Non, dans l'industrie du sexe aussi l'absence de consentement c'est un viol.
L'actrice porno August Ames, retrouvée morte après avoir été harcelée en ligne
- Initiateur de la discussion Anouk Perry
- Date de début
Non, dans l'industrie du sexe aussi l'absence de consentement c'est un viol.
Les goûts et l'attirance sexuelle sont presque toujours influencés par des normes oppressives ; par contre, le sexe n'étant pas un droit, le refus en lui-même n'est pas oppressif.
Sans revenir sur la violence des réactions et son décès, je trouve aussi que le tweet n'aurait sans doute pas été envoyé s'il avait s'agit d'un mec hétéro qui ne mettait pas de préservatif (ce qui est déjà le cas de ses partenaires apparemment) donc iels baignent déjà tous dans un milieu pas complètement "safe" et rajouter de l'huile sur le feu en parlant de l'acteur qui a tourné dans des pornos gays c'était juste pas respectueux. Quel besoin de l'afficher sur Twitter ? Au pire tu envoies un sms ou un mail entre pros si tu as vraiment des raisons de penser qu'elle doit faire attention (plus que d'habitude) soit disant mais... c'était pas malin. Mais ça ne justifie pas non plus le torrent de haine qu'elle s'est pris, même si ce n'était pas le seul élément qui entrait dans son état suicidaire puisqu'elle était déjà malheureusement en dépression profonde avant cet incident.
@Cléo Peut-être que ce faisant elle essayer de trouver du soutien dans sa décision. Il ne faut pas oublier que les pressions dans ce monde du porno doivent être considérables et que le libre-choix n'est pas spécialement la valeur la plus respectée. Vouloir mobiliser twitter était peut-être son seul recours.
@Kettricken merci ! C'est tellement triste cette situation, moi-même très à gauche je me surprends à trouver l'appellation "sjw" presque pertinente 
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@PlumeRouge
Moi aussi, je commence à me dire qu'il y a certaines personnes que je classerais bien dans les SJW, alors que je suis rebutée par la plupart des gens qui utilisent ce terme.
Moi aussi, je commence à me dire qu'il y a certaines personnes que je classerais bien dans les SJW, alors que je suis rebutée par la plupart des gens qui utilisent ce terme.
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Je ne serais pas aussi catégorique que toi. 2 personnes concernées peuvent avoir un opinion différente sur ce qui est oppressif et ce qui ne l'est pas. Pour prendre mon exemple perso, je ne considère pas que dire du syndrome d'asperger est un handicap soit psychophobe, alors que d'autres aspies considèreront que c'est le cas.
@Princess Booty Sparkles Je ne parlais pas spécialement du fait de déterminer si un comportement ou un propos était oppressif. Quoiqu'on voit sur ce topic que oui, dans certains cas, ça peut se discuter.
Mais il y a aussi toutes les questions autour des mécanismes de l'oppression. Et des manières de rendre les choses plus justes. Tout le monde n'est pas d'accord là-dessus, et j'ia déjà vu des discussions coupées net par "tu n'es pas concerné donc tu n'as rien à dire". Alors qu'une personne non-concernée peut quand même avoir des idées sur comment rendre les choses plus équitables
Je ne parle pas ici de la majorité des commentaires, mais de certains cas vus, principalement sur twitter.
Par exemple, tu dis que c'est vrai même entre concerné. Mais si 10 personnes concernées jugent un propos non oppressif, et 1 le juge oppressif... La personne qui se sent oppressée à toujours raison ? D'un côté, je suis d'accord avec ça dans le cadre de relations personnelles (si on discute entre amis par exemple, et qu'il y a une personne que je sais très sensible sur un sujet, je fais attention). Mais dans le cadre d'un débat théorique, ça devient compliqué.
Par ailleurs, j'ai l'impression que la grille de lecture bourdeusienne "dominant-dominé" est la seule qu'on rencontre sur twitter. Et cela me gêne.
La sociologie est une science et de ce fait, il doit y avoir de la contradiction. J'imagine qu'il ya d'autres grilles de lecture des choses. Personnellement, je n'ai pas le temps ni les ressources de m'y intéresser mais je suis interpellée par le fait que je ne vois jamais d'autres grilles de lecture (à part l'alt-right qui en gros dit aux gens d'arrêter de chouiner, ce qui tu t'en doutes ne me convient pas non plus).
