L'amour, c'est pas pour moi... malgré ce que m'enseigne la pop culture

[Mad_Summers]

Je dois dire que je suis partagé entre l'envie d'être en couple, d'avoir un partenaire de vie et de l'autre me dire je suis pas si mal seule, je peux faire ce que je veux...
J'ai l'impression que je m'oblige à chercher quelqu'un alors qu'au final je suis pas sûr d'en avoir envie. 
Je sais pas trop où j'en suis, quand je repense à ma dernière rupture je me rend compte que je l'ai toujours en travers de la gorge alors que c'était il y a presque 2 ans. Donc j'imagine que pour "le rapport investissement émotionnel/ résultats", c'est un peu compliqué quoi.

 

[Karrie788]

Ça aurait été intéressant de pousser un tout petit plus l'article pour parler des personnes asexuelles aussi.
Et de leur lutte difficile pour faire reconnaître l'asexualité comme une orientation sexuelle comme une autre.

(c'est le A de LGBTQIA, la version longue de LGBT)

Évoquer la pression (familiale, sociale, médiatique, politique aussi avec les lois sur le mariage (mariez vous, c'est bon pour vos impôts blablabla)) à l'amour, au sexe (et quand même surtout à la relation monogame hétéro faut le rappeler aussi...) c'est cool, parler des luttes politiques qui ont lieu à ce propos, ça peut être chouette aussi!

C'est une problématique que rencontrent beaucoup d'asexuels oui, même si ça ne s'y limite pas !

En tout cas MERCI, j'en ai par-dessus la tête d'être bombardée de messages via les médias, la famille, les amis etc. qui cherchent à créer un problème là où il n'y en a pas.

Je suis célibataire, j'ai personne dans ma vie, j'ai un grand panel d'amis qui m'apportent déjà tout ce dont j'ai besoin dans ma vie de louve solitaire, l'amour, très peu pour moi, merci.

Non pas que je sois "anti-amour", si quelqu'un arrive à me retourner la tête et les hormones, pourquoi pas, mais honnêtement c'est pas ma priorité.

1) Si ça arrive : très bien.
2) Si ça n'arrive pas : très bien.

 

[Kyubey]

Je me sens moins seule, j'ai beau savoir que jamais je ne fonderais une famille avec quelqu'un et qu'être en couple ne me satisfait pas je me sens mal par rapport au regard des autres et c'est bizarre parce que si quelqu'un est malheureux en amour je suis très triste pour lui/elle (même dans les films, si il n'y a pas de happy end ça me rend triste) alors que si c'est moi, ça me fait rien... mais ça doit être parce que je sais que moi je ne cherche pas l'amour.

Par contre le sexe, oui

 

[clarybulle]

C'est cool parce que cet article me remet complètement en question. En fait depuis que je suis en couple (tout premier copain et 2 ans de relation) je trouve ça trop merveilleux, genre je pourrai pas supporter d'être célibataire, etc. Et du coup j'étais trop condescendante face aux gens qui sont célibataires ou qui ne cherchent pas l'amour ._. Je ne leur ai jamais fait de réflexion/critique etc. mais à chaque fois je pensais "olala, elle/il a jamais été en couple", "c'est chaud d'être célibataire à cet âge là", etc. Et comme l'a dit une madz plus tôt mon mode de vie ne doit absolument pas s'appliquer à celui des autres, et je n'ai pas le droit de juger les personnes qui font des choix différents des miens.

Donc voilà, je ne me reconnais pas dans l'article mais j'aimerai remercier la madz qui l'a écrit parce que ça me permet de me remettre en question, et ça m'évitera à l'avenir de juger des personnes sur leur vie amoureuse  Ca permet de se rendre compte de ses erreurs et c'est vraiment chouette !

(ah oui, je n'ai jamais dit d'une personne qu'elle était frustrée sexuellement ou un truc du genre, je le précise  )

 

[ju_com]

Héhé ! Je tiens à apporter mon témoignage ! Je ne commente pas souvent mais pourtant cette fois-ci...
J'étais exactement dans cette situation jusque le big love ne me tombe dessus. M'ayant valu des tonnes et re-tonnes de malheurs (surtout), je ne sais pas ce que j'aurais préféré. Dans ma vie aujourd'hui, c'est ma priorité (j'ai un peu honte d'ailleurs, j'ai l'impression de me trahir...), mais je me dis que si la vie et le hasard n'avaient pas été tels, je serais encore dans cette situation... et ce serait sans doute aussi bien !
On est jamais à l'abri d'un bon retournage de gueule (l'amour c'est sournois), mais sans cela, je te soutiens à 1000%, ce n'est PAS une nécessité. (Pour beaucoup).

Commentaire vague et bordélique. Scouzy.

Pourquoi il n'a y a pas de bouton "j'aime" sur les commentaires ?

