L'asexualité, qu'est-ce que c'est ?

27 Janvier 2012
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Gif sur Yvette
grisette;4112000 a dit :
J'ai un peu de mal à comprendre ce truc que beaucoup d'entre vous pensent : le sexe est omniprésent. (...) faut dire que je ne lis pas de mag. féminin, je n'ai pas la TV et n'écoute pas la radio ... ça enlève pas mal de possibilités!

Ah ben oui, forcément :-)

Le sexe est quand même vachement présent à la TV, sur certaines radios, et (c'est mon humble avis) dans à peu près tous les magazines féminins... Et c'est doute à ça qu'on fait référence quand on dit qu'on voit du sexe partout.

Et souvent dans le boulot, il y a quand même beaucoup de blagues qui tournent autour du sexe. J'ignore si cela veut dire qu'on est tous des obsédés ou si le fait que le sexe reste un tabou en fait une cible privilégiée pour provoque le rire... Un peu des, sans doute.
 
30 Avril 2010
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trois-palis
denderah;4111877 a dit :
poupettasse;4111731 a dit :
(ou alors, j'ai peut être mal compris ce que la personne a voulu dire)

Oui, tu as mal compris à mon avis.

Il ne s'agit pas de dire que les Sexuels sont des obsédés. Réfléchis plutôt un instant vraiment à ce qu'est le contexte, la société dans lesquels on vit.

Le sexe, que ce soit dans les médias ou les conversations anodines du quotidien (expressions communes, métaphores, blagues, sous entendus) est PARTOUT.

Les S s'en rendent moins compte, car ça leur semble naturel, anodin.

Mais pour un A, ça saute beaucoup plus aux yeux. 90 % de la vie, c'est tout à fait ça. ;)

Merci de me dire de réfléchir, mais si tu lis bien, je dis déjà ce que tu dis dans mon premier poste ...

Et non, personnellement ça ne me semble pas "anodin" de voir du cul partout, ça m'agace un peu même de voir ne serait-ce que les articles dans les magasines féminins du style "osez la sodomie", "si vous n'avez pas fait toutes les positions du kamasutra à 30 ans, vous avez raté votre vie", enfin, ce côté culpabilisant du sexe quoi.

J'm'en rend compte aussi hein, faut pas croire ...

Et bref, je posais juste cette question parce qu'elle parlait de SA vie et de SON esprit ... menfin.


(et au passage, laissons Freud en dehors de ça hein ... :d )
 
26 Avril 2013
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kellybundy;4108554 a dit :
J'aurais bien aimé connaitre l'âge des personnes qui ont témoigné dans cet article?(ou peut-être que c'était écrit quelque part et j'ai zappé).

Moi je n'ai pas été très convaincue par l'article car les témoignages semblent être ceux de jeunes filles pas encore très à l'aise avec le sexe et leurs corps, comme moi à 20 ans. Dans une société qui impose le sexe très tôt et d'une façon intense, on a tendance à oublier que la sexualité évolue avec l'âge, les partenaires, l'éducation. Il y a des choses qu'on fait à 30 ans avec immensément de plaisir alors qu'à 20 ans on pourrait se sentir con de le faire, tout simplement car la société à décidé qu'il en était ainsi mais le corps et l'esprit n'étaient pas encore totalement prêts?

La libido également n'est jamais stable, tout dépend de l'humeur, du moral, de la satisfaction qu'on éprouve envers son physique (dur dur de se trouver sexy pour beaucoup de filles aujourd'hui vu les canons de beauté actuels imposés). Et la pilule contraceptive diminue énormément la libido et ça je le dit en connaissance de cause.

Bref, je ne suis pas complètement convaincue par l'article car j'aurais peut-être aimé le témoignage de personnes plus âgées. Je connais une personne de 60 ans qui n'a pratiquement jamais eu de relations de couple ou sexuelle et qui vit aujourd'hui seule. Ceci est un cas pour moi d'asexualité car elle a duré toute la vie et dans une parfaite harmonie, cette personne n'a jamais été frustrée, sa vie professionnelle et aujourd'hui sa petite retraite entre télé, ski et théâtre la satisfait pleinement.

Voila voila, je dit ca car moi-même qui ai aujourd'hui trente ans, j'aborde la sexualité différemment de mes vingt-ans. A 20 ans je faisais certains trucs machinalement parceque "c'est comme ca qu'on fait" ou pour faire plaisir à son gentil petit copain. Mais ça ne m'emballais pas vraiment quand je vois ca avec le recul. Je ne faisait que mimer ce que je "devais faire". Mais j'étais jeune et inexpérimentée au fond. On peut l'avoir fait pendant des années avec un gentil petit copain mais peut-être qu'on ne faisait que singer la société.

Certaines personnes sont peut-être plus tardives à se trouver et la société impose trop une sexualité explosive dès le plus jeune âge alors que c'est pas vraiment comme ça que ca se passe dans la vraie vie! Il faut du temps pour tout.

Enfin ca reste juste mon petit avis.

J'ai écrit un témoignage au sujet de l'asexualité/la demi-sexualité il y a quelques temps, mais je suis jeune et j'imagine que mon témoignage n'aura pas grande importance pour toi.

