore désirables, alors qu'une fille, c'est au choix :
- une enfant avant 15-16 ans (au-delà j'ai tendance à penser qu'on dit jeune femme), qui donc est encore une enfant, sans réel pouvoir, et qui n'impressionne pas vraiment ;
- ou une adulte dont l'importance est très minorée, qui est socialement, économiquement en situation de faiblesse, ce qui se traduit par le fait qu'on la désigne comme une gamine : les termes "filles de joie", ou "vieilles filles", sont des termes qui nomment des individus mal considérés socialement. Y a aussi l'image de la bourgeoise qui engueule sa bonne, le fameux "ma pauvre fille". Ou du qualificatif "bonne fille" qu'on applique à des jeunes femmes gentilles mais bêbêtes ("elle est bonne fille"), voire à des animaux de ferme.
Je précise pour éviter de blesser les genTes, que je ne suis pas du tout en train de défendre cette manière d'utiliser les mots, ou de dire que j'approuve le sens de ses expressions. Mais c'est comme ça que je perçois la charge historique de ces deux termes, fille et femme. J'ai l'impression que c'est de cette manière qu'on les entends, dans notre société. Donc évidemment je ne partage pas l'idée qu'une "vieille fille" vaut moins qu'une "mère" avec 3 mouflets, j'essaye juste d'exposer la manière dont je comprends la dimension sociale que recouvrent actuellement ces mots.
Edit : Hypothèse perso : Le terme de "femme" devait sans doute être utilisé pour désigner les mères de famille, par opposition à la jeune fille dans l'ancien temps, et il y a peu (avant la pilule) les femmes devenait mère assez tôt, vers 20 ans. Donc une femme c'était une personne encore baisable, mais fallait négocier le truc avec prudence, parce qu'enfants gênants et mari potentiellement jaloux. Comme de nos jours on ne passe pas de jeune fille à femme par le mariage aussi rapidement (première naissance vers 30 ans), je suppose que les termes qui ont été fabriqués et chargés émotionnellement des siècles plus tôt ne sont plus adaptés ? On ne s'y reconnaît plus parce qu'ils reflètent une réalité qui n'existe plus vraiment ?
Dernière édition :
Je dirais que ce qui me gêne le plus c'est qu'en fonction de ma situation maritale on me force ENCORE à mettre «mademoiselle» dans des formulaires (boursorama par exemple) et ça me fait presque pleurer de rage à chaque fois que je suis obligée de mettre ça. D'autant plus que l'inverse n'existe pas.
Autre exemple : mon fiancé a choisi de prendre mon nom. Sauf que lui, aucun formulaire ne lui demanderai jamais son «nom de jeune homme».
Mon problème avec tout ça, c'est que c'est ancré dans les FORMULAIRES OFFICIELS. On ne te propose pas «fille ou homme» dans ces derniers.
Toutefois je comprends le point de vue de l'article également. C'est un effort à faire, moi-même qui partage à peu près cette opinion doit me forcer à dire «femme» au lieu de «fille» pour parler de moi ou de copines.
Après si j'y regarde de plus près, je me rend compte que je parle toujours des «garçons» pour désigner mes frères qui ont plus de 5 ans de plus que moi, et que quand je parle des hommes d'un groupe, je vais plutôt dire les «mecs», soit l'équivalent de «meufs». C'est peut-être simplement que ces termes font un peu vieux jeu maintenant.
Autre exemple : mon fiancé a choisi de prendre mon nom. Sauf que lui, aucun formulaire ne lui demanderai jamais son «nom de jeune homme».
Mon problème avec tout ça, c'est que c'est ancré dans les FORMULAIRES OFFICIELS. On ne te propose pas «fille ou homme» dans ces derniers.
Toutefois je comprends le point de vue de l'article également. C'est un effort à faire, moi-même qui partage à peu près cette opinion doit me forcer à dire «femme» au lieu de «fille» pour parler de moi ou de copines.
Après si j'y regarde de plus près, je me rend compte que je parle toujours des «garçons» pour désigner mes frères qui ont plus de 5 ans de plus que moi, et que quand je parle des hommes d'un groupe, je vais plutôt dire les «mecs», soit l'équivalent de «meufs». C'est peut-être simplement que ces termes font un peu vieux jeu maintenant.
Honnêtement je trouve ça un peu tiré par les cheveux surtout qu’on parle aussi beaucoup des garçons....
C'est vraiment un ramassis d'inepties cet article. J'ai rarement lu quelque chose d'aussi peu pertinent.
@candyclown @pépé le moko Je pense que "Père" et "Mère" ça fait un peu désuet, on voit ces deux mots comme à l'époque où les enfants vouvoyaient leurs parents. (Même s'il existe encore des familles qui se vouvoient) ça marque une distance tout comme le vouvoiement.
Dans les journaux je pense aussi que c'est pour le coté émotionnel pour toucher les gens.
Dans les journaux je pense aussi que c'est pour le coté émotionnel pour toucher les gens.
