@Lord Griffith hahaha je rentre les gens que j'ai eu en formation pour avoir des infos quand il y a des postes dans leurs boites. Je ne regarde JAMAIS leur profil pour le même genre de désagrément 
Le blanc des 25 ans ?
- Initiateur de la discussion MiaAttacks
- Date de début
moi je suis partie à 17 ans dans un foyer, la police qui avait constaté que ma mère m'avait foutue dehors a dit : "on peut rien faire pour vous désolé, mais vous pouvez demander de l'argent à vos parents si vous les attaquez en justice". Voilà, j'ai été en foyer puis j'ai demandé une bourse universitaire pour entrer en fac en cité u. J'ai rien demandé aux parents...
Je suis super contente d'être tombée sur ce topic, car c'est exactement ce que je ressens en ce moment ! C'est rassurant de voir que ça arrive à de nombreuses personnes et qu'on s'en sort, purée j'ai hâte que ça soit derrière moi...
Et je suis d'accord, les réseaux sociaux et LinkedIn quand on traverse ce genre de période, ça n'aide pas ! J'ai horreur de LinkedIn mais tout le monde que c'est l'outil incontournable quand on recherche du travail 
Courage à toutes
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Courage à toutes
Ah oui instagram avec les personnes « parfaites » des « influenceurs » (en apparence), je me suis désabonnée de pas mal de ces personnes pour mon bien être psychologique !
Pareil (ou pire) pour LinkedIn, au début je trouvais les discours de certains motivants, au final j’ai l’impression que les « moi je blablabla »sont juste là pour montrer « sa supériorité » aux autres (big up aux patrons de certaines start up qui en font souvent des caisses !). C'est chouette d'être fière de sa réussite, mais je n’aime pas le ton que certains utilisent
Je suis heureuse de voir que ce topic aident d’autres personnes que moi, de voir vos avis, votre point de vue sur cette « période de blanc », j’ai beaucoup de plaisir à vous lire et ça fait un bien fou de ne plus se savoir seule.
D'ailleurs, je viens de noter dans un carnet certaines de vos réflexions pour me motiver, merci ! J’ai commencé une sorte de « journal de la motivation », où je note tout ce qui me passe par la tête chaque mois, ça me fait du bien de mettre tout ça par écrit !
@Chambray
Figure toi que je test plein de choses en ce moment, même si parfois j’ai des jours de « paralysie ». Mes semaines sont un mixtes des deux ! C’est bête (ou pas), mais en hiver (avec la grisaille) je culpabilisais moins à rester chez moi devant netflix et me laisser aller. Le printemps et son soleil ça me booste à faire plein de trucs (c’est un peu la pagaille, mais je tente des choses).
@bimbadaboum
« aucune expérience est négative » « chacun son rythme il y a pas de compétition de la meilleure vie » Je vais inscrire ces phrases dans mon carnet !
@Azurhibis
Merciiiii
Pareil (ou pire) pour LinkedIn, au début je trouvais les discours de certains motivants, au final j’ai l’impression que les « moi je blablabla »sont juste là pour montrer « sa supériorité » aux autres (big up aux patrons de certaines start up qui en font souvent des caisses !). C'est chouette d'être fière de sa réussite, mais je n’aime pas le ton que certains utilisent
Je suis heureuse de voir que ce topic aident d’autres personnes que moi, de voir vos avis, votre point de vue sur cette « période de blanc », j’ai beaucoup de plaisir à vous lire et ça fait un bien fou de ne plus se savoir seule.
D'ailleurs, je viens de noter dans un carnet certaines de vos réflexions pour me motiver, merci ! J’ai commencé une sorte de « journal de la motivation », où je note tout ce qui me passe par la tête chaque mois, ça me fait du bien de mettre tout ça par écrit !
@Chambray
Figure toi que je test plein de choses en ce moment, même si parfois j’ai des jours de « paralysie ». Mes semaines sont un mixtes des deux ! C’est bête (ou pas), mais en hiver (avec la grisaille) je culpabilisais moins à rester chez moi devant netflix et me laisser aller. Le printemps et son soleil ça me booste à faire plein de trucs (c’est un peu la pagaille, mais je tente des choses).