Très honnêtement, ton message apparait comme un ramassis de cliché sur les asexuels qui peut être très très désagréable à lire, mais ce qui est encore plus dérangeant, c'est que tu sembles considéré que l'étiquette qu'on se colle à un moment donnée se doit d'être stable toute la vie pour être réelle.

Je pars du principe que la sexualité est fluide, bien qu'elle puisse ne jamais changer chez certaines personnes et qu'il est anormal de remettre en question les identités des gens en fonction de leur âge ou sous prétexte que cette identité a changé.

Beaucoup de tes arguments sont également donnés à de jeunes homosexuelles ("c'est une phase", "tu vas te découvrir tardivement", "tu n'es pas encore à l'aise avec la sexualité", "tu n'es pas encore à l'aise avec ton corps" -parce que le lesbianisme, ce n'est pas du "vrai sexe") et c'est déjà dérangeant dans ces cas.

Oui, l'asexualité peut être temporaire, tout comme l'hétérosexualité, l'homosexualité, la bisexualité ou la pansexualité, mais ça ne l'invalide pas ni chez les jeunes, ni chez les personnes qui changent par la suite.

Je suis, comme je l'ai expliqué, demisexuelle. Cela signifie que j'ai déjà ressenti du désir sexuel pour quelqu'un. Par ailleurs, j'ai une libido tout à fait normale, voire forte par période. Je n'ai aucun soucis ni avec mon corps ni avec la sexualité et pourtant, je n'ai pas ressenti d'attirance pour qui ce soit depuis 5 ans au moins. Je suis donc dans une période asexuelle et je crois sincèrement, pour avoir parlé à de nombreux autres asexuels et demisexuels, que pour en arriver à cette étiquette, la plupart ont eu une grosse phase d'introspection.

Alors, oui, il y a des asexuels qui ont du mal avec le corps et la sexualité, comme c'est le cas pour des hétérosexuels, des homosexuels ou des bisexuels (sexuellement actifs ou non, aimant le sexe ou non).

C'est vrai que certains ont cette étiquette temporairement et se découvrent du désir sexuel par la suite.

Mais un avis en remettant en question l'asexualité des personnes ayant témoigné parce qu'elles sont jeunes et peut-être pas à l'aise, c'est inacceptable et stigmatisant (et c'est exactement pour cela qu'on se met une étiquette).

Je suis d'accord sur plusieurs choses que tu dis. C'est aussi un peu ce que j'ai pensé.
Je ne cherche pas du tout à nier l'asexualité mais ce serait dommage que des filles sexualisées mais encore très "neuves" dans le domaine confondent leur sexualité encore balbutiante avec de l'asexualité en lisant cet article.

Pour la même raison, cette réponse ne part pas d'une mauvaise attention, mais est tout à fait innappropriée. Il ne sert à rien d'avoir peur du mot asexuel et, en réalité, la plupart des asexuels ont mis beaucoup de temps avant d'accepter ce mot, mais surtout la sexualité est fluide.

Ce n'est pas parce qu'une jeune femme se trouve une étiquette qu'elle se fige dans ce concept, et ce n'est pas parce qu'elle se la trouve jeune et n'en change jamais qu'elle a confondu.

Tu n'as sûrement pas voulu dire cela, mais c'est un amalgame qui est trop souvent fait et qu'on retrouve vaguement dans ton message.

Grisette : tes messages ressemblent horriblement à ceux qu'on peut lire de la part des gens qui cherchent à trouver la cause de l'homosexualité et en font limite une pathologie, donc tu peux comprendre que dans un monde où certains LGBTQA+ galèrent déjà bien à se faire accepter quand ils suivent une thérapie qu'ils soient très mal acceptés, surtout qu'ils découlent principalement d'une norme sociale.

Je tiens à dire que l'asexualité existe également dans la nature et que les animaux asexuels n'ont pas démontrés de troubles hormonaux ni rien.

Désolée, mais la plupart des réponses ici sont particulièrement agaçantes à lire quand on cherche justement à informer les gens pour que l'asexualité ne soit plus prise comme un trouble ou une phase.

Je trouve aussi que ce terme est un peu… fourre tout. Il y a certainement des asexuels hein! Mais j'ai l'impression que la définition est vraiment hyper vaste et regroupe beaucoup de gens différents qui n'ont pas vraiment de rapport entre eux.

Tu veux dire comme l'hétérosexualité, l'homosexualité, la bisexualité, la pansexualité ou la transidentité ?

C'est juste une sexualité, pas une chaine de clonage. :-)

Le terme asexuel désigne des gens qui n'ont d'attirance pour aucun genre, c'est tout simple. Certains font l'amour, d'autres non. Certains ont une libido, d'autres non. Certains se masturbent, d'autres non. Certains aiment se promener dans la forêt en chantant Lorie un soir de printemps, d'autres non.

PS : Sherlock (BBC) n'a pas été imaginé Asexuel par Moffat, il l'a déjà déclaré plusieurs fois.

PPS : Le "déplacement de libido", je suis désolée, mais ça me semble foireux, va falloir m'expliquer pourquoi il y a des tas d'hétéro/homo/bi/pans qui peuvent parfaitement réaliser autant de boulot ou etre à fond dedans sans oublier leur attirance sexuelle ou leur libido. De plus, je me répète, certains ace ont une libido.

l'être humain est un animal qui, pour pérenniser l'espèce, se reproduit….nous l'oublions trop souvent!