@Herzeleid Ça me fait penser à un livre que j'avais lu il y a quelques années, dans lequel l'héroïne, après avoir eu son premier rapport sexuel, se disait "Je ne suis plus une jeune fille". Le livre se passait au siècle dernier.
Dans le temps c'était peut-être ça la manière de distinguer une fille d'une femme? Finalement le fait d'avoir des rapports sexuels était lié au fait de se marier et d'avoir des enfants, donc une fille devenait une femme quand elle franchissait ce cap. Et j'ai déjà entendu dire "Tu es un homme maintenant" à un garçon qui avait eu son premier rapport lui aussi.
Je rejoins aussi complètement @grenouilleau , les filles qui ont des relations hors mariage par exemple restaient des filles aux yeux des gens dans le temps. Elles devenaient même des "mauvaise filles", ou des "filles faciles".
Bien sûr c'est une vision complètement rétrograde maintenant ! Mais peut-être qu'inconsciemment les gens gardent en tête ce préjugé... Sans compter évidemment que femme (tout comme fille) possède deux sens, et autant on reste toute notre vie la fille de notre père (donc on peut être appelées filles), autant on ne devient la femme de quelqu'un que par le mariage. Ça peut aussi expliquer pourquoi le terme femme est si peu utilisé pour celles qui ont moins de 30 ans.
Dans le temps c'était peut-être ça la manière de distinguer une fille d'une femme? Finalement le fait d'avoir des rapports sexuels était lié au fait de se marier et d'avoir des enfants, donc une fille devenait une femme quand elle franchissait ce cap. Et j'ai déjà entendu dire "Tu es un homme maintenant" à un garçon qui avait eu son premier rapport lui aussi.
Je rejoins aussi complètement @grenouilleau , les filles qui ont des relations hors mariage par exemple restaient des filles aux yeux des gens dans le temps. Elles devenaient même des "mauvaise filles", ou des "filles faciles".
Bien sûr c'est une vision complètement rétrograde maintenant ! Mais peut-être qu'inconsciemment les gens gardent en tête ce préjugé... Sans compter évidemment que femme (tout comme fille) possède deux sens, et autant on reste toute notre vie la fille de notre père (donc on peut être appelées filles), autant on ne devient la femme de quelqu'un que par le mariage. Ça peut aussi expliquer pourquoi le terme femme est si peu utilisé pour celles qui ont moins de 30 ans.
@candyclown Oui je comprend ça fait minimisé.
Dans le langage courant ça ne m'embête pas non plus, après c'est, ça dépend à qui tu t'adresse. Je me vois mal dire "Ma maman" ou "Mon papa" à des gens que je connais peu. Quoi que même pas, devant des potes je dis "Ma mère", "Mon père".
Je trouve que ça fait bébé, après que les autres le fassent je vais pas le leur reprocher, ce serait bête ^^
Sinon, sujet initial…
Je me trouve trop jeune pour qu'on m'appelle "Madame", je préfère "Mademoiselle". MAIS !! Je ne supporte pas qu'on m'appelle "Mademoiselle" pour dans le seul but de me rabaisser et être méprisant. Quand t'as le vieux con ou la vieille conne qui soudainement te dit "Mademoiselle" pour te faire la leçon ça me gonfle. Et encore plus quand le vieux con ou la vieille conne est en tort ou pinaille sur un truc pas grave.
Le "Jeune fille", je l'ai seulement entendu toujours dans la bouche de vieux cons ou de vieilles connes qui veulent se donner des airs de supériorité. Sinon, je le vois à l'écrit pour désigner une personne dans la vingtaine et moins.
Dans le langage courant ça ne m'embête pas non plus, après c'est, ça dépend à qui tu t'adresse. Je me vois mal dire "Ma maman" ou "Mon papa" à des gens que je connais peu. Quoi que même pas, devant des potes je dis "Ma mère", "Mon père".
Je trouve que ça fait bébé, après que les autres le fassent je vais pas le leur reprocher, ce serait bête ^^
Sinon, sujet initial…
Je me trouve trop jeune pour qu'on m'appelle "Madame", je préfère "Mademoiselle". MAIS !! Je ne supporte pas qu'on m'appelle "Mademoiselle" pour dans le seul but de me rabaisser et être méprisant. Quand t'as le vieux con ou la vieille conne qui soudainement te dit "Mademoiselle" pour te faire la leçon ça me gonfle. Et encore plus quand le vieux con ou la vieille conne est en tort ou pinaille sur un truc pas grave.
Le "Jeune fille", je l'ai seulement entendu toujours dans la bouche de vieux cons ou de vieilles connes qui veulent se donner des airs de supériorité. Sinon, je le vois à l'écrit pour désigner une personne dans la vingtaine et moins.
@candyclown Faut dire que l'article est un point de vu comme un autre, y a pas réellement de grosse analyse qui tomberait sur une vérité absolue comme l'eau ça mouille et le feu ça brule.
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