Merci pour cet article ! On ne parle pas assez de cette MST finalement assez courante, et on se prend souvent un vilain flippe quand on apprend qu'on l'a contracté.
Je profite donc de l'occasion pour écrire un petit message d'encouragement pour ceux et celles qui passeraient par là et seraient concerné-e-s par la question, puisque je m'y suis moi-même retrouvée confrontée et que je m'en suis sortie assez vite (et indemne!)..
Comme le raconte Bulle-violette, je me suis moi aussi retrouvée chez la gynéco après avoir remarqué quelques "boutons" anormaux dans ces zones là. Heureusement, je n'ai pas attendu trop longtemps (une dizaines de jours), ce qui m'a permis de prendre les choses en main assez vite. Le verdict et tombé, condylomes dus à un papillomavirus.. Bénins pour le moment, mais à traiter sans trop tarder sous peine de complications.
J'ai d'abord commencé un traitement par crème moi aussi, mais qui s'est révélé inefficace. Je suis passé ensuite au séances de brûlure à l'azote chez la gynéco : ça me faisais atrocement mal pendant la séance, puis plusieurs heures après, et le résultat était pas franchement à la hauteur de ce que j'endurais! au bout de quelques séances (à une semaines d'intervalle environ), ma peau était tellement abîmée que je ne les supportais plus du tout.
Elle m'a donc affirmé que le laser était la seule solution. J'ai insisté pour savoir s'il n'existait pas d'autre moyen, parce qu'il était quasi hors de question pour moi d'aller me faire brûler cette zone hyper intime et sensible d'une manière aussi violente. Elle me prescrit alors un produit à appliquer chez moi, en me préconisant de respecter scrupuleusement la fréquence d'application (une fois tous les 2 jours) pendant trois semaines, sous peine de n'avoir aucun résultats si je ne le faisais pas à la lettre. Dernier espoir avant l'opération au laser. Mais rebelote, le produit me faisait extrêmement mal à chaque application, et je n'avais donc pas du tout la force de m'en badigeonner la zone tous les deux jours.
J'ai donc choisi de prendre les choses autrement : je suis allée voir une psychologue homéopathe, avec qui j'ai réussi à identifier
pourquoi je gardais cette maladie, et
à quoi me servaient ces symptômes.. A partir de là, j'ai
pris la décision profonde de m'en débarrasser. J'ai établi mon propre protocole : une dose d'homéopathie, des masques d'argile sur la zone, des extraits de pépins de pamplemousse sur les condylomes, et un sérieux travail mental d'autodéfense (haha, ça fait un peu folle dis comme ça, mais je me répétais tous les jours en respirant "dégage virus de ****** " et je le visualisais en train de se barrer de là!).. j'ai continué à appliquer 2 ou 3 fois, quand je m'en sentais capable, le produit que la gynéco m'avait prescris.
En deux semaines, je n'avais plus rien ! La gynéco, quand je lui ai expliqué que je n'avais pas fait tout ce qu'elle m'avait dis, m'a affirmé directement et avant même de m'examiner, que ça n'avait pas pu marcher. Et pourtant, après examen, elle m'a confirmé que j'étais guérie. Et aucunes rechutes depuis 3 ans !
Bref, ce (un peu long) message juste pour rappeler que quand il s'agit de
votre corps, vous avez le droit d'adopter le traitement qui
vous convient le mieux.. comme pour la contraception, on essaye de faire entendre nos besoins, et on accepte pas tout n'importe comment si ça ne nous convient pas
Une fois en accord avec son corps, il me semble que n'importe quel traitement sera de toute façon bien plus efficace
Bref, tout ça aura duré trois mois, et un petit tour chez le psy m'aura permis de résoudre le problème en deux semaines.. Une solution éventuelle donc pour celles qui ne s'en sortent pas ! Et comme quoi, on fini par y arriver