1- Chez l'être humain, le sexe est principalement récréatif (comme chez les bonobos ou d'autres espèce),
2- Ton modèle est hétérosexiste puisque tu ne vois la sexualité que de manière reproductive, ça sous-entendrait que le déplacement concerne toute sexualité non hétérosexuelle et non reproductive,
3- Un asexuel peut se reproduire, figure-toi qu'il y en a même qui n'acceptent de coucher que pour cette raison.
 
Dernière édition :
26 Avril 2013
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MERCI !

Ca me choque vraiment qu'on fasse passer ce genre de réponses insultantes pour de la curiosité scientifique alors que la question qui se pose réellement c'est : d'où vient le problème.

Indice : il n'y en a pas, mais c'est sûr que si on a le malheur d'avoir un truc qui tourne pas rond, on va tout de suite nous dire que c'est ce qui a fait de nous des LGBTQA+.

Je suis la première à encourager les gens qui en ont besoin à aller voir des psychologues ou des psychiatres, mais c'est un parcours du combattant pour beaucoup de LGBTQA+ qui tombent sur des gens comme toi, Grisette. Parce que si on a le malheur, en plus, de mal vivre notre situation (indice : c'est à cause de la société et non de la situation en question), on risque encore plus de se heurter à quelqu'un qui va chercher à en trouver la cause pour nous aider à la dépasser (traduction : soigner ce qui n'est pas une maladie).

jiji2;4112669 a dit :
Tu essayes de comprendre en "trouvant les causes"? Donc l'asexualité est un symptôme et les gens qui en sont atteint sont malades. Voila pourquoi je trouve que les interprétations façon Freud sont insultantes pour les A.
 
23 Décembre 2012
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20anspasses.wordpress.com
denderah;4111877 a dit :
Dommage en quoi ? Ces filles ne seront pas perdues, ce n'est pas parce qu'elles auront eu une phase asexuelle qu'elles vont mourir hein :XD:

Si vraiment elles ne sont pas A, mais juste débutantes, hé bien, ça changera avec le temps, et voilà tout, il n'y a rien d'immuable ni d'irréversible à avoir "osé" se penser A :lol:

Ni d'étrange d'ailleurs. Il est établi qu'une même personne peut tout à fait avoir des phases A et des phases S. Et ce n'est pas parce qu'on est S à un moment qu'on a pas vraiment été A à une autre. ;)

Ce qui n'empêche pas non plus que certains resteront A ou S toute leur vie, sans varier.
Si tu me relis bien, tu verras que j'ai jamais dit que la même personne ne pouvait pas avoir à la fois des phases où elle est indifférente au sexe et d'autres où elle ne l'est pas :)

Sauf que moi je trouve que qualifier "d'asexuelle" une personne qui n'a pas d'intérêt pour le sexe à une période de sa vie ce n'est pas nécessaire. C'est vouloir absolument cataloguer les gens alors que selon l'article c'est justement difficilement définissable!

Je pense que pour une personne qui n'est pas asexuelle permanente c'est effectivement dommage de se convaincre qu'on l'est parce que oui, ça peut empêcher de s'ouvrir à des expériences sexualisées et à écouter certains aspects de soi-même.
Quand plusieurs expériences sexuelles t'ont parues inintéressantes, que tu cherches une explication et que tu crois trouver celle de ton asexualité, tu peux très bien te dire "bah lâche l'affaire, le sexe c'est pas pour toi" et ne pas tenter l'expérience avec une nouvelle personne avec qui tu en aurais envie.
Si tu es convaincue d'être hétéro parce que tu "corresponds aux critères" mais que tu ressens des émotions lesbiennes, tu peux très bien t'empêcher de les suivre parce que "je suis hétéro". C'est pareil pour l'asexualité.

C'est sûr que c'est pas grave de se "tromper" sur soi si t'es du genre à être assez libre dans ta tête, à t'autoriser différentes expériences, à te renouveler en permanence, et que tu as l'impression que tu sais à peu près qui tu es malgré tout.
Mais quand tu te cherches, que tu essayes de te définir, de comprendre tes blocages et tes problèmes et que tu crois te rattacher à telle ou telle situation codifiée, tu peux très bien t'accrocher à cette explication comme un éclairage sur toi-même... et si ce n'est pas vraiment toi, ça ne va pas te rendre réellement épanouie.
Savoir que les mêmes ressentis (par exemple le manque d'attrait pour l'acte avec une personne, le fait qu'on pense à d'autres activités que le sexe quand on aime quelqu'un) existe chez les asexuels mais ne leur est pas réservé est bon à savoir pour te permettre d'avancer et de mieux te comprendre.

Donc proposer une définition aussi large de l'asexualité, je trouve ça effectivement fourre-tout et pas forcément pertinent.

