@May ,comme je l'ai dit dans mon dernier message,de la même manière que les hommes qui se conduisent correctement,les médecins qui se maltraitent pas leur patient-e-s n'ont pas à se sentir concerné-e-s. On pourra me reprocher de généraliser quand les maltraitances médicales seront commises par une minorité de médecins et ne seront que des cas isolés. Ce n'est pour l'instant pas le cas.
Tu veux parler de la confiance médecin/patient??? Comment veux-tu que les gens aient confiance??? Entre les touchers pratiqués sans consentement sous anesthésie (ou dans le coma comme cette pauvre femme qui a subi pléthore de touchers rectaux et vaginaux par plusieurs étudiants alors qu'elle allait mourir dans les heures ou jours qui venaient) à fin de formation,les médecins/infirmier-ère-s qui se vantent de se moquer voire insulter les patient-e-s plus ou moins derrière leur dos ou pendant qu'ilselles sont sous anesthésie parce que" c'est de l'humour noir,il faut bien relâcher la pression et de toute façon,les patient-e-s n'entendent pas",les déshabillages plus ou moins nécéssaires sans considération pour la pudeur qui diffère selon les personnes,le paternalisme d'un certain nombre de médecins notamment en gynécologie etc... Tu m'excuseras d'être méfiante et de ne pas me faire suivre.
Le pire de tout ça,c'est que je ne crois pas du tout que les les médecins qui maltraitent leurs patient-e-s d'une façon ou d'une autre aient de mauvaises intentions. Je ne pense pas qu'ils aient l'intention de leur nuire ou de les humilier. Si ça arrive,c'est le fait d'une minorité du coup. Simplement,que par faute de temps ou pour se protéger émotionnellement (notamment à l'hopital où ellesils côtoient la souffrance et la mort tous les jours)beaucoup d'entre elleseux se réfugient dans le côté purement technique en mettant de côté l'aspect humain. Du coup,un certain nombre de patient-e-s ont l'impression d'être traité-e-s comme des morceaux de viande.
Pour les touchers sous anesthésie par exemple,c'est évident que ces médecins veulent "seulement" former les étudiants et que puisque les patient-e-s ne souffrent pas puisque sous anesthésie,ellesils se disent que tout le monde y gagne. Sauf qu'ellesils oublient deux choses:le fait que la loi est très claire là dessus et que le corps des patient-e-s ne leur appartiennent pas.
On pourrait dire,comme je l'ai déjà vu" que "trop d'informations tuent l'information" et d'une certaine manière,c'est vrai parce que ça déteriore les relations entre médecins et patient-e-s. Cependant,se mettre la tête sous le sable en préférant ne pas savoir ne permet pas d'améliorer quoique ce soit. L'ignorance n'est jamais une bonne chose.
Je pense qu'il y a un sacré souci de communication:entre les gens comme moi qui du coup choisissent de ne pas se faire suivre et les médecins qui d'un côté se voient cloués au pilori et de l'autre ne voient rien de mal à ces pratiques.
Je ne doute pas du fait que des messages comme les miens ne sont pas agréables à lire pour les personnes concernées mais vu l'ampleur des maltraitances dénoncées,je pense qu'il serait plus efficace pour la médecine en général de faire son examen de conscience et de changer ce qu'il faut changer quand c'est possible.