La religion, l'enfant que j'étais... et l'adulte que je suis devenue

K

katnissvsw

Guest
Je viens d'une famille catho clichée(surtout ma mère,mon père est plus pro choix même si j'ai l'impression qu'il y a un certain malaise), baptisée à 2 mois sans mon consentement évidemment.Je ne regrette pas puisque je suis encore catholique mais j'aurais aimé donner mon avis
Depuis toute petite, je suis obligée d'aller à la messe même maintenant que j'ai changé.
En effet, lors des manifs contre le PACS, ma mère m' y a emmené de force étant trop petite pour m'y opposer (je devais avoir 5-6 ans). Bref, j'ai passé toute l'école (j'avais un garçon musulman dans ma  classe et l'ambiance était plutôt à l'ouverture en mode : "on est tous enfant d'Abraham") et le collège (où c'était en mode il faut être charitable avec son prochain avec plein d'actions caritatives tout ça même si par contre anti choix niveau sexualité, contrôle des naissances )au privé qui était assez ouvert d'esprit .
Jusque là, j'étais restée pas mal anti choix même si j'avais toujours un goût prononcé pour le social.
J'ai passé mon lycée en public et là, (même si il n'y avait pas que des cathos avant ,on était assez majoritaires) j'ai appris à composer avec les autres et avec le recul, c'est comme ça que je suis devenue de plus en plus pro choix.
A un moment, j'ai envisagé l'apostasie car je ne supportais plus les anti choix mais j'ai décidé de rester car je les fais bien chier et me le font bien payer :sad:.
Ben,oui, les pauvres chéris  n'ont pas l'habitude de la contradiction ou en tous cas qui prend une telle ampleur comme le texte de Témoignage Chrétien  défendant NVB qui a tant été décrié par la droite et extrême droite (je n'arrive pas à voir l'original sur le site du journal lui même donc voilà un extrait)
 
M

Membre supprimé 116050

Guest
Merci pour cet article, - comme toujours - très bien écrit et dans lequel je me retrouve beaucoup...
J'ai moi aussi "subi" une éducation catholique: ma mère est croyante et mon père plus ou moins agnostique mais très attaché à ce qu'il appelle la tradition, et j'ai fait toute ma scolarité dans le privé catho. Problème, j'ai toujours été du genre à tout remettre en question, et le dieu chrétien, dès mes sept ans, n'était pour moi pas plus réel que le père Noël ou la petite souris. Évidemment, dans mon école jésuite des beaux quartiers de Paris, c'est très mal passé (d'autant que je montrais d'autres signes de différence), et je ne compte plus les fois où j'ai été réprimandée parce que j'exprimais des opinions anti-conformistes, refusais de faire les gestes comme le signe de croix ou de me plier à certains rituels (comme la confession). Ce refus de la religion a également créé des tensions avec mes parents, mais surtout avec ma grand-mère maternelle, très catholique et qui ne me portait déjà pas dans son coeur. J'ai été forcée à faire ma première communion, ma profession de foi et même ma confirmation, alors que j'avais treize ans, ce qui est il me semble un âge auquel l'on est en droit d'avoir ses propres opinions. En sortant de cette messe, j'ai dit clairement à mes parents que j'en avais ras-le-bol, que je n'avais jamais cru en quoi que ce soi-it et que je refusais dorénavant d'entendre parler de religion. Ils n'ont qu'à moitié respecté ce désir, puisque j'ai toujours été obligée d'aller à la messe pur les célébrations familiales, ainsi qu'à Noël et à Pâques, et qu'ils n'ont jamais voulu me mettre dans le public.
De simplement athée, l'adolescence m'a rendue violemment anti-cléricale, sentiment renforcé par ma découverte du féminisme et l'affûtage de ma conscience politique. Je ne compte pas le nombre de fois où, au lycée, je suis montée sur les tables pour défendre à grands cris le droit à l'avortement ou à la contraception (eh oui, mon établissement aurait pu faire figure de modèle pour la manif pour tous - mouvement qui, de ma part, n'aura jamais le droit à une majuscule). Il aura fallu que je parle de religion avec une de mes copines de la fac, qui est non seulement croyante et pratiquante mais surtout une des personnes les plus tolérantes et généreuses que je connais, pour que je nuance un peu mes positions. Je me suis rendu compte que les valeurs de respect de l'autre, de solidarité et d'altruisme en lesquelles je crois sont aussi celles du christianisme; simplement, la plupart des personnes avec lesquelles j'avais "discuté religion" par le passé, y compris, malheureusement, les mamans-cathé de mon enfance, ne les incarnaient pas. Je suis athée parce que je suis intimement convaincue qu'il n'y a pas de dieu ou de puissance supra-naturelle quelle qu'elle soit, mais j'essaie désormais de ne plus me crisper à chaque fois qu'une discussion porte sur le thème des croyances religieuses. Pourtant, les séquelles de cet aspect de mon éducation sont encore présentes, et je ne pense pas pouvoir rentrer de sitôt dans une église sans me sentir à la fois irritée et mal à l'aise... Une chose à retenir de tout ça: laissez les gens décider de ce en quoi ils veulent croire ou ne pas croire par eux-mêmes!
 
