@elodie94 en fait les méthodes naturelle peuvent fonctionner mais le cycle d'une femme peut avoir des variations en fonction de si tu es malades par exemple ou si tu stresses, etc. Du coup il y a des risques que cela ne fonctionne pas. Mais si tu es prête à assumer une grossesse en cas de dérapage, il n'y a pas de problème avec cette méthode. Elle est moins efficace à cause de ses variations c'est tout.
Perso je préfère le préservatif, au moins je suis sûr (jamais eu de craquage en plus de deux ans avec les manix sensitive, et aucune gêne non plus pour moi et mon chéri. On s'est habitué maintenant).
En effet, le cycle d’une femme peut fluctuer, que ce soit chaque mois ou de manière plus occasionnelle, mais justement, la méthode de la symptothermie se base sur l’observation quotidienne, ce qui fait que les données des mois passés ne sont pas pris en compte. On faisait ça au siècle dernier, avec la méthode des rythmes par exemple, mais ce n’est plus le cas. C’est pourquoi les méthodes naturelles sont aujourd’hui plus fiables.
Je suis encore en train d’étudier le sujet, donc je ne prétends en aucun cas tout savoir sur les méthodes de contraception naturelles. Par contre, d’après mes recherches préliminaires et d’après les témoignages que j’ai pu trouver en ligne, on dirait qu’il y a beaucoup de craintes infondées sur ces méthodes, et qu’à priori, elles ne sont pas autant risquées que ce que l’on croit (mais il faut être très rigoureuse, c’est certain). D’ailleurs, si je décide de sauter le pas en passant de la pilule à la symptothermie, je pense que j’utiliserais tout de même des méthodes barrières à côté, notamment pendant les périodes sensibles autour de l’ovulation. L’un n’empêche pas l’autre. L’avantage pour moi est d’éviter les effets secondaires de la pilule que j’ai précédemment citées.
Oui je comprends que c'est chiant d'être taxée de troll ou quoi, mais tu as des propos qui sont contradictoires aussi. À priori tu n'es pas si bien renseignée car toutes les pilules n'ont pas un effet anti nidatoire.
Le problème, c’est qu’on est très peu informés là-dessus. En vérifiant la notice de ma pilule, je n’ai pas trouvé d’informations à ce sujet, et mon médecin n’a jamais discuté avec moi des effets réels de ce médicament. Ça ne me posait pas de soucis il y a quelques années quand j’étais ado, mais j'aurais aimé être plus informée pour peut-être prendre d'autres décisions.
Tu as le droit de ne pas être pour l'ivg, c'est un choix et heureusement. Le truc c'est que mademoizelle se base sur des définitions issues de l'OMS, avec lesquelles tu n'es pas d'accord, mais qui sont celles légalement admis en France. Du coup quand on dit que tu véhicule des fausses informations, c'est par rapport à ça. Car on ne parle pas d'avortement légalement pour une pilule du lendemain ou la pilule tout cours quand elle agit sur la glaire (avec progestérone, full oestrogène c'est seulement sur l'ovulation que ça agit). Du coup dire que c'est de l'avortement, ça va à l'encontre de la définition dans la loi donc ça peut-être considérer comme des fausses infos et de la fake news. Le truc c'est que c'est souvent le discours des religieux aussi, donc tu ne peux pas nous empêcher de penser que c'est forcément relier. Il y a d'autres madz chrétiennes par ici mais elles ne font pas d'entraves et acceptent la définition légale.
Je n’ai pas dit que prévenir l’ovulation revenait à un avortement. C’est le fait d’empêcher la nidation qui pour moi, devrait logiquement être considéré comme un avortement (précoce), car ce qui compte ce n’est pas que l’embryon soit implanté ou pas, mais qu’il existe, tout simplement. Ce n’est pas la définition légale en vigueur, mais ce serait beaucoup plus logique. A partir du moment où il y a eu fécondation, un nouvel organisme humain (l’embryon) a été créé.
Mais tu as tout à fait le droit d'être contre pour toi. Juste de ne pas véhiculer des fausses idées. La plupart des jeunes femmes qui avortent sont déjà confronter à un parcours difficiles où on les culpabilisent (et c'est souvent ça qui traumatise, pas l'acte en lui-même).
La difficulté à accéder à l’ivg est un tout autre problème. Je ne vois pas en quoi partager des informations sur l’embryon, la fécondation, etc, et laisser les femmes décider en toute connaissance de cause entrave ce droit. Par contre, ne PAS partager ces infos, voire les cacher revient à faire de la propagande et à privilégier le droit à l’ivg au détriment des femmes et de leur droit à être au courant de tout ce qui les concerne.
Perso j'ai avorté à 23 ans, je ne regrette absolument pas ma décision. J'étais avec un homme qui me battait et me violer. Il m'a certes fortement suggérer d'avorter et je regrette de ne pas avoir plus prendre ma décision sans pressions mais j'aurais pris la même. Je ne suis absolument pas traumatisée.
Je suis désolée que tu aies eu cette terrible expérience et je suis contente que tu ailles mieux. Malheureusement oui, ça arrive de se voir forcée à avorter, et cela ne devrait pas se produire. Je suis contente que tu ailles mieux.
