kellybundy;4108554 a dit :
J'aurais bien aimé connaitre l'âge des personnes qui ont témoigné dans cet article?(ou peut-être que c'était écrit quelque part et j'ai zappé).
Moi je n'ai pas été très convaincue par l'article car les témoignages semblent être ceux de jeunes filles pas encore très à l'aise avec le sexe et leurs corps, comme moi à 20 ans. Dans une société qui impose le sexe très tôt et d'une façon intense, on a tendance à oublier que la sexualité évolue avec l'âge, les partenaires, l'éducation. Il y a des choses qu'on fait à 30 ans avec immensément de plaisir alors qu'à 20 ans on pourrait se sentir con de le faire, tout simplement car la société à décidé qu'il en était ainsi mais le corps et l'esprit n'étaient pas encore totalement prêts?
La libido également n'est jamais stable, tout dépend de l'humeur, du moral, de la satisfaction qu'on éprouve envers son physique (dur dur de se trouver sexy pour beaucoup de filles aujourd'hui vu les canons de beauté actuels imposés). Et la pilule contraceptive diminue énormément la libido et ça je le dit en connaissance de cause.
Bref, je ne suis pas complètement convaincue par l'article car j'aurais peut-être aimé le témoignage de personnes plus âgées. Je connais une personne de 60 ans qui n'a pratiquement jamais eu de relations de couple ou sexuelle et qui vit aujourd'hui seule. Ceci est un cas pour moi d'asexualité car elle a duré toute la vie et dans une parfaite harmonie, cette personne n'a jamais été frustrée, sa vie professionnelle et aujourd'hui sa petite retraite entre télé, ski et théâtre la satisfait pleinement.
Voila voila, je dit ca car moi-même qui ai aujourd'hui trente ans, j'aborde la sexualité différemment de mes vingt-ans. A 20 ans je faisais certains trucs machinalement parceque "c'est comme ca qu'on fait" ou pour faire plaisir à son gentil petit copain. Mais ça ne m'emballais pas vraiment quand je vois ca avec le recul. Je ne faisait que mimer ce que je "devais faire". Mais j'étais jeune et inexpérimentée au fond. On peut l'avoir fait pendant des années avec un gentil petit copain mais peut-être qu'on ne faisait que singer la société.
Certaines personnes sont peut-être plus tardives à se trouver et la société impose trop une sexualité explosive dès le plus jeune âge alors que c'est pas vraiment comme ça que ca se passe dans la vraie vie! Il faut du temps pour tout.
Enfin ca reste juste mon petit avis.
J'ai écrit un témoignage au sujet de l'asexualité/la demi-sexualité il y a quelques temps, mais je suis jeune et j'imagine que mon témoignage n'aura pas grande importance pour toi.
Très honnêtement, ton message apparait comme un ramassis de cliché sur les asexuels qui peut être très très désagréable à lire, mais ce qui est encore plus dérangeant, c'est que tu sembles considéré que l'étiquette qu'on se colle à un moment donnée se doit d'être stable toute la vie pour être réelle.
Je pars du principe que la sexualité est fluide, bien qu'elle puisse ne jamais changer chez certaines personnes et qu'il est anormal de remettre en question les identités des gens en fonction de leur âge ou sous prétexte que cette identité a changé.
Beaucoup de tes arguments sont également donnés à de jeunes homosexuelles ("c'est une phase", "tu vas te découvrir tardivement", "tu n'es pas encore à l'aise avec la sexualité", "tu n'es pas encore à l'aise avec ton corps" -parce que le lesbianisme, ce n'est pas du "vrai sexe") et c'est déjà dérangeant dans ces cas.
Oui, l'asexualité peut être temporaire, tout comme l'hétérosexualité, l'homosexualité, la bisexualité ou la pansexualité, mais ça ne l'invalide pas ni chez les jeunes, ni chez les personnes qui changent par la suite.
Je suis, comme je l'ai expliqué, demisexuelle. Cela signifie que j'ai déjà ressenti du désir sexuel pour quelqu'un. Par ailleurs, j'ai une libido tout à fait normale, voire forte par période. Je n'ai aucun soucis ni avec mon corps ni avec la sexualité et pourtant, je n'ai pas ressenti d'attirance pour qui ce soit depuis 5 ans au moins. Je suis donc dans une période asexuelle et je crois sincèrement, pour avoir parlé à de nombreux autres asexuels et demisexuels, que pour en arriver à cette étiquette, la plupart ont eu une grosse phase d'introspection.