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Réactions : Pochemuchka-Lilou
1 Septembre 2014
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Ah la religion...
J'ai été baptisée petite puis à part 2-3 fois à l'Eglise avec mes grands-parents rien.
Je crois qu'à force ma mère n'est plus croyante et mon père je ne sais pas trop... Il sait beaucoup de chose sur la religion mais je crois que ça tient en partie de sa passion pour l'Histoire (surtout la période médiévale).

Au collège j'ai eu de gros problèmes d'insertion, d'acceptation de moi et de confiance. Je ne me sentais pas aimée de manière générale.
Un jour une amie de primaire m'a parlé du catéchisme où elle allait et étant curieuse (et à cette période plutôt sans opinion sur la religion) j'y suis allée.
Et je me suis beaucoup amusée!
Mais par dessus tout c'est l'idée que quelque part quelqu'un (invisible certes) était toujours là et me disait quoi que je fasse, dise ou pense qu'Il m'aimait inconditionnellement, qu'il me pardonnait et m'acceptait. C'était tellement bon, tellement rassurant.
Avec ma paroisse on a fait plusieurs pèlerinages (St-François d'Asisse en Italie ou Lourdes) et j'en garde un bon souvenir.
Le prêtre était un (très) vieux monsieur, très gentil et pour son âge plutôt ouvert. Puis en seconde il est parti à la retraite (à 80 ans il me semble! Et à contre-coeur je pense).
Il a été remplacé par un autre prêtre. Plus jeune, beaucoup moins ouvert avec une vision beaucoup moins moderne de l'Eglise.
Au lieu de faire des séances de discussions sur les Ecritures avec des questionnements sur le sens caché des textes ou inviter les protestants du secteur pour des repas ensemble le soir, il faisait des séances de prières ou de l'adoration de l'Esprit Saint. A partir de là j'ai arrêté d'y aller.
Je suis à la fac maintenant et tout va bien dans ma vie, je ne ressens plus ce besoin de soutien mais si jamais j'en ai besoin j'y retournerai sûrement (si je tombe pas sur un conservateur!)

J'ai fait ma 1ère communion, j'ai été confirmé et je ne le regrette absolument pas.
Quand je ne trouvais personne pour m'aider à aller mieux l'Eglise m'a donné des repères.
J'aimerai bien baptiser mes enfants pour leur donner une clé mais je n'exigerai pas plus d'eux! Tout comme mes parents l'ont fait.

Pour les différentes expériences que j'ai pu lire je pense que tout dépend de comment la famille joue la-dessus et de l'ambiance de la paroisse (conservatrice ou ouverte) et en effet ne pas forcer à y aller!
Et être croyant (catholique dans mon cas) ne veut pas dire qu'on dit Amen à tout ce que dit notre religion (le Vatican pour moi).
Je défends l'avortement et la contraception!
Même si j'estime que parfois un peu plus de moralité, respect, partage et pardon dans notre société ne ferait pas de mal.
Il faut critiquer pour avancer ;) (et l'Eglise je la critique régulièrement en cours, je suis étudiante en Histoire!)
 
