@Lucidite77
Je veux juste te dire, que je crois aux licornes.
Bisou.
Je veux juste te dire, que je crois aux licornes.
Bisou.
bluenote;4746989 a dit :
Je pense la même chose. Comme le dit @Lucidite77, les témoignages d'évolution sont tellement rares qu'on en oublie que c'est possible !
Je sais qu'avec madmoizelle, je suis devenue moins phobique et plus tolérante et c'est en ça que c'est génial. Il y a assez peu de média qui vont dans ce sens et c'est tellement dommage.
On a tendance à croire qu'on peut pas changer l'homophobie des gens, c'est faux. L'article de Mr.Q a eu beaucoup d'effets. En parler autour de soi, ça a des impacts. Il faut "juste" oser en parler. Souvent ce n'est qu'une question d'ignorance et le fait de ne pas avoir pris le temps de sérieusement y penser... On recrache ce qu'on entend partout sans se poser de questions.
Euuuuh, si ton mec en fait des cauchemars, il devrait consulter... Désolée de dire ça cash mais y a un problème là... Et comment ça tu lui en veux de t'avoir "influencée" à cette fille ? T'influencer en quoi ?
lucidite77;4747024 a dit :
Cet article me remplissait de joie. Puis j'ai lu tes interventions.
Désolée, mais je me permets d'être franchement dubitative... Je te trouve quand même bien dure avec cette fille qui a du elle aussi se poser beaucoup de questions sur elle-même. Je comprends que tu aies pu être blessée de l'avoir cru, qu'elle ait voulu "t'embobiner", mais après un tel article sur les gens homos, j'aurai aimé que tu fasses preuve d'un peu de recul et de compréhension quand à la situation de cette fille qui ne devait pas être facile non plus.
Ensuite, même si tu n'es pas là pour parler du ressenti de ton copain, exposer ce passage de ta vie comme un "traumatisme" dont il fait encore des cauchemars, j'espère que tu te rends bien compte qu'il y a un soucis.... Du coup, je trouve ça un peu moyen d'écrire un tel article, mais en disant après que ta propre """expérience homosexuelle""" a constitué un traumatisme et que la fille en était largement responsable pour t'avoir "influencée."
Je suis d'accord pour dire que son copain a un problème et est clairement homophobe (les propos rapportés dans l'article font mal, d'ailleurs), mais les gens qui manipulent les autres pour obtenir une relation, ça existe... du coup, sur ce point au moins, j'accorde le bénéfice du doute à @Lucidite77.
Par contre, je suis partagée sur l'article. Autant je trouve important de rappeler qu'on peut se remettre en question, autant je pense que tout ne se fait pas en un jour et que @Lucidite77 n'est pas forcément "guérie" de son homophobie à 100% non plus.
C'est pas une attaque personnelle, je suis bi-fluide et je dois constamment déconstruire toute la haine que j'ai intériorisé pendant des années.
Je vois bien que mon entourage cishétéro le plus tolérant a des dérapage aussi.
Ça fait partie de notre éducation et il faut du temps et beaucoup de lectures souvent pour réellement pointer du doigt tous nos réflexes homophobes, puis hétéronormatifs.
Un signe, pour moi, c'est que l'homophobie du copain est tolérée (je ne dis pas à l'auteure de quitter son copain, hein, c'est juste que quand on a déconstruit l'homophobie ça devient très difficile de côtoyer des personnes homophobes. :-) parce que prendre sur soi devient quasi impossible ).
Par contre, je suis partagée sur l'article. Autant je trouve important de rappeler qu'on peut se remettre en question, autant je pense que tout ne se fait pas en un jour et que @Lucidite77 n'est pas forcément "guérie" de son homophobie à 100% non plus.
C'est pas une attaque personnelle, je suis bi-fluide et je dois constamment déconstruire toute la haine que j'ai intériorisé pendant des années.
Je vois bien que mon entourage cishétéro le plus tolérant a des dérapage aussi.
Ça fait partie de notre éducation et il faut du temps et beaucoup de lectures souvent pour réellement pointer du doigt tous nos réflexes homophobes, puis hétéronormatifs.
Un signe, pour moi, c'est que l'homophobie du copain est tolérée (je ne dis pas à l'auteure de quitter son copain, hein, c'est juste que quand on a déconstruit l'homophobie ça devient très difficile de côtoyer des personnes homophobes. :-) parce que prendre sur soi devient quasi impossible ).
