La culpabilité sexuelle - Le dessin de Cy.

[Morgane_Lrc]

Je comprends tout à fait... J'ai pas eu de chance dans mes expériences avant de connaître mon copain actuel (avortement, violence, viol, bref la grosse loose) du coup j'ai beaucoup de mal avec la sexualité... Au début je me forçais et puis ça a fini par me faire souffrir physiquement mais on en a parlé avec mon copain, ça a pris du temps et ça a été vraiment difficile. Ceci dit j'ai la chance d'avoir quelqu'un de très compréhensif et qui a fait l'effort de se mettre à ma place mais aussi de me dire comment il le vit de son côté, maintenant on se dit les choses et quand j'en ai envie on s'y met mais je sais que je peux dire stop quand je veux (et lui aussi) c'est ce qui est vraiment cool on le fait presque jamais mais au moins on est sûrs d'être sur la même longueur d'ondes et ça nous empêche pas d'avoir une vie parfaitement normale Je crois que je me fiche pas mal de savoir que mes ami•e•s ont une sexualité très active ou non maintenant, je suis sûre qu'on est tous très différents à ce niveau là aussi, y a pas de raison qu'il y ait une norme, le tout c'est d'être satisfait avec son/ses partenaire•s

 

[Lily Lou]

@Nine Neko

Spoiler: ne pas citer svp

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

 

[Mariecaro]

...pour commencer merci a Cy pour ses très bonnes planches qui me font rire et réfléchir...
j'apporte ma petite pierre a l'édifice des témoignages, car j'ai connu les 2 situations, la frustreuse et la frustrée...à 20 ans j'ai rencontré mon ex et nous sommes restés 15 ans ensemble, lui avec une forte libido, et moi pareil au début et rapidement on est tombé dans le "bon je m'y colle et dans 10 minutes dodo" nous en avons souffert tous les 2 car lui était frustré et moi je culpabilisait...et il y a 2 ans environ vu que nous étions arrivé a une fois/mois gros max, j'ai décidé d’arrêter la pilule (pour tout un tas de raisons hors sujet), et là, moi qui pensait ne pas avoir une libido de dingue, en quelques semaines après l'arrêt de pilule, j'était demandeuse tous les jours ou presque...depuis 2 ans maintenant, après changement de contraceptif (stérilet) et de mec, j'ai toujours une grosse libido, sauf que mon nouveau chéri non....ça a été dur au début car mon ego faisait de la résistance (c'est surtout que j'ai longtemps confondu amour et sexe )... et aujourd'hui c'est lui qui mène le tango puisque c'est lui qui est le moins demandeur des 2 et quand j'ai le feu aux f**** je lui demande gentiment s'il veut bien me rendre service et dans la négative ben je me débrouille tout seule...bref la seule règle, c'est qu'il n'y a pas de règle

 

[Camino]

Cy, je sais qu'on arrive un peu tard, mais moi et mon mec tenons à te remercier DU FOND DU COEUR pour cet article! On a eu un blocage de cet ordre là et on avait besoin de poser les mots sur ce qui nous arrivait. Ton article nous a ouvert la porte vers une longue discussion qui nous a permis de désamorcer la pression qu'on se mettait par rapport à nos rapports (haha).
(Mon mec tient particulièrement à te remercier. Il se mettait vraiment une pression de ouf et ton strip lui a fait un bien fou).

Des bisous!

 

[Cy.]

@Camino Hooooo Ça me touche énormément ! Merci d'avoir pris le temps de me le dire ! Et heureuse d'avoir pu vous aider un peu /o/

 

[Poulpée]

Je viens de voir passer ce sujet sur mon fil d'actu... J'ai toujours été la demandeuse. Je n'ai jamais été en couple long hélas (à part 2 ans au lycée, mais sinon c'est plutôt 4 mois...).
J'ai une libido très élevée depuis le début de ma vie sexuelle et, à 30 ans, elle est toujours autant présente. J'ai appris à l'éteindre quand je ne suis pas en couple. Mais cette frustration et cette culpabilité ont été mon quotidien. J'ai toujours beaucoup communiqué avec mes partenaires mais ça ne changeait rien (j'ai beau le prévenir, ils ne me croient pas vraiment...). Certains ont été plus doux dans leur rejet que d'autres mais tous ou presque m'ont mal jugé sur mes envies (une fille qui aime le sexe plus qu'eux = salope, oui oui, même pour le plus doux et le plus "ouvert"..).

Il y a presque 2 ans j'ai rencontré un amoureux qui a fait entrer son meilleur ami dans notre couple... et j'ai enfin pu me libérer et être moi-même dans ma libido ! Ce trouple n'a hélas pas tenu mais depuis que j'ai goûté à ce sentiment d'être enfin "comblée", je ne veux plus m'en passer.
Dernièrement j'ai été en couple avec un homme qui s'est dit avoir une libido importante.. qui s'est révélée bien plus petite (la libido, hein ^^) que prévue. Je me suis sentie piégée et trahie. Et évidemment, ça n'a pas fonctionné.

Depuis, je suis sur un site de rencontre où j'annonce la couleur dès le début et je sais que je ne serais heureuse que si je trouve un homme (recommencer un trouple me tente beaucoup, mais un couple est déjà si compliqué, à 3 on passe sur du level impossible..) qui a la même libido que la mienne. Car se faire traiter depuis 10 ans de monstre, de nympho, et flipper à l'idée de violer, ça suffit.