Je me rends compte que ce sont des questions délicates, c'est pour ça que j'avais mis mon propos en spoiler.
Je ne dis pas que les gens mentent sur leur sentiment d'oppression, et je comprends qu'il faille le prendre en compte. Je me demande simplement comment on parvient à la fois à faire ça et à discuter ouvertement de certains problèmes
Mais il y a aussi toutes les questions autour des mécanismes de l'oppression. Et des manières de rendre les choses plus justes. Tout le monde n'est pas d'accord là-dessus, et j'ia déjà vu des discussions coupées net par "tu n'es pas concerné donc tu n'as rien à dire". Alors qu'une personne non-concernée peut quand même avoir des idées sur comment rendre les choses plus équitables
Je ne parle pas ici de la majorité des commentaires, mais de certains cas vus, principalement sur twitter.
Par exemple, tu dis que c'est vrai même entre concerné. Mais si 10 personnes concernées jugent un propos non oppressif, et 1 le juge oppressif... La personne qui se sent oppressée à toujours raison ? D'un côté, je suis d'accord avec ça dans le cadre de relations personnelles (si on discute entre amis par exemple, et qu'il y a une personne que je sais très sensible sur un sujet, je fais attention). Mais dans le cadre d'un débat théorique, ça devient compliqué.
Par ailleurs, j'ai l'impression que la grille de lecture bourdeusienne "dominant-dominé" est la seule qu'on rencontre sur twitter. Et cela me gêne.
La sociologie est une science et de ce fait, il doit y avoir de la contradiction. J'imagine qu'il ya d'autres grilles de lecture des choses. Personnellement, je n'ai pas le temps ni les ressources de m'y intéresser mais je suis interpellée par le fait que je ne vois jamais d'autres grilles de lecture (à part l'alt-right qui en gros dit aux gens d'arrêter de chouiner, ce qui tu t'en doutes ne me convient pas non plus).
Je me rends compte que ce sont des questions délicates, c'est pour ça que j'avais mis mon propos en spoiler.
Je ne dis pas que les gens mentent sur leur sentiment d'oppression, et je comprends qu'il faille le prendre en compte. Je me demande simplement comment on parvient à la fois à faire ça et à discuter ouvertement de certains problèmes
@Tu as raison Honnêtement, j'ai appris plein de trucs sur twitter. Notamment grâce aux afro-fem. Les threads permettent d'exposer des opinions/histoires/... super intéressantes
Mias comme je disais, les positions sont tellement tendues depuis 2-3 ans...
Je suis à deux doigts de unfollow tous les militants de ma timeline pour ne plus suivre que des artistes, des gens dont j'apprécie l'avis cinématographique ou littéraire, des gens marrants.... bref de virer tous les callouts et les controverses de ma mon fil
Mias comme je disais, les positions sont tellement tendues depuis 2-3 ans...
Je suis à deux doigts de unfollow tous les militants de ma timeline pour ne plus suivre que des artistes, des gens dont j'apprécie l'avis cinématographique ou littéraire, des gens marrants.... bref de virer tous les callouts et les controverses de ma mon fil
@Princess Booty Sparkles Il faut vraiment voir ce qu'on appelle SJW.
Moi aussi, je me considèrais parfois comme une SJW. Parce que je veux lutter pour un monde meilleur et plus juste. Mais à force, j'ai fini par me dire qu'il y a réellement des gens qui vont prendre la moindre occasion pour harceler d'autres, sous prétexte qu'ils ont tenus une fois un propos potentiellement oppressif. Par moment, j'ai réellement l'impression de voir des bully de cour de récrée, qui se gargarisent d'être plus déconstruits et harcèle (jusqu'au suicide comme le montre l'article) d'autres personnes en toutes bonne consicence. Et c'est eux que je finis par appeler les SJW. Les autres, je les appelle les militants.
Une fois encore ,sur le militantisme oppressif, la vidéo de Laci Green sur la pilule rouge est intéressante.
Une fois encore, un des soucis avec le terme "déconstruit" est qu'il tue tout dialogue. Une personne n'est pas d'accord avec toi ? Elle n'est pas déconstruite et donc elle ne mérite pas qu'on écoute son avis.