Forcément, y a bien des personnes qui "manipulent" pour obtenir une relation avec une personne en particulier... Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut l'accabler comme ça sans essayer de comprendre son ressenti. Forcément qu'on en veut à une personne qui nous a "manipulé" de cette manière, ça m'est aussi arrivé dans le passé. Mais vu comment tu le dis ici, @Lucidite77, on dirait que tu lui en veux de t'avoir influencée parce que votre relation aurait été homosexuelle du coup. On dirait que tu lui en veux vraiment pour ça. Donc après avoir lu tous ces commentaires, après cet article qui m'a, à moi aussi, donné de l'espoir et chaud au cœur... Ben désolée de te dire ça, mais à mon avis, tu n'est pas si "guérie" que ça...
C'est appréciable, le témoignage de ce genre d'évolution, merci pour ça.
Après j'avoue que j'ai beaucoup de mal à comprendre l'homophobie, ou même la curiosité que peuvent engendrer les couples homosexuels. Pour moi (femme hétéro), ça a toujours été une non-question. Des femmes aiment des hommes, d'autres aiment des femmes, d'autres aiment les deux, des hommes aiment des hommes... Ca ne m'a jamais choquée, jamais posé problème, et honnêtement jamais vraiment interpelée ou intéressée plus que cela.
Je me demande toujours ce qui fait qu'on est/devient homophobe, en fait.
Ca me rappelle quand je vivais en Espagne. A l'époque beaucoup de mes ami(e)s se trouvaient être homos, sans que je l'ai cherché, c'était les personnes avec qui j'avais accroché amicalement, voilà tout. Une de mes potes m'avais sorti cette phrase dont je me souviendrai toujours : "Ca m'étonnera toujours de voir à quel point ça ne te fait rien, tout ça. Moi, avant de comprendre que j'aimais les filles, je crois bien que j'étais vachement homophobe."
Par contre je n'aime pas trop qu'on me dise "tolérante". Je sais que c'est employé dans un sens positif, mais à la base, la tolérance c'est la capacité à accepter ce que l'on désapprouve. Or, dans le cas présent, je ne désapprouve rien du tout. En plus, quand on me dit ça j'ai l'impression qu'on laisse entendre que je suis sympa d'être comme ça, limite je mérite une médaille. Alors que pour moi, foutre la paix aux gens qui s'aiment entre adultes consentants et ne pas les juger sur leur sexualité et leurs sentiments, c'est pas "gentil", c'est juste... normal!
Inversement, l'homophobie, je ne peux pas, franchement. Je suis très contente pour la Madmoizelle qui témoigne qu'elle ait effectué ce cheminement intellectuel, et je suis d'accord que ça montre qu'une personne peut être homophobe et pas entièrement à jeter, mais je reconnais être très intolérante (pour le coup, le mot est juste) avec les homophobes. Je me suis un peu disputée avec mon mari à ce sujet, car l'un de ses potes cathos a tenu à plusieurs reprises des propos que je trouve répugnants au moment du débat sur le mariage pour tous. Je ne comprends pas qu'il soit ami avec lui, en fait, car je ne pourrais pas être amie avec quelqu'un ayant de telles positions. Mon mari, lui, désapprouve son point de vue sur ce sujet, mais trouve qu'il a des qualités qui font qu'il a malgré tout envie d'être ami avec lui. En discutant avec un ami gay de longue date, je me suis rendu compte qu'il était moins dur que moi vis-à-vis des homophobes. Je ne sais pas si c'est moi qui suis trop extrêmiste, ou si c'est mon mari et mon ami qui sont trop gentils... Enfin, chacun fait comme il le sent, mais c'est vrai que cela me pose question, tout ça...
Après j'avoue que j'ai beaucoup de mal à comprendre l'homophobie, ou même la curiosité que peuvent engendrer les couples homosexuels. Pour moi (femme hétéro), ça a toujours été une non-question. Des femmes aiment des hommes, d'autres aiment des femmes, d'autres aiment les deux, des hommes aiment des hommes... Ca ne m'a jamais choquée, jamais posé problème, et honnêtement jamais vraiment interpelée ou intéressée plus que cela.
Je me demande toujours ce qui fait qu'on est/devient homophobe, en fait.
Ca me rappelle quand je vivais en Espagne. A l'époque beaucoup de mes ami(e)s se trouvaient être homos, sans que je l'ai cherché, c'était les personnes avec qui j'avais accroché amicalement, voilà tout. Une de mes potes m'avais sorti cette phrase dont je me souviendrai toujours : "Ca m'étonnera toujours de voir à quel point ça ne te fait rien, tout ça. Moi, avant de comprendre que j'aimais les filles, je crois bien que j'étais vachement homophobe."
