@Chat-au-Chocolat ton article de blog approfondit vraiment bien le sujet, merci beaucoup, je peux mettre des mots sur ce que je ressens maintenant!
Bon sang ce que ton discours me rassure et en même temps me fais peur...
Ça fait 8 mois que je suis dans la vie active en tant que psychologue. J’ai travaillé d’arrache-pieds pendant mes études entre stage plus cours plus taff... je pensais que le travail m’apporterait le réconfort, la sensation d’avoir bien réussi, qu’en tout cas elle nourrirait ma passion. Je me voyais vraiment comme quelqu’un qui allait trouver le bonheur dans sa carrière... la chute est brutale. Entre le peu de moyen, la direction, la frustration de ne pas être entendu à sa juste valeur (parce que faire « mmmm » tout le monde peut le faire, ça devrait pas prendre 5 ans d’etudes), un salaire qui ne vaut pas mon travail, la pression, et la solitude de la fonction... ben je pleure toutes les semaines. À quoi bon faire entre 38 et 45 heures par semaine, si pour qu’au final, on n’arrive même pas à faire correctement notre travail? Est-ce que c’est vraiment ça le but d’en la vie humaine? Passer 38 heures de chacune de ses semaines pendant 60 ans? J’en suis au point de me demander si j’ai vraiment fais ça parce que j’aimais ou parce qu’on m’a toujours mis dans la case de « celle qui écoute ».
Comme toi, j'écrivais énormément. Mon rêve, le vrai, c’est d'être écrivaine. Mais on est pas dans une société ou on peut manger ET rester à la maison écrire un roman.
Je trouve que le système broie la créativité et la spontanéité. On a d’autant plus de mal à partir d’un endroit vu qu’on sait que ce sera difficile de retrouver.
Honnêtement, je trouve ça vraiment dur.
Je crois qu'on est de plus en plus nombreuses à ne pas aspirer à ce schéma, mais pour l'instant, cela choque encore.Je n'aspire de toute façon pas du tout au mariage, crédit, maison, enfants