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Réactions : Nastja
1 Mai 2007
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Paris
Merci pour cet article ! Et pour tous les témoignages en commentaires, j'aime beaucoup lire les témoignages sur la religion, d'autant plus que vous savez de quoi vous parlez, vous l'avez vécu, vous ne critiquez pas dans le vide.
J'ai un reproche (:fleur:) à faire @Marie.Charlotte   , c'est d'employer le terme "religion" qui est très englobant au lieu de "christianisme". Je trouve ça dommage parce que les amalgames sont vite faits :/ Par exemple dans l'Islam l'histoire de pêché originel, de confession, de culpabilité (et même d'abstinence !) n'est pas présente. Donc c'est d'une religion très précise dont tu parles dans l'article, et même si on la devine bien vite, beaucoup mettent les religions dans le même sac, et c'est un sujet dans lequel les termes sont très importants, beaucoup de gens disent tellement n'importe-quoi :sad:  !

Pour ma part j'ai une mère musulmane qui m'a toujours dit que Dieu existait. Je suis énormément reconnaissante de la manière dont elle s'y est prise, parce que pour elle la pratique forcée sans conviction personnelle n'a pas de sens, puisque faire quelque-chose en ne la comprenant pas/en ne voulant pas, c'est exactement comme ne pas le faire. Elle ne m'a forcé strictement à rien et a plutôt misé sur la réflexion, la discussion, l'information... Je ne mets en pratique une chose seulement si j'ai une révélation et que l'envie de le faire "vibre" en moi après méditation. La croyance ne m'a jamais quittée, mais cette année il s'est passé un nouveau "choc" et je suis passé du simple déisme à la religion, et je suis vraiment fière de l'approche très ouverte d'esprit que ma mère m'en a donnée.
 
Dernière édition :
1 Avril 2012
265
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Bruxelles
J'approuve totalement cet article !
Je me reconnais bien dans le "bon faut que j'invente un péché à confesser, vu que j'ai rien fait de mal ces derniers temps..." Du coup ça revenait à mentir, donc à pécher. Valait mieux pécher en inventant un péché, ou admettre n'avoir rien fait et passer pour vaniteux(se) ?
Hey, mais si ça se trouve il y a des gamins qui COMMETTENT des péchés exprès pour avoir quelque chose à confesser après ?

Et je me souviens d'avoir été carrément mal à l'aise lors de ma profession de foi, vu que je n'y croyais déjà plus.
Genre, la cérémonie ou tu dois déclarer devant tout le monde POURQUOI tu crois ! Bah si tu crois pas, tu dois encore mentir...
 
10 Août 2014
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42
dameandine.eklablog.com
Le rapport de la France à la religion me paraît très bizarre : une laïcité (quasi?) dogmatique et une pratique religieuse très traditionnelle.
En Belgique, les cours de religion sont au programme scolaire (religion au choix ou morale) mais parler de confession !? ça a vraiment une connotation très désuète pour les gens de ma génération - et les plus jeunes ne savent sans doute pas ce que c'est :d. Le témoignage de Marie-Charlotte ressemble à celui de mes parents (!), qui trouvaient déjà cela ridicule et qui s'inventaient des péchés pour ne pas être accusés d'orgueil...
Pour ma part, j'ai toujours été libre (père athée / mère croyante non pratiquante)... j'ai suivi avec enthousiasme le parcours catholique jusqu'à la confirmation. A 16 ans je me suis chamaillée avec mon prof de religion (je n'adhérais pas aux dogmes de l'infaillibilité papale et de la transsubstantiation) qui m'a dit 'soit tu es catholique et tu adhères aux dogmes catholiques, soit tu n'es pas catholique' - à partir de là je me suis dit chrétienne sans autre précision (le protestantisme et l'orthodoxie ne me paraissaient pas mieux).
En 2009, j'ai exploré assidûment l'islam (et pas mal pratiqué), en 2012, j'ai pris mes distances. Les propos de @clubmarsouin sont loin de ce que j'ai vu majoritairement... (mais heureusement il y a des exceptions!) La plupart des musulmans (à part quelques très bon-ne-s ami-e-s) que j'ai rencontré sont obsédés par le péché... S'ils boivent de l'alcool, ils culpabilisent, s'ils ont des relations sexuelles, ils culpabilisent, etc.

Désormais je distingue fermement foi et religion, je me définirais comme croyante œcuménique religieusement incasable. Je me nourris de tout ce que je veux (soufisme, christianisme, bouddhisme...). Les passages qui me plaisent pas, je les prends pas. Et je me fiche de ceux qui désapprouvent le syncrétisme.
ça ne me dérange pas qu'on transmette une religion aux enfants - transmettre ne veut pas dire imposer. Globalement, on se retrouve de toute façon à remettre en question ce qui nous a été transmis et à faire un tri en grandissant (pas seulement en ce qui concerne la religion) - c'est normal et inévitable.
Mais je suis très critique quant à la manière dont c'est transmis : y a pas grand chose de spirituel en fait.
 