Par contre je n'aime pas trop qu'on me dise "tolérante". Je sais que c'est employé dans un sens positif, mais à la base, la tolérance c'est la capacité à accepter ce que l'on désapprouve. Or, dans le cas présent, je ne désapprouve rien du tout. En plus, quand on me dit ça j'ai l'impression qu'on laisse entendre que je suis sympa d'être comme ça, limite je mérite une médaille. Alors que pour moi, foutre la paix aux gens qui s'aiment entre adultes consentants et ne pas les juger sur leur sexualité et leurs sentiments, c'est pas "gentil", c'est juste... normal!
Inversement, l'homophobie, je ne peux pas, franchement. Je suis très contente pour la Madmoizelle qui témoigne qu'elle ait effectué ce cheminement intellectuel, et je suis d'accord que ça montre qu'une personne peut être homophobe et pas entièrement à jeter, mais je reconnais être très intolérante (pour le coup, le mot est juste) avec les homophobes. Je me suis un peu disputée avec mon mari à ce sujet, car l'un de ses potes cathos a tenu à plusieurs reprises des propos que je trouve répugnants au moment du débat sur le mariage pour tous. Je ne comprends pas qu'il soit ami avec lui, en fait, car je ne pourrais pas être amie avec quelqu'un ayant de telles positions. Mon mari, lui, désapprouve son point de vue sur ce sujet, mais trouve qu'il a des qualités qui font qu'il a malgré tout envie d'être ami avec lui. En discutant avec un ami gay de longue date, je me suis rendu compte qu'il était moins dur que moi vis-à-vis des homophobes. Je ne sais pas si c'est moi qui suis trop extrêmiste, ou si c'est mon mari et mon ami qui sont trop gentils... Enfin, chacun fait comme il le sent, mais c'est vrai que cela me pose question, tout ça...
S
salsifi
Guest
Comme d'autres, je suis un peu perplexe devant ce témoignage et les interventions pleines de paradoxes de cette Madz.
Déjà, elle indique qu'avec son copain, ils étaient du genre "beurk c'est dégueulasse quand ils croisaient un couple homo" et à côté de ça, ils font des sorties avec un couple de potes homo. Je capte pas.
Ensuite, on apprend, l'air de rien, qu'elle a eu une aventure lesbienne, mais que ça ne rentre pas du tout en compte dans son jugement car sans importance à ses yeux. Bon.
Ensuite, tout l'article vise les témoignages de personnes agressées en raison de leur orientation sexuelle parce qu'ils ont ou auraient "affichés leur tendances" (entre guillemets, parce que j'adhère pas à l'expression). Elle ne parle pas de l'homosexualité en général, ou alors sur son avis sur le mariage gay, ou autre. Non juste, ceux qui se font agressés.
Du coup, est-ce de l'homophobie, ou simplement ce genre d'attitude plus générale (et complètement naze) qui consiste à inverser les responsabilités, quelque soit le sujet ?
Pour moi, elle est (était ?) le genre de personne qui pense :
- Ben il peut pas se plaindre de s'être fait voler son téléphone neuf, il l'a sorti devant tout le monde dans le métro.
- Elle se plaint d'avoir été victime d'une agression sexuelle, mais bon, elle a été imprudente, elle avait bu avec lui avant.
- Elle s'est fait traiter de salope, mais t'a vu aussi comment elle était fringuée !
Bref, un peu mitigée...
Déjà, elle indique qu'avec son copain, ils étaient du genre "beurk c'est dégueulasse quand ils croisaient un couple homo" et à côté de ça, ils font des sorties avec un couple de potes homo. Je capte pas.
Ensuite, on apprend, l'air de rien, qu'elle a eu une aventure lesbienne, mais que ça ne rentre pas du tout en compte dans son jugement car sans importance à ses yeux. Bon.
Ensuite, tout l'article vise les témoignages de personnes agressées en raison de leur orientation sexuelle parce qu'ils ont ou auraient "affichés leur tendances" (entre guillemets, parce que j'adhère pas à l'expression). Elle ne parle pas de l'homosexualité en général, ou alors sur son avis sur le mariage gay, ou autre. Non juste, ceux qui se font agressés.
Du coup, est-ce de l'homophobie, ou simplement ce genre d'attitude plus générale (et complètement naze) qui consiste à inverser les responsabilités, quelque soit le sujet ?