Personnellement je pense que PERSONNE n'a de sexualité fixe. Je crois au fait qu'on est tous un peu homosexuel, un peu hétérosexuel, un peu asexuel, et que tel ou tel aspect de ta sexualité va se révéler en fonction de ton expérience de vie et des circonstances.
Mais justement, si yavait un article qui disait "L'hétérosexualité, qu'est-ce que?" je dirais la même chose : a-t-on vraiment besoin d'essayer d'identifier les gens qui y correspondent, de les ranger sous cette étiquette?
Je n'ai eu que des expériences hétéro mais quand on me demande ce que je suis, je ne peux pas répondre en un mot. Et je trouverais ça dommage de devoir le faire, je trouverais dommage qu'on essaye de m'expliquer ce que c'est que les caractéristiques révélatrices de mon hétérosexualité et de me demander si "j'en suis"...
Et c'est pareil pour l'asexualité.

Du coup, je ne sais pas ce que veut l'article : dire aux filles qui se cherchent "hé! tu t'es déjà demandé si t'étais pas asexuelle au fond?" ou plutôt dire "la sexualité est pleine de nuances et on n'est pas obligé d'avoir toujours du désir"?
Pour moi, on range ici tout plein de cas différents sous le terme rigide de "je suis asexuelle" et ça te force indirectement à te positionner par rapport à ça.

Mais je ne dis pas que c'est un mauvais article. C'est bien d'en parler, de faire connaitre l'asexualité. J'aurais cependant aimé qu'on montre plus subtilement que le désir et l'absence de sexualité n'est pas forcément lié à une identité sexuelle définie ou définitive.

EDIT : Je me demande si je suis bien claire et si certains passages de ce message ne paraissent pas contradictoires.
Quand je dis "c'est dommage qu'une fille se croit asexuelle alors qu'elle ne l'est pas" et "on est tous potentiellement un peu ceci ou cela", c'est dans le même ordre d'idée. Je veux dire que c'est dommage qu'on se persuade de manière "rigide" de correspondre à tel ou tel modèle sexuel alors qu'on est probablement plus nuancé et qu'on a problement plus de pistes à explorer qu'une seule.
 
Dernière édition :
26 Avril 2013
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Ok, si on part du principe qu'il est dommage de se coller une étiquette POINT, ça passe presque...



Le soucis, c'est que ça marche pas comme ça parce que dans notre monde il y a un modèle dominant et c'est le modèle : cisgenre, hétérosexuel, hétéroromantique et que ceux qui sortent de ce modèle sont plus ou moins opprimés et/ou invisibles. C'est pas pour rien qu'on ne fait pas de coming out hétéro.

(Je me répète aussi que la définition n'est plus large ni fourre-tout que les définitions de l'hétérosexualité, de l'homosexualité ou de la bisexualité, elle est juste moins connue et moins admise -ce n'est pas un manque d'intérêt pour le sexe mais une absence de désir pour un genre, l'autre ou tous) et comme pour toute sexualité, il y ne s'agit pas d'une catégorie stricte qui s'oppose à d'autres catégories strictes, tout est simplement nuancé. Pour tout le monde).

Et pour ce que tu dis sur le fait d'avoir une étiquette et de pas oser en sortir, ce qui est plutôt rare quand on est LGBTQA+ et qu'on a plutôt, au contraire, besoin de temps pour accepter qu'au fond, on n'est pas dans la norme vu l'oppression qu'on peut subir, c'est bien valable pour tout, mais c'est un autre problème que celui des étiquettes, c'est occasionnellement le problème du communautarisme (peut de trahir la cause, etc.) et souvent un travail personnel à faire sur son identité pour accepter qu'elle ne soit pas stable, ça dépasse également les concepts de sexualité ça.

morganegirly;4112777 a dit :
denderah;4111877 a dit :
Dommage en quoi ? Ces filles ne seront pas perdues, ce n'est pas parce qu'elles auront eu une phase asexuelle qu'elles vont mourir hein :XD:

Si vraiment elles ne sont pas A, mais juste débutantes, hé bien, ça changera avec le temps, et voilà tout, il n'y a rien d'immuable ni d'irréversible à avoir "osé" se penser A :lol:

Ni d'étrange d'ailleurs. Il est établi qu'une même personne peut tout à fait avoir des phases A et des phases S. Et ce n'est pas parce qu'on est S à un moment qu'on a pas vraiment été A à une autre. ;)

Ce qui n'empêche pas non plus que certains resteront A ou S toute leur vie, sans varier.
Si tu me relis bien, tu verras que j'ai jamais dit que la même personne ne pouvait pas avoir à la fois des phases où elle est indifférente au sexe et d'autres où elle ne l'est pas :)

Sauf que moi je trouve que qualifier "d'asexuelle" une personne qui n'a pas d'intérêt pour le sexe à une période de sa vie ce n'est pas nécessaire. C'est vouloir absolument cataloguer les gens alors que selon l'article c'est justement difficilement définissable!

Je pense que pour une personne qui n'est pas asexuelle permanente c'est effectivement dommage de se convaincre qu'on l'est parce que oui, ça peut empêcher de s'ouvrir à des expériences sexualisées et à écouter certains aspects de soi-même.
Quand plusieurs expériences sexuelles t'ont parues inintéressantes, que tu cherches une explication et que tu crois trouver celle de ton asexualité, tu peux très bien te dire "bah lâche l'affaire, le sexe c'est pas pour toi" et ne pas tenter l'expérience avec une nouvelle personne avec qui tu en aurais envie.
Si tu es convaincue d'être hétéro parce que tu "corresponds aux critères" mais que tu ressens des émotions lesbiennes, tu peux très bien t'empêcher de les suivre parce que "je suis hétéro". C'est pareil pour l'asexualité.