@bimbadaboum
« aucune expérience est négative » « chacun son rythme il y a pas de compétition de la meilleure vie » Je vais inscrire ces phrases dans mon carnet !
@Azurhibis
Merciiiii
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Salut !
Ca fait un bien fou de vous lire. Je vais avoir 25ans dans quelques jours. Cela fait 3 mois que je suis rentré de mon service civique à l'étranger et que j'était censé me motiver a bosser sur mes candidatures de Master 2 de psycho (j'ai déjà le master 1, dernière année ou la selection est encore entre le master 1 et 2...) Au final j'ai pas commencé DU TOUT. Je sais pas si j'ai peur de tenté et d'échouer, si j'ai la flemme ou si j'ai juste pas envie au final de faire ça... Quoi qu'il en soit je suis parti de ce benevolat (j'avais fini le service civique et était rester comme benevole) car j'en avais marre de ce job (car c'était un job en fait juste mal payé
). J'ai laissé là bas un chéri qui me manques beaucoup pour "avancer dans ma vie". Au final je suis de retour chez mes parents, je fait un job qui est quasi exactement le même que celui que j'ai quitté la bas. Je sais toujours absolument pas quoi faire de ma vie, et vu la date actuel bah je vais surement pas reprendre quelque chose à la rentrée 2018...
Ca fait un bien fou de vous lire. Je vais avoir 25ans dans quelques jours. Cela fait 3 mois que je suis rentré de mon service civique à l'étranger et que j'était censé me motiver a bosser sur mes candidatures de Master 2 de psycho (j'ai déjà le master 1, dernière année ou la selection est encore entre le master 1 et 2...) Au final j'ai pas commencé DU TOUT. Je sais pas si j'ai peur de tenté et d'échouer, si j'ai la flemme ou si j'ai juste pas envie au final de faire ça... Quoi qu'il en soit je suis parti de ce benevolat (j'avais fini le service civique et était rester comme benevole) car j'en avais marre de ce job (car c'était un job en fait juste mal payé
). J'ai laissé là bas un chéri qui me manques beaucoup pour "avancer dans ma vie". Au final je suis de retour chez mes parents, je fait un job qui est quasi exactement le même que celui que j'ai quitté la bas. Je sais toujours absolument pas quoi faire de ma vie, et vu la date actuel bah je vais surement pas reprendre quelque chose à la rentrée 2018...
Oh mon dieu, ce sujet me fait chaud au coeur.
Après ma licence j'ai eu une opportunité de job super interessant, étant totalement pommée pour aller en master (de quoi ? comment ? où?) j'ai saisie l'occas en me mettant pour objectif : rentrée 2018 reprise des études, j'aurais surement les idées plus claires (
)
Et devinez quoi :
- J'ai passé des concours écoles pour entrer en master, je les ai eu, mais ca ne me plaisait plus du tout de continuer à me former dans ce domaine et j'étais deux fois plus perdue qu'en fin de licence
- On m'a annoncé que l'entreprise où je travaille aller fermer (et c'était cool d'y travailler)
- l'I-N-T-E-G-R-A-L-I-T-E de mes potes ont déménagés (cimer la solitude du jour au lendemain
)
et à 22 ans j'ai connu ce fameux "blanc"
Continuer dans ce secteur ? Me re-former ? Que faire?
S'en est suivi de :
Je suis nulle j'ai qu'une licence !
Mes potes sont tous en master eux !
T'arriveras à rien t'es l'echec de la famille ! (bien sûr tout cela en rythme avec mes pleurs)
En plus t'es solo, pauvre fille sans amis
Enfin bref, actuellement je vois enfin le bout du tunnel, j'ai pas envie de reprendre les études donc je vais pas le faire, et j'ai un CDD dans mon domaine (un truc où je m'éclate) mais par contre : en septembre (j'ai 2,5mois vacants : chômedu, on va essayer de trouver des missions d'interim)
La vie est pas toujours toute droite, mais après tout les courbes c'est mignon aussi non ?