Pour moi, elle est (était ?) le genre de personne qui pense :
- Ben il peut pas se plaindre de s'être fait voler son téléphone neuf, il l'a sorti devant tout le monde dans le métro.
- Elle se plaint d'avoir été victime d'une agression sexuelle, mais bon, elle a été imprudente, elle avait bu avec lui avant.
- Elle s'est fait traiter de salope, mais t'a vu aussi comment elle était fringuée !
Bref, un peu mitigée...
Je trouve cet article très intéressant car il m'a paru vraiment sincère et redonne un peu d'espoir dans la capacité de réflexion et de remise en question de l'être humain. Cette Madz est courageuse d'avouer son homophobie sur le site et d'oser dire "je me suis trompée, pardon". Honnêtement, je ne suis pas lesbienne mais lire que cette jeune femme accepte de changer sa façon de penser face à l'homosexualité doit redonner un peu d'espoir aux LGBT qui souffrent chaque jour de l'homophobie et aux hétéros, comme moi, qui luttent à leur niveau contre l'intolérance...
je me suis longtemps considéré comme homophobe du fait de mon éducation (l'homosexualité c'est le mal c'est satan..) cela ne fait que 2 ou 3 ans que je me suis rendue compte que non tout ca c'était du grand n'importe quoi en vrai je m'en moque de ce que sont les gens. parfois on reproduit juste un schéma famillial.
@Tonton Vladimir : Juste pour dire que si j'ai utilisé manipuler sans guillemets, c'était bien dans le sens de manipulation malsaine et non de légère manipulation dont beaucoup de personnes peuvent être capables pour draguer.
Évidemment, je ne dis pas que c'est arrivé à l'auteure (je n'en sais rien et ses messages ne laissent pas forcément penser cela), mais que la relation ait été homogenrée ou non, ça reste une possibilité.
Je dois avouer, j'ai interprété son histoire comme "je lui en veux de m'avoir éloignée de mon copain et de m'avoir fait risquer ma relation avec lui" et non comme "beurk beurk j'étais dans une relation avec une fille" car même quand elle a dit que ça ne lui a pas plu du tout, ça me semble juste sincère. J'ai déjà embrassé des mecs pour avoir envie de vomir après car ils ne m'attiraient pas en fin de compte.
Ce qui est gênant, en revanche, c'est que cette relation ait alimenté l'homophobie déjà existante chez son copain et je pense que l'auteure devra, progressivement, lui faire comprendre qu'être homophobe n'est pas acceptable et que si ça avait été un mec, ça aurait été le même problème. Parce que ça me semble très difficile de remettre en question son homophobie en laissant couler celle des autres ou en étant pas un minimum mal à l'aise par rapport à celle-ci.
Je veux dire, quand on pardonne les homophobes, on cautionne indirectement les micro-agressions et les agressions que subissent les personnes LGBTQ, surtout homosexuelles (mais on pourrait très bien parler de la biphobie, transphobie, etc.).
Si je peux me permettre aussi, j'ai été très mal à l'aise en lisant l'article et en me mettant à la place des amiEs homo. J'ai été plus ou moins dans cette situation, j'ai toléré des homophobes tenant des propos homophobes devant moi parce que c'était malgré tout des gens sympas, parce qu'il fallait bien avoir une vie sociale : c'est assez horrible.
Je ne sais pas comment se sont comportés l'auteure et son copain devant leurs amiEs, parce qu'ils peuvent très bien avoir eu une attitude plus hypocrite, mais ça me met super mal à l'aise de me dire que des gens avec qui on est censé être en sécurité participent activement à notre oppression.
Je ne sais pas si l'auteure a l'intention de parler de tout ça avec ses amiEs ni si elle en a parlé, mais je pense que ça pourrait être pas mal.
HS: Je ne suis pas dans la team-cookie parce que je pense qu'il faut touTEs déconstruire nos préjugés et nos systèmes oppressifs sans rechercher en priorité la récompense (je ne parle pas d'encouragements ni du fait d'avoir un message nous expliquant qu'on progresse et qu'on a bien agi sur un point, ça, ça permet de mieux savoir quoi faire) parce que le but principal c'est d'être unE humainE décentE qui agi en considération de l'autre. :-)
Je ne pense pas que ça soit condescendant de ne pas accorder de cookies, même si je trouve également que s'affirmer pas homophobes/pas biphobes/pas transphobes/pas racistes/pas sexistes est souvent hasardeux dans la mesure où notre système entier l'est et que presque tout le monde a déjà tenu des propos problématiques.