Alors, oui, il y a des asexuels qui ont du mal avec le corps et la sexualité, comme c'est le cas pour des hétérosexuels, des homosexuels ou des bisexuels (sexuellement actifs ou non, aimant le sexe ou non).
C'est vrai que certains ont cette étiquette temporairement et se découvrent du désir sexuel par la suite.
Mais un avis en remettant en question l'asexualité des personnes ayant témoigné parce qu'elles sont jeunes et peut-être pas à l'aise, c'est inacceptable et stigmatisant (et c'est exactement pour cela qu'on se met une étiquette).
Je suis d'accord sur plusieurs choses que tu dis. C'est aussi un peu ce que j'ai pensé.
Je ne cherche pas du tout à nier l'asexualité mais ce serait dommage que des filles sexualisées mais encore très "neuves" dans le domaine confondent leur sexualité encore balbutiante avec de l'asexualité en lisant cet article.
Pour la même raison, cette réponse ne part pas d'une mauvaise attention, mais est tout à fait innappropriée. Il ne sert à rien d'avoir peur du mot asexuel et, en réalité, la plupart des asexuels ont mis beaucoup de temps avant d'accepter ce mot, mais surtout la sexualité est fluide.
Ce n'est pas parce qu'une jeune femme se trouve une étiquette qu'elle se fige dans ce concept, et ce n'est pas parce qu'elle se la trouve jeune et n'en change jamais qu'elle a confondu.
Tu n'as sûrement pas voulu dire cela, mais c'est un amalgame qui est trop souvent fait et qu'on retrouve vaguement dans ton message.
Grisette : tes messages ressemblent horriblement à ceux qu'on peut lire de la part des gens qui cherchent à trouver la cause de l'homosexualité et en font limite une pathologie, donc tu peux comprendre que dans un monde où certains LGBTQA+ galèrent déjà bien à se faire accepter quand ils suivent une thérapie qu'ils soient
très mal acceptés, surtout qu'ils découlent principalement d'une norme sociale.
Je tiens à dire que l'asexualité existe également dans la nature et que les animaux asexuels n'ont pas démontrés de troubles hormonaux ni rien.
Désolée, mais la plupart des réponses ici sont particulièrement agaçantes à lire quand on cherche justement à informer les gens pour que l'asexualité ne soit plus prise comme un trouble ou une phase.
Je trouve aussi que ce terme est un peu… fourre tout. Il y a certainement des asexuels hein! Mais j'ai l'impression que la définition est vraiment hyper vaste et regroupe beaucoup de gens différents qui n'ont pas vraiment de rapport entre eux.
Tu veux dire comme l'hétérosexualité, l'homosexualité, la bisexualité, la pansexualité ou la transidentité ?
C'est juste une sexualité, pas une chaine de clonage. :-)
Le terme asexuel désigne des gens qui n'ont d'attirance pour aucun genre, c'est tout simple. Certains font l'amour, d'autres non. Certains ont une libido, d'autres non. Certains se masturbent, d'autres non. Certains aiment se promener dans la forêt en chantant Lorie un soir de printemps, d'autres non.
PS : Sherlock (BBC) n'a pas été imaginé Asexuel par Moffat, il l'a déjà déclaré plusieurs fois.
PPS : Le "déplacement de libido", je suis désolée, mais ça me semble foireux, va falloir m'expliquer pourquoi il y a des tas d'hétéro/homo/bi/pans qui peuvent parfaitement réaliser autant de boulot ou etre à fond dedans sans oublier leur attirance sexuelle ou leur libido. De plus, je me répète, certains ace ont une libido.
l'être humain est un animal qui, pour pérenniser l'espèce, se reproduit….nous l'oublions trop souvent!
1- Chez l'être humain, le sexe est principalement récréatif (comme chez les bonobos ou d'autres espèce),
2- Ton modèle est hétérosexiste puisque tu ne vois la sexualité que de manière reproductive, ça sous-entendrait que le déplacement concerne toute sexualité non hétérosexuelle et non reproductive,
3- Un asexuel peut se reproduire, figure-toi qu'il y en a même qui n'acceptent de coucher que pour cette raison.