Laissons le temps au temps, puis fait ce que tu as envie sans te pré-ocupper des autres (même si c'est très dur), profites de ta vie comme tu l'entends, après tout, on en a qu'une
Après ma licence j'ai eu une opportunité de job super interessant, étant totalement pommée pour aller en master (de quoi ? comment ? où?) j'ai saisie l'occas en me mettant pour objectif : rentrée 2018 reprise des études, j'aurais surement les idées plus claires (
)Et devinez quoi :
- J'ai passé des concours écoles pour entrer en master, je les ai eu, mais ca ne me plaisait plus du tout de continuer à me former dans ce domaine et j'étais deux fois plus perdue qu'en fin de licence
- On m'a annoncé que l'entreprise où je travaille aller fermer (et c'était cool d'y travailler)
- l'I-N-T-E-G-R-A-L-I-T-E de mes potes ont déménagés (cimer la solitude du jour au lendemain
)et à 22 ans j'ai connu ce fameux "blanc"
Continuer dans ce secteur ? Me re-former ? Que faire?
S'en est suivi de :
Je suis nulle j'ai qu'une licence !
Mes potes sont tous en master eux !
T'arriveras à rien t'es l'echec de la famille ! (bien sûr tout cela en rythme avec mes pleurs)
En plus t'es solo, pauvre fille sans amis
Enfin bref, actuellement je vois enfin le bout du tunnel, j'ai pas envie de reprendre les études donc je vais pas le faire, et j'ai un CDD dans mon domaine (un truc où je m'éclate) mais par contre : en septembre (j'ai 2,5mois vacants : chômedu, on va essayer de trouver des missions d'interim)
La vie est pas toujours toute droite, mais après tout les courbes c'est mignon aussi non ?
Laissons le temps au temps, puis fait ce que tu as envie sans te pré-ocupper des autres (même si c'est très dur), profites de ta vie comme tu l'entends, après tout, on en a qu'une
J'ai 25 ans demain et je pense avoir trouvé le bon topic pour déverser tout le stress accumulé en moi.
Puisque le topic a l'air plus accès emploi allons y : j'ai bientôt un Bac +5 et je suis en stage de fin d'études qui se termine théoriquement fin septembre. J'ai réussi aujourd'hui à amorcer la discussion avec ma boîte sur "l'après stage". Réponse prudente : nous sommes actuellement deux sur le poste donc si la chef du service trouve qu'il y a encore de gros sujets à traiter je resterai, sinon je deviendrai inutile. C'est une fonction de la boîte qui a été laissée en friche mais qui en soi ne nécessite pas le travail de deux personnes.
J'ai donc très peu de visibilité sur ce qui se passera fin septembre. J'aimerais bien commencer à chercher ailleurs mais je me rends compte à quel point je manque d'expérience. En faisant ce stage je me suis un peu éloignée de mon background, j'ai fait des études dans un domaine pour me spécialiser en M2 et cette spécialisation est en train de m'éloigner totalement de mon domaine initial. J'ai donc presque l'impression d'avoir étudié "pour rien" et de quasiment repartir à zéro avec seulement un stage de 6 mois en poche.
En plus de ça, et même si ce n'est pas trop le sujet, nous avons décidé de s'installer ensemble avec mon copain. Jusqu'à maintenant je vivais chez de la famille et je ne payais aucun loyer. Mais à partir de fin juin je "m'engage" pour la première fois avec quelqu'un et ça me fait un peu flipper aussi. J'ai peur pour des questions financières - si je ne suis pas embauchée fin septembre j'ai peur de ne pas pouvoir payer mon loyer - mais aussi pour des raisons un peu plus profondes. Je me dis que si je m'installe avec lui alors c'est que c'est forcément le bon. Je le sais au fond de moi mais c'est flippant d'avoir trouvé "le bon" mine de rien (je ne pensais pas dire ça un jour).