J'ai moi-même souffert de pas mal de misogynie internalisée, d'homophobie internalisée, de biphobie internalisée et j'ai tenu des propos racistes (whitesplaining principalement) et transphobes (pas de rejet, mais des méconnaissances, mauvaise utilisation des pronoms, etc.) en partie à cause de mon éducation, des mes privilèges, de la société, de l'école et de l'ignorance. Je pense qu'il y a assez peu de personnes qui peuvent se vanter de ne pas avoir eu à évoluer sur ces questions. Mais justement, c'est encore une raison qui me pousse à croire qu'on ne mérite pas vraiment de félicitations. Des encouragements, de l'aide, oui.
Évidemment, je ne dis pas que c'est arrivé à l'auteure (je n'en sais rien et ses messages ne laissent pas forcément penser cela), mais que la relation ait été homogenrée ou non, ça reste une possibilité.
Je dois avouer, j'ai interprété son histoire comme "je lui en veux de m'avoir éloignée de mon copain et de m'avoir fait risquer ma relation avec lui" et non comme "beurk beurk j'étais dans une relation avec une fille" car même quand elle a dit que ça ne lui a pas plu du tout, ça me semble juste sincère. J'ai déjà embrassé des mecs pour avoir envie de vomir après car ils ne m'attiraient pas en fin de compte.
Ce qui est gênant, en revanche, c'est que cette relation ait alimenté l'homophobie déjà existante chez son copain et je pense que l'auteure devra, progressivement, lui faire comprendre qu'être homophobe n'est pas acceptable et que si ça avait été un mec, ça aurait été le même problème. Parce que ça me semble très difficile de remettre en question son homophobie en laissant couler celle des autres ou en étant pas un minimum mal à l'aise par rapport à celle-ci.
Je veux dire, quand on pardonne les homophobes, on cautionne indirectement les micro-agressions et les agressions que subissent les personnes LGBTQ, surtout homosexuelles (mais on pourrait très bien parler de la biphobie, transphobie, etc.).
Si je peux me permettre aussi, j'ai été très mal à l'aise en lisant l'article et en me mettant à la place des amiEs homo. J'ai été plus ou moins dans cette situation, j'ai toléré des homophobes tenant des propos homophobes devant moi parce que c'était malgré tout des gens sympas, parce qu'il fallait bien avoir une vie sociale : c'est assez horrible.
Je ne sais pas comment se sont comportés l'auteure et son copain devant leurs amiEs, parce qu'ils peuvent très bien avoir eu une attitude plus hypocrite, mais ça me met super mal à l'aise de me dire que des gens avec qui on est censé être en sécurité participent activement à notre oppression.
Je ne sais pas si l'auteure a l'intention de parler de tout ça avec ses amiEs ni si elle en a parlé, mais je pense que ça pourrait être pas mal.
HS: Je ne suis pas dans la team-cookie parce que je pense qu'il faut touTEs déconstruire nos préjugés et nos systèmes oppressifs sans rechercher en priorité la récompense (je ne parle pas d'encouragements ni du fait d'avoir un message nous expliquant qu'on progresse et qu'on a bien agi sur un point, ça, ça permet de mieux savoir quoi faire) parce que le but principal c'est d'être unE humainE décentE qui agi en considération de l'autre. :-)
Je ne pense pas que ça soit condescendant de ne pas accorder de cookies, même si je trouve également que s'affirmer pas homophobes/pas biphobes/pas transphobes/pas racistes/pas sexistes est souvent hasardeux dans la mesure où notre système entier l'est et que presque tout le monde a déjà tenu des propos problématiques.
J'ai moi-même souffert de pas mal de misogynie internalisée, d'homophobie internalisée, de biphobie internalisée et j'ai tenu des propos racistes (whitesplaining principalement) et transphobes (pas de rejet, mais des méconnaissances, mauvaise utilisation des pronoms, etc.) en partie à cause de mon éducation, des mes privilèges, de la société, de l'école et de l'ignorance. Je pense qu'il y a assez peu de personnes qui peuvent se vanter de ne pas avoir eu à évoluer sur ces questions. Mais justement, c'est encore une raison qui me pousse à croire qu'on ne mérite pas vraiment de félicitations. Des encouragements, de l'aide, oui.
Non, c'est la même chose. La majuscule est utilisée pour diviser, c'est une solution souvent employée et je la trouve parfois plus pratique que l'utilisation de tirets ou de points. :-) (va savoir pourquoi dans la mesure où y a toujours les mêmes difficultés avec les mots en eux)
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