@Mrs Carter @adita @Fab On me répond souvent que toute initiative féministe est à encourager, puisqu'il est encore très difficile de faire passer ce genre de messages, surtout qui puisse générer un tel retentissement.
Le problème ici, c'est que ce n'est pas juste Emma Watson qui parle. C'est une ambassadrice de l'UN. Ce n'est pas juste l'actrice qui s'exprime. C'est une représentante d'une organisation internationale.
Emma Watson n'est pas là juste pour défendre sa vision du féminisme en tant qu'actrice, que femme, qu'individu, comme Beyoncé le fait dans son dernier album, ou bien Ellen Page dans ses interviews, ou bien Ngozi Adichie dans son bouquin, ou un(e) twitto(a) anonyme. Elle s'exprime au nom d'une structure mondiale et officielle, censée faire office de repère pour la communauté internationale et diffuser des valeurs pour améliorer les relations entre les êtres. Et le message que diffuse une organisation internationale ne mentionne pas des choses indispensables, telles que l'intersectionnalité, encore une fois. Des choses qui doivent être considérées comme faisant partie intégrante de la définition du féminisme. Le féminisme, dans un monde globalisé avec un tel historique (colonisation, esclavage, et la hiérarchie raciale qui s'ensuit) DOIT IMPERATIVEMENT prendre en compte cela.
Sinon, quand est-ce qu'on aborde ces sujets ? Pourquoi ces sujets sont-ils systématiquement vus comme "secondaires" alors qu'ils concernent la majorité des personnes de ce monde ? Comment on sensibilise les "masses" ?
C'est justement lors de ce genre d'initiatives qui peut toucher un grand nombre de personnes qu'il faut en parler. Sinon, les invisibilisés le restent et leurs problèmes, pourtant répandus dans chaque coin de cette terre, restent perpétuellement tus.
Le problème ici, c'est que ce n'est pas juste Emma Watson qui parle. C'est une ambassadrice de l'UN. Ce n'est pas juste l'actrice qui s'exprime. C'est une représentante d'une organisation internationale.
Emma Watson n'est pas là juste pour défendre sa vision du féminisme en tant qu'actrice, que femme, qu'individu, comme Beyoncé le fait dans son dernier album, ou bien Ellen Page dans ses interviews, ou bien Ngozi Adichie dans son bouquin, ou un(e) twitto(a) anonyme. Elle s'exprime au nom d'une structure mondiale et officielle, censée faire office de repère pour la communauté internationale et diffuser des valeurs pour améliorer les relations entre les êtres. Et le message que diffuse une organisation internationale ne mentionne pas des choses indispensables, telles que l'intersectionnalité, encore une fois. Des choses qui doivent être considérées comme faisant partie intégrante de la définition du féminisme. Le féminisme, dans un monde globalisé avec un tel historique (colonisation, esclavage, et la hiérarchie raciale qui s'ensuit) DOIT IMPERATIVEMENT prendre en compte cela.
Sinon, quand est-ce qu'on aborde ces sujets ? Pourquoi ces sujets sont-ils systématiquement vus comme "secondaires" alors qu'ils concernent la majorité des personnes de ce monde ? Comment on sensibilise les "masses" ?
C'est justement lors de ce genre d'initiatives qui peut toucher un grand nombre de personnes qu'il faut en parler. Sinon, les invisibilisés le restent et leurs problèmes, pourtant répandus dans chaque coin de cette terre, restent perpétuellement tus.
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