Quant à mes sources, @100drillon et @HellaSlytherin :
Pour toute recherche, je regroupe plusieurs informations trouvées sur plusieurs sites, dans des livres, dans des témoignages etc, et j’en fais une analyse complète. J’essaye de voir ce qui en ressort le plus, quels sont les organismes qui publient ces informations, et ainsi de suite. Le site sur la symptothermie n’est peut-être pas objectif, mais il est naïf selon moi de penser qu’on puisse trouver ne serait-ce qu’une seule source à 100% objective. D’où l’importance de toujours creuser et de faire un listing de tout ce qu’on peut lire sur un sujet précis. Le planning familial, par exemple, est loin d’être un organisme neutre. Donc le considérer comme « organisme externe » est trompeur.
Le 2e lien que j’ai posté dans mon message précédent est un compte-rendu de plusieurs dizaines d’études, ce qui me semble être plutôt une bonne chose.
Il n’y a aucun doute sur le fait que ce sont plutôt les organismes catholiques qui s’intéressent principalement à la contraception naturelle. Je ne connais pas exactement leurs croyances au sujet de la contraception, mais il me semble que les catholiques sont contre car pour eux la reproduction est nécessairement liée aux relations sexuelles, et à cause du potentiel effet anti-nidatoire, qui revient à un avortement très précoce.
En ce qui me concerne, j’estime que les relations sexuelles servent aussi à développer le lien entre un couple (marié). D’autant plus, le fait que nous ne soyons pas fertiles (du moins les femmes) 24h/7 prouve bien que ce n’est pas uniquement fait pour la reproduction.
Malgré tout, j’apprécie le fait que ces organismes étudient la contraception naturelle, ne serait-ce que pour tous les effets secondaires des autres contraceptifs qui peuvent gâcher la vie de certaines femmes, ce dont on entend de plus en plus parler.
@Dame de lotus :
Pour avoir étudié le fonctionnement du cerveau et le développement des addictions, je peux t’assurer que si, la masturbation peut bel et bien créer des dysfonctionnements, car elle change les voies neuronales. Le sexe est ainsi assimilé à l’individu plutôt qu’à une expérience à partager à deux. Dans notre société très individualiste actuelle, cela ne pose pas de problème, et est même vu comme quelque chose de positif. Je ne nie pas, par exemple, que la masturbation permette d’apprendre à connaitre son corps. C’est ça le principe, justement. On prend quelque chose qui a des effets positifs, et on lui appose l’étiquette de « chose positive » sans considérer les autres aspects de la chose en question. Sans chercher à peser les pour et les contre. Au final, tout dépend de ce qu’on estime être le plus important : les relations humaines, le partage et l’apprentissage à deux, ou au contraire, se focaliser sur soi-même, au détriment de l’autre.
Que tu considère mes propos comme de la désinformation, soit. Que tu souhaite « m’harceler » en contredisant tout ce que je poste, c’est ton choix.
Maintenant, ayant passé mes années ados sur les forums en ligne (et notamment les forums féminins), je constate à quel point mon avis s’est forgé par rapport à ce que j’y ai lu. Et quelques années plus tard, c’est à mon tour de « déconstruire » toutes ces informations que j’ai ingurgitées et considérées comme évidentes à l’époque, mais qui ne le sont plus du tout pour moi aujourd’hui.
Que ce soit les relations amoureuses, le sexe, l’avortement, la contraception, etc, mon avis a tellement évolué depuis, et à présent je me dis que j’aurais aimé avoir acquis ces connaissances plus tôt. Mais le fait d’avoir toujours été confrontée aux mêmes informations, aux mêmes « évidences » m’a grandement ralentie dans cette progression, dans ma réflexion. Je me revois encore il y quelques années seulement, stipuler fièrement « si je tombe enceinte, j’avorte ». Et bien oui, pourquoi se poser des questions ? Pourquoi vouloir réfléchir, quand depuis sa tendre enfance on nous a répété les mêmes choses ? (coucou Le Meilleur des Mondes).
Tu as le droit de ne pas être d’accord avec mes propos, ou d’avoir eu un cheminement inverse, mais je trouve cela assez inquiétant de ne même plus être encouragé à se poser des questions, débattre, et à partager ces doutes et ses réflexions, mêmes lorsque celles-ci sont contraires à l’avis majoritaire.
@Cococinulle :
C'est dans le livre que je lis actuellement sur les contraceptions naturelles que j'ai lu que le stérilet peut causer une inflammation de l'utérus. Apparemment c'est loin d'être systématique, mais cela peut se produire. Je vais faire plus de recherches là-dessus.
En ce qui concerne le Planning Familial (québécois ou français), je ne pense vraiment pas qu’il s’agisse d’un organisme neutre. Et je ne parle même pas de l’avortement, mais de manière générale.
Sinon, j’ai déjà parlé du risque abortif de la pilule précédemment (ou du stérilet). Que ce soit le fait de détruire « l’œuf fécondé » (c'est-à-dire le nouvel organisme humain créé au moment de la fécondation), ou l’empêcher de s’implanter dans l’utérus revient au-même. Ce serait plus logique à mes yeux que cela soit considéré comme un avortement précoce plutôt qu’un effet contraceptif, car on élimine ce nouvel organisme.