Or de plus en plus, j'ai l'impression qu'être déconstruit, c'est avoir absorbé les éléments de langage du militantisme 2.0
Ma petite soeur, par exemple, se considère comme féministe. Mais elle ne lis pas grand chose en ligne là-dessus, elle n'est ni sur twitter ni sur Mad. Mais elle réfléchit à ses questions par elle-même. Et ben franchement, tu sens la différence !! Parfois, ses réflexions me gênent et on en parle, je suis loin d'être d'accord avec tout mais elle a le mérite d'avoir un avis qui lui est propre. Et c'est super enrichissant de discuter avec elle. Bien plus que de lire le 20 000ème callout sur twitter.
Si on prend l'exemple de la personne dont tu parles, je ne suis pas d'accord avec elle mais pour moi, avant de sauter aux conclusions et surtout de lui sauter à la gorge, il faudrait essayer de voir si c'est une personne qui a réellement réfléchit à ces questions ou pas. Si c'est pas le cas ,peut-être que une petite discussion lui ferait déjà voir d'autres manières d'envisager la question (et ça pourrait lui faire du bien, vu que la transphobie internalisée est blessante). Mais si il y a réfléchit ?
J'ai vu plusieurs vidéos de personnes trans qui étaient furieuse qu'on leur disent que leur transidentité n'était pas une maladie. Qu'ils avaient tellement souffert de disphorye qu'ils trouvaient totalement absurdes de dire que ça n'était pas une maladie. Et que d'ailleurs, c'était le fait que ça soit une maladie qui justifiait les aides d'état pour les transitions.
Je ne dis pas du tout qu'ils ont raison. Mais ils sont concernés, ils ont réfléchi à la question...
Tu peux ne pas être d'accord avec eux et dire qu'ils font de la merde, mais à mes yeux, dire qu'ils ne sont pas déconstruits et que donc leur avis n'est même pas à écouter ou à réfléchir, ça équivaut à les silencer et je trouve ça violent
@Tu as raison Ce sont les threads (suite de tweets) qui permettent d'apprendre des trucs. Et les sources quand elles sont données. Un thread avec plein de liens de sources dedans, et tu peux apprendre plein de trucs
Moi aussi, je me considèrais parfois comme une SJW. Parce que je veux lutter pour un monde meilleur et plus juste. Mais à force, j'ai fini par me dire qu'il y a réellement des gens qui vont prendre la moindre occasion pour harceler d'autres, sous prétexte qu'ils ont tenus une fois un propos potentiellement oppressif. Par moment, j'ai réellement l'impression de voir des bully de cour de récrée, qui se gargarisent d'être plus déconstruits et harcèle (jusqu'au suicide comme le montre l'article) d'autres personnes en toutes bonne consicence. Et c'est eux que je finis par appeler les SJW. Les autres, je les appelle les militants.
Une fois encore ,sur le militantisme oppressif, la vidéo de Laci Green sur la pilule rouge est intéressante.
Une fois encore, un des soucis avec le terme "déconstruit" est qu'il tue tout dialogue. Une personne n'est pas d'accord avec toi ? Elle n'est pas déconstruite et donc elle ne mérite pas qu'on écoute son avis.
Or de plus en plus, j'ai l'impression qu'être déconstruit, c'est avoir absorbé les éléments de langage du militantisme 2.0
Ma petite soeur, par exemple, se considère comme féministe. Mais elle ne lis pas grand chose en ligne là-dessus, elle n'est ni sur twitter ni sur Mad. Mais elle réfléchit à ses questions par elle-même. Et ben franchement, tu sens la différence !! Parfois, ses réflexions me gênent et on en parle, je suis loin d'être d'accord avec tout mais elle a le mérite d'avoir un avis qui lui est propre. Et c'est super enrichissant de discuter avec elle. Bien plus que de lire le 20 000ème callout sur twitter.
Si on prend l'exemple de la personne dont tu parles, je ne suis pas d'accord avec elle mais pour moi, avant de sauter aux conclusions et surtout de lui sauter à la gorge, il faudrait essayer de voir si c'est une personne qui a réellement réfléchit à ces questions ou pas. Si c'est pas le cas ,peut-être que une petite discussion lui ferait déjà voir d'autres manières d'envisager la question (et ça pourrait lui faire du bien, vu que la transphobie internalisée est blessante). Mais si il y a réfléchit ?