C'est sûr que c'est pas grave de se "tromper" sur soi si t'es du genre à être assez libre dans ta tête, à t'autoriser différentes expériences, à te renouveler en permanence, et que tu as l'impression que tu sais à peu près qui tu es malgré tout.
Mais quand tu te cherches, que tu essayes de te définir, de comprendre tes blocages et tes problèmes et que tu crois te rattacher à telle ou telle situation codifiée, tu peux très bien t'accrocher à cette explication comme un éclairage sur toi-même... et si ce n'est pas vraiment toi, ça ne va pas te rendre réellement épanouie.
Savoir que les mêmes ressentis (par exemple le manque d'attrait pour l'acte avec une personne, le fait qu'on pense à d'autres activités que le sexe quand on aime quelqu'un) existe chez les asexuels mais ne leur est pas réservé est bon à savoir pour te permettre d'avancer et de mieux te comprendre.

Donc proposer une définition aussi large de l'asexualité, je trouve ça effectivement fourre-tout et pas forcément pertinent.

Personnellement je pense que PERSONNE n'a de sexualité fixe. Je crois au fait qu'on est tous un peu homosexuel, un peu hétérosexuel, un peu asexuel, et que tel ou tel aspect de ta sexualité va se révéler en fonction de ton expérience de vie et des circonstances.
Mais justement, si yavait un article qui disait "L'hétérosexualité, qu'est-ce que?" je dirais la même chose : a-t-on vraiment besoin d'essayer d'identifier les gens qui y correspondent, de les ranger sous cette étiquette?
Je n'ai eu que des expériences hétéro mais quand on me demande ce que je suis, je ne peux pas répondre en un mot. Et je trouverais ça dommage de devoir le faire, je trouverais dommage qu'on essaye de m'expliquer ce que c'est que les caractéristiques révélatrices de mon hétérosexualité et de me demander si "j'en suis"...
Et c'est pareil pour l'asexualité.

Du coup, je ne sais pas ce que veut l'article : dire aux filles qui se cherchent "hé! tu t'es déjà demandé si t'étais pas asexuelle au fond?" ou plutôt dire "la sexualité est pleine de nuances et on n'est pas obligé d'avoir toujours du désir"?
Pour moi, on range ici tout plein de cas différents sous le terme rigide de "je suis asexuelle" et ça te force indirectement à te positionner par rapport à ça.

Mais je ne dis pas que c'est un mauvais article. C'est bien d'en parler, de faire connaitre l'asexualité. J'aurais cependant aimé qu'on montre plus subtilement que le désir et l'absence de sexualité n'est pas forcément lié à une identité sexuelle définie ou définitive.

EDIT : Je me demande si je suis bien claire et si certains passages de ce message ne paraissent pas contradictoires.
Quand je dis "c'est dommage qu'une fille se croit asexuelle alors qu'elle ne l'est pas" et "on est tous potentiellement un peu ceci ou cela", c'est dans le même ordre d'idée. Je veux dire que c'est dommage qu'on se persuade de manière "rigide" de correspondre à tel ou tel modèle sexuel alors qu'on est probablement plus nuancé et qu'on a problement plus de pistes à explorer qu'une seule.
 
27 Septembre 2011
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Dans les nuages
svandendrah.eklablog.com
@MorganeGirly Vi, on se rejoint assez sur la flexibilité de l'identité. :)
Après, par contre, j'ai moins de craintes sur le fait de se tromper ou pas...
Je doute qu'une personne se cantonne dans une étiquette si elle ne lui convient pas. Si on se sent mal, je me dis qu'on finit forcément par se remettre en question. ^^

Et précisément dans le cas asexuel, étant donné la pression sociale tendant vers la norme sexuelle, il y a beaucoup plus de chances qu'un "faux A" ne le reste pas longtemps.
A l'inverse, moi je m'inquiéterais plus des asexuels non révélés qui se croient malades ou anormaux parce qu'ils se croient sexuels... :erf:

C'est aussi pour cela que ces articles sont importants, pour que le terme circule, et que les concernés réalisent juste que ça existe.

greya;4112612 a dit :

Si je pouvais, je te big-uperrais 20 millions de fois pour tes posts, clairs et instructifs :puppyeyes:


Par contre, @Grisette, vraiment très élégant les insultes déguisées envers Jiji, vraiment. :annoyed:
 
26 Avril 2013
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Non, tu vis juste dans un monde complètement hétéronormé qui considère tout écartement de la norme hétérosexuelle comme une névrose (et donc, un problème, le fait qu'on soit tous névrosés ou non n'est pas la question ici, il y a clairement hiérarchisation des sexualités) et tu t'inspires de références psychannalytiques dépassées tout en ignorant certaines connaissances scientifiques en manière de sexualité naturelle (le modèle "procréatif" contre le modèle "récréatif").

Alors, non, désolée, je n'ai aucune intention de te donner du crédit sur les questions d'identité et de fluidité sexuelle bien que je considère qu'un psy puisse tout à fait et  doive dans certains cas intervenir sur une question d'ordre intime.