31 Décembre 2012
25
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C'est marrant (enfin, pas vraiment marrant, mais frappant, plutôt) de constater que dans la majorité des cas, ce que vous assimilez comme des problèmes "liés à la religion", sont en fait des problèmes liés à la parentalité.

La religion en elle même, les dogmes qu'elle véhicule, les croyances qu'elle nécessite, etc, ce n'est pas vraiment le problème. Chacun peut se retrouver, ou pas, là dedans. Le problème, c'est que souvent, on ne laisse pas le choix à l'enfant, tout comme un parent qui participe à LMPT et qui endoctrine son môme de 6 ans à penser que l'homosexualité, c'est mal.

La religion, pour moi, c'est avant tout un partage de valeur : ne pas mentir, ne pas tricher, s'aider les uns les autres, être gentil avec son voisin, ne pas juger. C'est l'assurance que, toujours, de tout temps, quelqu'un t'aime, et t'aide. Et que tu n'auras jamais à être seul, si tu ne le souhaites pas.

C'est ce que je retrouve beaucoup dans les communautés que j'ai fréquenté jusque là. Le partage, le soutien, l'amour au premier abord. Des gens qui aident les autres, comme ça, gratuitement, parce qu'ils en ont besoin. Des gens avec qui tu peux avoir des débats de société, de politique, de sport etc... Parce que ce sont des gens qui ont du apprendre à penser par eux même.

Oui, parce que bon, un livre saint, quel qu'il soit, lu en intégralité, il dit tout et son contraire. Que ça soit au premier ou au 35ème degré. Pour pouvoir vivre selon les dogmes qu'on nous impose, aujourd'hui, dans notre société, il faut un minimum d'esprit critique et d'intelligence. Et je trouve que la lecture, et l'interprétation des écritures nous prépare tout à fait à cela.

Le problème soulevé, c'est celui de l'endoctrinement, du "tu dois faire ça", "tu dois penser ça", "tu n'as pas le droit d'être comme si ou comme ça". Et ce sont des injonctions qui sont bien plus sociales que religieuses, finalement. La religion n'est qu'un moyen supplémentaire, pour se construire comme la personne que nous, ou nos parents, veulent que nous soyons.

Au même titre qu'il faut être ouvert, et expliquer aux enfants que non, la société et les gens qui la composent ne détiennent pas toujours la vérité (slut shaming, homophobie, racisme, sexisme...), la religion peut être enseignée dès l'enfance, parce que c'est aussi un socle solide de réflexion, et de développement personnel. Mais il faut pour cela que ce soit fait intelligemment, sans culpabilisation, sans enjeux autres que le bonheur présent et futur de l'enfant.
 
15 Janvier 2014
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On devrait faire lire cet article à tous ces croyants qui croient normal d'accuser quelqu'un qu'ils ne connaissent parfois même pas d'être immoral, et qui se permettent de dicter à une personne la façon dont vivre sa vie...

J'ajouterais : la religion c'est comme un pénis. C'est ok d'en avoir un, et c'est ok d'en être content, mais c'est pas ok de le fourrer dans la gorge des autres sans leur consentement :lalala:
 
  • Big up !
Réactions : Leech et Mantiosa
1 Avril 2012
265
218
1 624
Bruxelles
emma-aima;4907954 a dit :
hoolahop;4903989 a dit :
J'approuve totalement cet article !
Je me reconnais bien dans le "bon faut que j'invente un péché à confesser, vu que j'ai rien fait de mal ces derniers temps..." Du coup ça revenait à mentir, donc à pécher. Valait mieux pécher en inventant un péché, ou admettre n'avoir rien fait et passer pour vaniteux(se) ?
Hey, mais si ça se trouve il y a des gamins qui COMMETTENT des péchés exprès pour avoir quelque chose à confesser après ?

Et je me souviens d'avoir été carrément mal à l'aise lors de ma profession de foi, vu que je n'y croyais déjà plus.
Genre, la cérémonie ou tu dois déclarer devant tout le monde POURQUOI tu crois ! Bah si tu crois pas, tu dois encore mentir...