Completement d'accord avec ette madmoiZelle.
J'ai toujours été une nana super ouverte, m'assumant entierement, papillonnant beaucoup et me disant que j'ai toute la vie devant moi pour m'enfermer dans une relation.
Et pui BIG BAM BOUM ca m'est tombé dessus sans que je ne m'y attende le moins du monde.
Et depuis je suis heureuse, et au final plus que je ne l'etais avant. Parce que oui c'est KIFFANT de savoit que l'on est aimée, kiffant de savoir qu'on est la personne la plus important pour quelqu'un. Je deviens cul-cul, mais moi j'aime etre amoureuse, et j'ennuie les autres. NA.

 

[Hawley]

Héhé ! Je tiens à apporter mon témoignage ! Je ne commente pas souvent mais pourtant cette fois-ci...
J'étais exactement dans cette situation jusque le big love ne me tombe dessus. M'ayant valu des tonnes et re-tonnes de malheurs (surtout), je ne sais pas ce que j'aurais préféré. Dans ma vie aujourd'hui, c'est ma priorité (j'ai un peu honte d'ailleurs, j'ai l'impression de me trahir...), mais je me dis que si la vie et le hasard n'avaient pas été tels, je serais encore dans cette situation... et ce serait sans doute aussi bien !
On est jamais à l'abri d'un bon retournage de gueule (l'amour c'est sournois), mais sans cela, je te soutiens à 1000%, ce n'est PAS une nécessité. (Pour beaucoup).

Commentaire vague et bordélique. Scouzy.

Pourquoi il n'a y a pas de bouton "j'aime" sur les commentaires ?

Ici on appelle ça les big-ups ! Tu peux cliquer sur "big-up" sur les posts que tu as aimé, c'est le même principe.

 

[ahlacatin]

Non! 
Décidément non ! Personne ne peut aimer la saison 9 de Scrubs! 

Cette série est un chef d'oeuvre mais la dernière saison puduschnek ! 

Et pour en revenir au reste du sujet:
J'ai trouvé intéressant le fait que tu dises que les célibataires sont rpz comme des pauvre nénéttes déprimé (je résume grosso merdo) et qui sont vu comme des vilaines, même méchante ++ … Et puis comme j'écris quelques petites histoires j'ai toujours mis un point d'honneur à ce que mon héroïne soit une badass qui a pas de copain et qui le vit drôlement bien, même si il lui arrive d'être adulé, ET même si moi-même j'ai toujours été bercé par les happy ends et que j'adore quand y'en a …j'avoue . Pourtant quand j'écris, j'ai pas envie que ça soit aussi simple et joyeux pour mon héroïne… J'dois faire partir de ces écrivains (le mot est trop fort pour moi mais utilisons le!) qui maltraite leurs persos pour le bien de leur cerveau déganté  .

 

[Cordaelya]

Merci pour cet article dans lequel je me reconnais.. beaucoup.

Je suis moi-même célibataire depuis un certain temps et les gens, de façon général, me font sentir que ma situation n'est pas normale.
Aux réunions de famille, je suis la seule célibataire (et je l'assume, vilaine fille que je suis!) et tout le monde ne cesse de me répéter "T'es toujours célibataire?! T'inquiète pas, un jour tu trouveras l'homme de ta vie".

1/ Est-ce qu'on périme au bout d'un certain temps de célibat ? Parce que c'est vraiment l'impression qu'on me donne.
2/ Qui vous a dit que je m'inquiétais ?

Il y a un idéal du couple qui fait que la société nous donne l'impression que nos vies ne valent la peine que lorsque l'on est en couple. Désolée mais je préfère être seule que mal accompagnée* et je ne vois pas le célibat comme une tare !

Je ne suis pas une réfractaire de l'amour, j'ai même un côté fleur bleue, mais je considère pas ça comme ma priorité. Si ça me tombe dessus très bien, mais j'irais pas courir après l'amour pour autant.

* Phrase hyper bateau je sais mais, quand je vois ce que certaines personnes supportent de la part de leur moitié et, qu'elles ne disent rien ne voulant pas se retrouver seule, je me dit que cette phrase prend vraiment tout son sens !

 

[MorganeGirly]

Ça aurait été intéressant de pousser un tout petit plus l'article pour parler des personnes asexuelles aussi.
Et de leur lutte difficile pour faire reconnaître l'asexualité comme une orientation sexuelle comme une autre.

(c'est le A de LGBTQIA, la version longue de LGBT)

Évoquer la pression (familiale, sociale, médiatique, politique aussi avec les lois sur le mariage (mariez vous, c'est bon pour vos impôts blablabla)) à l'amour, au sexe (et quand même surtout à la relation monogame hétéro faut le rappeler aussi...) c'est cool, parler des luttes politiques qui ont lieu à ce propos, ça peut être chouette aussi!

MadmoiZelle a récemment parlé d'asexualité dans plusieurs articles :
http://www.madmoizelle.com/asexualite-temoignages-croises-165164
http://www.madmoizelle.com/journee-asexualite-26-avril-163115

Plus anciennement aussi :
http://www.madmoizelle.com/peggy-sastre-no-sex-13882

Là je pense que le propos n'était justement pas l'asexualité (en mode "je suis faite comme ça, c'est tout") mais plutôt les priorités de vie ("pourquoi est-ce que l'amour du couple serait obligatoire dans une vie, qu'on soit sexualisé ou non?").