C'est spécifiquement contre tes formulations et tes arguments que je m'exprime, pas du tout contre la psychologie ou la psychiatrie.

grisette;4112871 a dit :
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis! Et donc, non, ce n'est pas une maladie.... une névrose, pourquoi pas (selon moi), mais pas une maladie. Qui dit "pas de maladie" dit "pas de médicament" :) Donc, en gros, je ne suis pas une sale psy. revivol les années 50 qui pense que si on est pas hétéro, faut qu'on subisse l'électrochoc.

Au passage, on est tous névrosés, donc calmez vos ardeurs que je sens poindre jusque chez moi : je n'ai pas dis que vous étiez anormales, bizarres, malades, à enfermer .... recherchez la définition (pas dans le Robert de mamie jacquotte hein)! Vous ressentez un certain agacement ? Oui oui ... parce que quand une meuf se permet de dire que potentiellement mes arguments sont  chiants et sans intérêt alors qu'elle débite des conneries grosse comme égo, je m'énerve un peu. :attaque:Mais je comprends pas contre tout à fait les gens qui pensent qu'un psy est un relou, taré, frustré et donc qu'il n'a rien à dire sur sa vie intime....

Sinon Jiji, mon exemple n'était pas fin... mais je ne m'en étais pas rendu compte avant de le relire... comme quoi... les actes manqués, ça existe VRAIMENT! Si tu as un doute sur ce que je veux dire par là ... Laplanche et Pontalis sont tes amis!
 
26 Avril 2013
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grisette;4113009 a dit :
jiji2;4112938 a dit :
grisette;4112871 a dit :
Vous ressentez un certain agacement ? Oui oui ... parce que quand une meuf se permet de dire que potentiellement mes arguments sont  chiants et sans intérêt alors qu'elle débite des conneries grosse comme égo, je m'énerve un peu. :attaque:Mais je comprends pas contre tout à fait les gens qui pensent qu'un psy est un relou, taré, frustré et donc qu'il n'a rien à dire sur sa vie intime....

Sinon Jiji, mon exemple n'était pas fin... mais je ne m'en étais pas rendu compte avant de le relire... comme quoi... les actes manqués, ça existe VRAIMENT! Si tu as un doute sur ce que je veux dire par là ... Laplanche et Pontalis sont tes amis!

Je me demande ce que ton analyse donnerait. Se cacher derrière un "acte manqué" pour insulter quelqu'un est d'une bassesse sans non (mais après tout, on fait ce que l'on peut pour passer à travers la modération).
Je trouve juste qu'en appeler à un mec qui voit de la sexualité dans une branche d'épinard pour "expliquer" l'asexualité, c'est un peu ridicule.
Mon analyse donnerait un truc chouette ;)

Tout simplement parce qu'ici, sur Mamdoizelle, je trouve ça marrant de provoquer le débat. Les personnes comme toi sont fascinantes quand elles se sentent agressées, je trouve ça plus trippant qu'un truc mou de genou ou on dit toutes "Ouaw, trop bien, soyons tolérantes envers tout le monde, tout devient normal dans ce monde....gnaganagan" ! Et qu'en vrai, la psychologue que je vais devenir ne réagirait pas comme ça, n'agresserait pas et laisserait la personne me dire comment elle vit les choses et non pas comment je pense qu'elle doit les vivre.

Merci d'avoir participer avec autant d'ardeur. Je suis sûre qu'au moins, tu ne t'es pas ennuyée. Moi non plus :popcorn:

C'est pas pathologique, techniquement, de s'amuser à provoquer des gens pour les faire réagir et donc en tirer un certain sentiment de supériorité ? :langue:

PS : Tu trahis encore ton opinion en disant que tu ne trouves pas intéressant de dire quelque chose de mou du genre "tout devient normal, soyons tolérantes envers tout le monde". Que tu tolères ou non, au final, tu ne respectes pas et n'accepte pas. C'est pour cela que tu en fais un objet de curiosité ou d'étude pour en chercher la cause et non pour le comprendre (parce que oui, les études sur les LGBTQA+ sont à double tranchant et ne sont que trop souvent le reflet de l'hétéronormativité de la société).


Je ratée quoi sur les découvertes scientifiques au niveau de la sexualité? Non mais tu sais, à notre époque, le truc génial, c'est que si on veut se convaincre que les bananes aide à la procréation, on peut, donc bon! Y'aura touours un petit article underground quelquepart…




Pas sur notre sexualité, sur la sexualité en général (après tout, tu as évoqué la reproduction chez tout animal comme motivation pour aller vers le sexe). La sexualité n'est purement reproductive que chez un nombre limité d'espèces au final et les êtres humains n'en font pas partis.

Je pense d'ailleurs qu'il suffit simplement d'ouvrir les yeux sur le monde actuel : moyens de contraception, avortement, on est loin d'être dans un monde où la sexualité est réellement procréative et... ça ne date pas de mai 68 !

Par ailleurs, j'applaudis ta capacité à dénigrer certaines idées scientifiques en les taxant d'underground ou en sous-entends qu'on peut prouver ce qu'on veut et à en ériger d'autres en vérité (notamment, tes concepts freudiens sur la libido).
 
12 Mai 2013
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Je pense pouvoir concilier les avis, en disant que je suis asexuelle, et que pour moi, cela découle du domaine psychologique. Non pas qu'il y ai un "problème" à mon sens, mais plutôt un blocage.
On ne peut pas dire qu'il y ai la catégorie "hétérosexuelle", "homosexuelle" et "asexuelle". Dans les 2 premiers cas, il y a du désir, dans le dernier, il n'y en a pas.