J'ai vu plusieurs vidéos de personnes trans qui étaient furieuse qu'on leur disent que leur transidentité n'était pas une maladie. Qu'ils avaient tellement souffert de disphorye qu'ils trouvaient totalement absurdes de dire que ça n'était pas une maladie. Et que d'ailleurs, c'était le fait que ça soit une maladie qui justifiait les aides d'état pour les transitions.
Je ne dis pas du tout qu'ils ont raison. Mais ils sont concernés, ils ont réfléchi à la question...
Tu peux ne pas être d'accord avec eux et dire qu'ils font de la merde, mais à mes yeux, dire qu'ils ne sont pas déconstruits et que donc leur avis n'est même pas à écouter ou à réfléchir, ça équivaut à les silencer et je trouve ça violent
@Tu as raison Ce sont les threads (suite de tweets) qui permettent d'apprendre des trucs. Et les sources quand elles sont données. Un thread avec plein de liens de sources dedans, et tu peux apprendre plein de trucs
@Princess Booty Sparkles Le truc avec Laci Green, c'est qu'elle a subit aussi un harcèlement de la part de son propre "camp" qui l'a menée à se rapprocher de gens considéré comme non-safe.
Pour le fait de dire que ceux qui harcèlent sont d'office exclues du féminisme, je ne suis pas d'accord. Pour moi, c'est une manière de se voiler la face et de se mettre toujours dans le camp des "bons". C'est comme pour le gamer gate. A chaque fois qu'un mec qui se revendiquaient du gamer gate allaient trop loin, le reste du mouvement disait qu'ils ne faisaient pas réellement partie du gamer gate, quoiqu'ils en disent. Et les féministes leur avaient fait remarquer à juste titre que si tellement de gens qui se revendiquaient du gamer gate faisaient de la merde, fallait peut-être que le gamer gate se remette en question, même s'ils ne les considéraient pas comme faisant partie du mouvement.
Donc oui : on peut être féministe et harceleuse. Sinon, on considère que le féminisme, c'est le camp des "gentils" avec toutes les dérives que ça implique. Comme ces mecs anti-capitalistes qui, comme ils sont anti-capitalistes, refusent d'entendre qu'il peut y avoir du sexisme et autre dans leur mouvement.
Pour les call-outs, je suis très partagées. Oui il faut protéger les victimes potentielles. Mais réellement, il y a des fois où ça va loin. On reproche à des gens leurs amitiés par exemple. On en revient à un discours de concours de pureté.
Et même si on considère les callout comme utiles... ben je les trouve pas intéressant à lire. Comme je disais, je préfère discuter avec ma soeur qui se fait ses idées seule dans son coin et qui a le mérite de ne pas donner dans le prêt-à-penser.
Effectivement, le mec dont tu as parlé avait l'air d'un cas particulier. Différent de ceux que j'ai rapporté.
Pour le fait de dire que ceux qui harcèlent sont d'office exclues du féminisme, je ne suis pas d'accord. Pour moi, c'est une manière de se voiler la face et de se mettre toujours dans le camp des "bons". C'est comme pour le gamer gate. A chaque fois qu'un mec qui se revendiquaient du gamer gate allaient trop loin, le reste du mouvement disait qu'ils ne faisaient pas réellement partie du gamer gate, quoiqu'ils en disent. Et les féministes leur avaient fait remarquer à juste titre que si tellement de gens qui se revendiquaient du gamer gate faisaient de la merde, fallait peut-être que le gamer gate se remette en question, même s'ils ne les considéraient pas comme faisant partie du mouvement.
Donc oui : on peut être féministe et harceleuse. Sinon, on considère que le féminisme, c'est le camp des "gentils" avec toutes les dérives que ça implique. Comme ces mecs anti-capitalistes qui, comme ils sont anti-capitalistes, refusent d'entendre qu'il peut y avoir du sexisme et autre dans leur mouvement.
Pour les call-outs, je suis très partagées. Oui il faut protéger les victimes potentielles. Mais réellement, il y a des fois où ça va loin. On reproche à des gens leurs amitiés par exemple. On en revient à un discours de concours de pureté.
Et même si on considère les callout comme utiles... ben je les trouve pas intéressant à lire. Comme je disais, je préfère discuter avec ma soeur qui se fait ses idées seule dans son coin et qui a le mérite de ne pas donner dans le prêt-à-penser.
Effectivement, le mec dont tu as parlé avait l'air d'un cas particulier. Différent de ceux que j'ai rapporté.
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