Sinon pour celles que ça intéresse, ya un bouquin qui m'avait vraiment ouvert les yeux sur "la propagande de l'amour", c'est L'invention de la culture hétérosexuelle de Georges-Louis Tin qui évoque abondamment la question de l'amour priorité numéro 1 comme une construction culturelle.

"De nombreuses civilisations, ainsi que les sociétés occidentales du passé, se sont davantage préoccupées d’autres enjeux culturels : célébration de personnages héroïques ou d’événements hors du commun, méditations sur les saisons, observations sur la réussite, l’échec ou la précarité des cycles agricoles, histoires de famille (dans lesquelles l’amour joue un rôle restreint, lorsqu’il n’est pas complètement absent), études ou élaborations de traditions religieuses ou politiques"

Pour lui, l'amour comme objectif ultime de l'individu était une manière de contrôler les gens et notamment les femmes en leur vendant un idéal suprême, quelque chose qu'elles devraient forcément souhaiter et pour lequel, donc, elles pourraient tout abandonner (pouvoir, indépendance etc.). En effet, si le vrai bonheur humain, ce qui est indispensable pour avoir une vie réussie est l'amour et que d'autres ambitions pourraient le faire perdre (par exemple faire peur aux hommes en étant trop riche, trop ceci ou trop cela, ou encore prendre trop de risques sociaux en s'exprimant trop ouvertement), il vaut sûrement mieux abandonner ces ambitions pour pouvoir garder l'amour.

Le bouquin était un de premiers à traiter en détail du sujet et mérite donc d'être approfondi mais personnellement, il m'a vraiment fait réfléchir sur la position de l'amour du couple comme "enjeu final".

Après je suis d'accord que c'est bien triste si on n'aime personne mais une soeur, une meilleure amie, un cousin, une grand-mère etc., ça peut être très cool aussi!

 

[greyA]

Sinon, les personnes qui sont plutôt du genre pas amoureuses, qu'elles soient asexuelles ou non, se nomment généralement des aromantiques. :-)

Donc voilà, ça existe et ça a toujours existé, même sur le long terme et c'est pas un frein au bonheur.

 

[Pommvert]

Article très intéressant

Je suis actuellement en couple et amoureuse, et j'aime vraiment être en couple. J'adore le sentiment de compter énormément pour quelqu'un qui compte énormément pour moi.

Mais pour autant, je suis aussi très énervée de voir que c'est la voie obligée qu'on impose à chacun. Comme si on ne pouvait pas être heureux en étant célibataire.

Ca me fascine autant que l'espèce de mythe du travail génial ou du compte en banque bien rempli. Comme s'il n'existait qu'une voie pour accéder au bonheur et à la plénitude, pfff.

 

[Clemence Bodoc]

Merci pour cet article dans lequel je me reconnais.. beaucoup.

Je suis moi-même célibataire depuis un certain temps et les gens, de façon général, me font sentir que ma situation n'est pas normale.
Aux réunions de famille, je suis la seule célibataire (et je l'assume, vilaine fille que je suis!) et tout le monde ne cesse de me répéter "T'es toujours célibataire?! T'inquiète pas, un jour tu trouveras l'homme de ta vie".

1/ Est-ce qu'on périme au bout d'un certain temps de célibat ? Parce que c'est vraiment l'impression qu'on me donne.
2/ Qui vous a dit que je m'inquiétais ?

Il y a un idéal du couple qui fait que la société nous donne l'impression que nos vies ne valent la peine que lorsque l'on est en couple. Désolée mais je préfère être seule que mal accompagnée* et je ne vois pas le célibat comme une tare !

Je ne suis pas une réfractaire de l'amour, j'ai même un côté fleur bleue, mais je considère pas ça comme ma priorité. Si ça me tombe dessus très bien, mais j'irais pas courir après l'amour pour autant.

Je suis absolument d'accord avec toi. L'idée de "péremption" est de plus en plus envahissante. Je vais avoir 27 ans mais ça fait un moment que je me suis sérieusement posé la question de si je voulais avoir des enfants ou non... 

Et ça fait un moment que je me suis dit : non.
 
Je me vois bien en adopter, si j'ai les moyens, un niveau de vie élevé et que je peux me permettre d'adopter des enfants (ou d'en héberger en placement familial) pour leur offrir des études, des vacances, des sports, des activités, oui, ça, je pense que je kifferais. 

Mais tout le côté grossesse-pouponnage-transmettre mon patrimoine génétique (honnêtement il est un peu pourri, donc je ne vois pas l'intérêt !), ça ne me tente pas du tout. 

Pas de contrainte "horloge biologique" = "pas d'urgence". Donc "être en couple" est bien le cadet de mes soucis. Mais socialement, ça devient de plus en plus dur de l'assumer, je sens que j'entre dans une période de "justification". 

Et surtout, je suis très mauvais conseil auprès de mes amies célibataires qui elles, flippent vis à vis de leur 'horloge biologique'. Je ne saisis pas du tout le problème, donc je ne comprends pas du tout leur stress... 

1) Si ça arrive : très bien.
2) Si ça n'arrive pas : très bien.

\o/ \o/ \o/    

Pas mieux.