Je suis asexuelle, car, de toute ma vie, je n'ai jamais ressenti d'attirance sexuelle pour personne. Et cela, pour moi, n'est pas naturel, car l'être humain, comme tous les mammifères, est censé avoir du désir sexuel.
Pour moi, c'est comme de dire "untel est aveugle, mais ce n'est pas un problème". Certes, ce n'est pas un problème, s'il le vit bien. En revanche, l'être humain, a des yeux, pour voir, et quand on en a pas, évidemment, on est différent. Même si on ne le vit pas comme un problème.

Bref, je suis asexuelle, et, en ayant essayé de m'auto-psychanalysée, j'ai la ferme conviction, que je n'arrive pas à éprouver de désir, à cause de l'éducation de mes parents. J'ai pris rendez-vous avec un hypnothérapeute, en juin, pour tenter de résoudre mes problèmes avec moi même, avant de pouvoir dire "l'asexualité, c'est inné". Non, je ne dirais jamais que l'asexualité est inné, je suis 100% partisante du fait que cet inconscient / conscient de Freud, n'a pas été créée pour rien. Et même si je dois prendre des drogues, ou autre pour libérer ce désir, je le ferais. Peut-être, pour faire plus simple, ce désir n'est tout simplement pas encore développé car je n'ai pas rencontré LA personne qui le déclenchera.

Pour finir, je me suis beaucoup investie dans la communauté asexuelle, en essayant de rencontrer des personnes comme moi. Sans vouloir faire de généralités, et surtout, sans vouloir être méchante, les asexuels que j'ai rencontré semblaient pour beaucoup, peu confiants en eux, pas à l'aise dans leur peau, et parfois,  ... peu attirants (encore une fois, aucune méchanceté dans mes propos). Pour les autres asexuels que j'ai rencontré, j'ai eu la très nette impression qu'ils avaient d'abord le besoin de régler un certain problème avec eux mêmes (se sentir bien dans son corps), pour pouvoir développer une certaine libido.

Je suis moi même persuader qu'il faut d'abord que je règle mes problèmes "d'enfance" (l'éducation de mes parents) qui font mon asexualité, plutôt que de dire "c'est inné je ne peux rien y faire". Non, se cacher sous un masque, ne sert à rien. Si je pourrais très bien vivre sans sexe toute ma vie, car je n'en ressens pas le besoin, je souhaite tout de même accéder à ce plaisir, à ce petit "plus dans ma vie" qui pourrait la rendre mieux !
 
26 Avril 2013
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endevenir;4113398 a dit :
Je suis asexuelle, car, de toute ma vie, je n'ai jamais ressenti d'attirance sexuelle pour personne. Et cela, pour moi, n'est pas naturel, car l'être humain, comme tous les mammifères, est censé avoir du désir sexuel.
Pour moi, c'est comme de dire "untel est aveugle, mais ce n'est pas un problème". Certes, ce n'est pas un problème, s'il le vit bien. En revanche, l'être humain, a des yeux, pour voir, et quand on en a pas, évidemment, on est différent. Même si on ne le vit pas comme un problème.

Sauf que l'asexualité et l'absence de libido existent chez d'autres mammifères (qui n'ont aucun soucis hormonaux), que la reproduction n'est pas une condition nécessaire à la vie (d'autant plus que presque toutes les espèces non domestiquées ont des méthodes pour éviter la surpopulation) ni l'unique but de la sexualité humaine et qu'un asexuel ou une personne n'ayant pas de libido peuvent se reproduire s'ils désirent avoir un enfant (ça se fait déjà).

(Et l'asexualité ne représente pas un handicap ni un désavantage, à moins de considérer que la reproduction est impossible pour un asexuel et est une chose nécessaire à la vie.)

Par ailleurs, je me répète, de nombreuses formes de sexualités existant dans la nature (et chez l'être humain) n'ont pas la reproduction pour but (masturbation, homosexualité, sodomie, sexualité orale, fétichisme). L'idée que la sexualité et la reproduction vont forcément de paire est liée à de nombreux tabous qui ne sont plus réellement à l'ordre du jour.

Bref, je suis asexuelle, et, en ayant essayé de m'auto-psychanalysée, j'ai la ferme conviction, que je n'arrive pas à éprouver de désir, à cause de l'éducation de mes parents. J'ai pris rendez-vous avec un hypnothérapeute, en juin, pour tenter de résoudre mes problèmes avec moi même, avant de pouvoir dire "l'asexualité, c'est inné". Non, je ne dirais jamais que l'asexualité est inné, je suis 100% partisante du fait que cet inconscient / conscient de Freud, n'a pas été créée pour rien. Et même si je dois prendre des drogues, ou autre pour libérer ce désir, je le ferais. Peut-être, pour faire plus simple, ce désir n'est tout simplement pas encore développé car je n'ai pas rencontré LA personne qui le déclenchera.