Je résiste pas à citer le film Love Exposure, où un garçon dont le père est croyant (limite psychopathe à ce stade) commence à prendre des photos volées des culottes des filles afin de pouvoir le confesser XD C'est complètement loufoque comme film ^-^
Haha je connaissais pas du tout mais ça a l'air fun ! :d
 
8 Décembre 2012
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Les Témoins de Jéhovah, parlons-en. Moi je suis née dedans, et aujourd'hui bien contente de m'en être sortie.

Entre une dizaine d'heures de réunion par semaine, une autre dizaine d'heures de porte-à-porte, les études bibliques familiales à la maison, l'étude personnelle de la Bible, la préparation des réunions, les livres, les DVDs, et le fait que toute ta famille, tous tes amis, bref tous les gens avec qui tu es en contact depuis ta naissance (à l'exception des petits camarades de classe avec qui on te demande de ne pas lier trop de liens), tu es Témoin de Jéhovah à 100% ou tu ne l'es pas.

Beaucoup de ces gens-là sont des personnes très agréables (bien que globalement perchées), et la religion en elle-même m'a appris des valeurs qui aujourd'hui en tant qu'athée me tiennent toujours à coeur.

Mais je lui en veux tellement, pour ces 18 années d'endoctrinement, pour m'avoir volé un bout de ma jeunesse. Et ça n'a pas été simple de s'en aller, ça m'a bien pris cinq ans. Depuis trois ans que je respire, je me suis sentie grandir à une vitesse phénoménale.

Pour l'anecdote, tout a pris fin le jour où mes parents ont découvert que je n'étais plus vierge, et où l'on m'a fait asseoir devant quatre hommes de deux, trois, quatre fois mon âge, pour que je puisse leur raconter comment ça s'était passé, pourquoi c'était mal, pourquoi je devais me sentir fautive et humiliée, et pour finir me faire comprendre que (même si le fait que j'aie couché faisait de moi un déchet puant, à demi-mots) je pouvais toujours me repentir pour que Dieu m'accorde son pardon. Ce jour-là je me suis dit cours, et ne te retourne pas.

Je ne crache ni sur les Témoins de Jéhovah en tant qu'individus ni sur leur foi, mais leurs enseignements et leurs méthodes sont juste hautement toxiques. J'ai pu choisir de ne plus l'être en tant qu'adulte, mais je n'ai jamais choisi de l'être en tant qu'enfant.
 
Dernière édition :
24 Août 2014
8
4
54
De mon côté, j'ai été élevée avec la religion catholique. J'ai eu le baptême, l'éveil à la foi, le catéchisme, la première communion, l'aumônerie, la profession de foi, la confirmation, et un an en tant qu'animatrice d'aumônerie. En parallèle, mes parents, croyants pratiquants, n'ont jamais été très portés sur la morale façon Vatican (à sept ans, j'ai appris qu'il y avait des femmes qui n'avaient pas de chance et qui étaient nées avec un corps d'homme, et respectivement ; certes, c'était simplificateur, mais j'avais sept ans). Donc les principes que j'avais (et que j'ai toujours) restaient logiques et relativement détachés de ce qu'on peut lire dans une encyclique ayant trait, au hasard, à la sexualité.
Quand j'étais en Première ou en Terminale, je suis tombée sur un ensemble d'articles sur un blog. L'auteur avait placé un petit avertissement au début : les raisonnements exposés par la suite étaient susceptibles de rendre le lecteur athée (c'était l'objectif), donc si la perspective était trop terrifiante (il s'adressait principalement à un public américain), il valait mieux s'arrêter là. J'ai passé outre, j'ai lu, j'ai réfléchi, j'ai lu d'autres textes sur d'autres sites, j'ai encore réfléchi, et un jour je me suis rendu compte du fait que j'étais devenue athée. Ça avait tout à voir avec l'existence de Dieu et strictement rien avec les croyances spécifiques sur ce qui est moralement juste ou non.
Durant cette période, ma fringale pour les mythes et légendes et religions et croyances du monde et des époques s'est renouvelée (ma précédente période de ce genre datait de la primaire) et j'ai commencé à traiter le christianisme de la même manière que le reste. La perte de ma foi ne m'avait pas extrêmement choquée et n'a pas changé grand-chose à ma façon de vivre (à part une plus grande liberté mentale pour critiquer la hiérarchie catholique).
 

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