Et enfin, ben je vis dans une autre ville pour mon stage, loin de ma ville natale et je vois de moins en moins mes amis. J'ai l'impression qu'à cet âge charnière on change toutes énormément et je sens qu'on s'éloigne. Personne ne m'avait prévenu mais on est beaucoup moins tolérant quand on est adulte : on s'enferme dans son schéma, notre vie s'accélère et on a moins le temps pour tolérer les différences des autres. J'ai senti en revoyant mes amies dernièrement qu'on était chacune en train de prendre un virage et que les copines du lycée n'en faisaient pas forcément parties. Cela m'a rendu extrêmement triste.
Voilà c'est un peu en vrac mais le cap des 25 ans - le passage à la vie d'adulte toussa - est en train de me tomber dessus de manière assez brutale.
Puisque le topic a l'air plus accès emploi allons y : j'ai bientôt un Bac +5 et je suis en stage de fin d'études qui se termine théoriquement fin septembre. J'ai réussi aujourd'hui à amorcer la discussion avec ma boîte sur "l'après stage". Réponse prudente : nous sommes actuellement deux sur le poste donc si la chef du service trouve qu'il y a encore de gros sujets à traiter je resterai, sinon je deviendrai inutile. C'est une fonction de la boîte qui a été laissée en friche mais qui en soi ne nécessite pas le travail de deux personnes.
J'ai donc très peu de visibilité sur ce qui se passera fin septembre. J'aimerais bien commencer à chercher ailleurs mais je me rends compte à quel point je manque d'expérience. En faisant ce stage je me suis un peu éloignée de mon background, j'ai fait des études dans un domaine pour me spécialiser en M2 et cette spécialisation est en train de m'éloigner totalement de mon domaine initial. J'ai donc presque l'impression d'avoir étudié "pour rien" et de quasiment repartir à zéro avec seulement un stage de 6 mois en poche.
En plus de ça, et même si ce n'est pas trop le sujet, nous avons décidé de s'installer ensemble avec mon copain. Jusqu'à maintenant je vivais chez de la famille et je ne payais aucun loyer. Mais à partir de fin juin je "m'engage" pour la première fois avec quelqu'un et ça me fait un peu flipper aussi. J'ai peur pour des questions financières - si je ne suis pas embauchée fin septembre j'ai peur de ne pas pouvoir payer mon loyer - mais aussi pour des raisons un peu plus profondes. Je me dis que si je m'installe avec lui alors c'est que c'est forcément le bon. Je le sais au fond de moi mais c'est flippant d'avoir trouvé "le bon" mine de rien (je ne pensais pas dire ça un jour).
Et enfin, ben je vis dans une autre ville pour mon stage, loin de ma ville natale et je vois de moins en moins mes amis. J'ai l'impression qu'à cet âge charnière on change toutes énormément et je sens qu'on s'éloigne. Personne ne m'avait prévenu mais on est beaucoup moins tolérant quand on est adulte : on s'enferme dans son schéma, notre vie s'accélère et on a moins le temps pour tolérer les différences des autres. J'ai senti en revoyant mes amies dernièrement qu'on était chacune en train de prendre un virage et que les copines du lycée n'en faisaient pas forcément parties. Cela m'a rendu extrêmement triste.
Voilà c'est un peu en vrac mais le cap des 25 ans - le passage à la vie d'adulte toussa - est en train de me tomber dessus de manière assez brutale.
M
Membre supprimé 226135
Guest
Bonjour,
À 18 ans j'ai eu le bac, à 19 je faisais une prépa pour concours d'entrée en école du social, pour finalement refuser d'y entrer, suite à un stage cacastrophique. Ensuite licence de lettres. Une année de non préparation au concours de bibliothécaire par le CNED. Désintérêt total. 6 à l'examen. Juste après les resulrésuen fin juin, je dépose un dossier d'admission in-extremis à la dernière session de concours d'école du social. J'echoue (liste d'attente, que trente places). Service civique de 9 mois en hopital, concours d'entrée en parallèle. Je suis prise. J'ai 25 ans et je commence des études que j'aurais pu commencer à 20
. Sans aucun regret cela dit. Pas du tout le meme état d'esprit. Ce grand blanc je l'ai eu à 23/24 ans, parce que j'avais l'impression d'avoir aucun avenir. Je tentais toujours de rassurer mon entourage en faisant semblant de savoir vers où j'allais. Surtout ma mère qui mettait la pression. Un jour je lui ai dit que je savais pas, que j'avais pas de raison à lui donner. Que j'allais pas pouvoir la rassurer. Le vide. C'est elle qui m'a reparlé d'être educ, et d'un coup ce métier qui m'avait dégouté pendant cinq ans semblait non seulement être une porte de sortie rassurante (pas d'inconnu) mais en plus un truc qui me collait bien et qui n'aurait pas dû se baser sur un seul moment de ma vie.