Pour finir, je me suis beaucoup investie dans la communauté asexuelle, en essayant de rencontrer des personnes comme moi. Sans vouloir faire de généralités, et surtout, sans vouloir être méchante, les asexuels que j'ai rencontré semblaient pour beaucoup, peu confiants en eux, pas à l'aise dans leur peau, et parfois,  ... peu attirants (encore une fois, aucune méchanceté dans mes propos). Pour les autres asexuels que j'ai rencontré, j'ai eu la très nette impression qu'ils avaient d'abord le besoin de régler un certain problème avec eux mêmes (se sentir bien dans son corps), pour pouvoir développer une certaine libido.

Je suis moi même persuader qu'il faut d'abord que je règle mes problèmes "d'enfance" (l'éducation de mes parents) qui font mon asexualité, plutôt que de dire "c'est inné je ne peux rien y faire". Non, se cacher sous un masque, ne sert à rien. Si je pourrais très bien vivre sans sexe toute ma vie, car je n'en ressens pas le besoin, je souhaite tout de même accéder à ce plaisir, à ce petit "plus dans ma vie" qui pourrait la rendre mieux !

Je me sens obligée de partager ces vidéos d'instructions sur l'asexuellement correct et pourquoi le fait d'être introverti/moche/mal dans sa peau ne peut pas remettre en question l'orientation sexuelle d'une personne.

Tu vis mal ton asexualité et tu penses avoir un blocage, c'est très bien que tu cherches à savoir si c'est le cas et comment aller mieux, mais ce n'est pas le cas de tout le monde et il ne sert à rien de faire des généralités (parce que c'est ce que tu fais, meme involontairement) en utilisant des faux critères pour savoir qui sont vraiment les asexuels. Je me doute que ce n'est pas ton intention, mais évite de projeter ton ressenti sur ton asexualité sur les autres asexuels parce que des hétéros, homo, bi, pans mal dans leur peau, moches, timides ou qui ont un gros blocage sur le sexe, j'en ai rencontré dans ma vie et pour le moment j'en ai pas vu un qui ne trouvait pas que l'asexualité était un concept compréhensible.

Maintenant, je tiens juste à rappeler que si de nombreux LGBTQA+ sont mal dans leur peau, timides, ont tendance à se cacher ou avoir quelque soucis avec leur sexualité et celle des autres c'est aussi et surtout parce que la société leur renvoie constamment une image négative.

Oui, il y a des gens qui se disent asexuels et qui ne doivent pas l'être tout à fait (ou pour qui c'est une phase), mais il faut vraiment se demander quels arguments ont avance pour les remettre en question.

Et je me répète : on peut avoir une libido et être asexuel et ne pas avoir de libido et être "sexuel". ;) Il y a une grosse différence entre avoir envie de quelqu'un et avoir envie de sexe, je parle en connaissance de cause.
 
12 Mai 2013
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greya;4113589 a dit :
on peut avoir une libido et être asexuel et ne pas avoir de libido et être "sexuel". ;) Il y a une grosse différence entre avoir envie de quelqu'un et avoir envie de sexe, je parle en connaissance de cause.

Je te suis sur ce point : j'ai un copain depuis 6 mois, et pour la première fois dans toute ma vie sexuelle, j'aime le sexe. Même étant asexuelle, ne ressentant pas de désir, ni de plaisir, j'apprécie les moments que nous partageons ensemble. Pour la première fois de ma vie je me dis "je ne voudrais pas partager ma vie avec un asexuel qui ne voudrait pas de sexe, ces moments, même sans plaisirs, même sans désirs, sont intenses".

Je te suis, sur les animaux sans désirs (tu parles du panda ?), sur la sexualité comme non moyen de reproduction. Moi ce que je dis, c'est que j'ai du mal à comprendre les asexuels qui revendiquent l'asexualité, et en sont fiers. Je sens que là, tu vas me tomber dessus ... ! Je m'explique : je ne critique pas l'asexualité (je suis asexuelle), ni le fait d'être ravi d'être asexuel (il y a énormément d'avantages à être asexuels).

Ce qui me choque, c'est de s'obstiner à penser que l'asexualité puisse être normale, innée, acquise, au point d'en oublier qu'elle est due à quelque chose. J'ai parlé des gens mal dans leur peau, mais j'aurai tout aussi pu parler des gens trop religieux, des gens introvertis, des gens qui ont peur, des gens trop calinés par leurs parents, ou des gens qui n'ont pas trouvé la personne qui les fassent frémir ... Nous sommes tellement entourés de sexe, et nous avons une telle surpression médiatique du sexe, que, je suis certaine, beaucoup d'entre nous, asexuels, ont juste à un moment eu le cerveau qui a fait "splatch" et qui a refourgué le sexe aux oubliettes.

Toutes les sexualités sont dans la nature. On peut avoir une faible sexualité, une faible libido. On peut être "asexuels" pendant de nombreuses années, mais pour moi, si certains ONT du désir, et si d'autres N'EN ONT PAS, c'est forcément du à quelque chose. D'ordre psychologique, ou d'ordre physiologique, mais c'est dû à quelque chose, forcement. On peut choisir d'y remédier (comme moi), ou vouloir vivre avec (comme toi ?), en être fier, ou pas, en parler ou pas, mais quoi qu'il en soit, pour moi les asexuels qui disent "c'est innée, j'y peux rien", se voilent la face, et veulent simplement vivre leur vie d'asexuels sans se poser de questions (ce qui est tout à leur honneur).
 

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