Je suis très épanouie maintenant tout en ayant l'impression de m'y mettre super tard, d'être à la traîne, et ça c'est dur. Le manque d'autonomie financière etc quand tous mes potes vivent d'eux-mêmes...
À 18 ans j'ai eu le bac, à 19 je faisais une prépa pour concours d'entrée en école du social, pour finalement refuser d'y entrer, suite à un stage cacastrophique. Ensuite licence de lettres. Une année de non préparation au concours de bibliothécaire par le CNED. Désintérêt total. 6 à l'examen. Juste après les resulrésuen fin juin, je dépose un dossier d'admission in-extremis à la dernière session de concours d'école du social. J'echoue (liste d'attente, que trente places). Service civique de 9 mois en hopital, concours d'entrée en parallèle. Je suis prise. J'ai 25 ans et je commence des études que j'aurais pu commencer à 20
. Sans aucun regret cela dit. Pas du tout le meme état d'esprit. Ce grand blanc je l'ai eu à 23/24 ans, parce que j'avais l'impression d'avoir aucun avenir. Je tentais toujours de rassurer mon entourage en faisant semblant de savoir vers où j'allais. Surtout ma mère qui mettait la pression. Un jour je lui ai dit que je savais pas, que j'avais pas de raison à lui donner. Que j'allais pas pouvoir la rassurer. Le vide. C'est elle qui m'a reparlé d'être educ, et d'un coup ce métier qui m'avait dégouté pendant cinq ans semblait non seulement être une porte de sortie rassurante (pas d'inconnu) mais en plus un truc qui me collait bien et qui n'aurait pas dû se baser sur un seul moment de ma vie. Je suis très épanouie maintenant tout en ayant l'impression de m'y mettre super tard, d'être à la traîne, et ça c'est dur. Le manque d'autonomie financière etc quand tous mes potes vivent d'eux-mêmes...
ce topic me parle beaucoup, même si j'ai dépassé les 25 ans et les réponses de @Lumiciole m'ont aussi permit de mieux cerner ce sentiment et les raisons de celui-ci
Je trouve que passer d'une vie étudiante et parfois longue quand on enchaine les diplômes à une vie avec des responsabilités " sérieuses ' ( boulot, la jungle pour trouver un logement, facture, santé, course, les dossiers administratifs ) c'est violent et ça fait trembler les fondations internes au point de douter d'être capable d'être un adulte fonctionnel avec des choix à faire du style "est ce que je me trouve un boulot que je sais que je vais détester parce que c'est pas ce qui me plait, ou est ce que je tente un concours et avec quel moyens ?"
Je trouve que passer d'une vie étudiante et parfois longue quand on enchaine les diplômes à une vie avec des responsabilités " sérieuses ' ( boulot, la jungle pour trouver un logement, facture, santé, course, les dossiers administratifs ) c'est violent et ça fait trembler les fondations internes au point de douter d'être capable d'être un adulte fonctionnel avec des choix à faire du style "est ce que je me trouve un boulot que je sais que je vais détester parce que c'est pas ce qui me plait, ou est ce que je tente un concours et avec quel moyens ?"
Mon dieu, c'est vraiment le topic qu'il me fallait en ce moment... Je suis complètement PAUMEE. Ça fait des mois que je cherche du boulot dans le graphisme sans résultat. (Ça fait 3 ans que je suis freelance et là je suis à la recherche d'un CDI parce que j'en peux plus de bosser chez moi toute seule, je trouve pas de client, je me fais chier et j'ai aucune envie de créer quoi que ce soit). J'ai eu quelques entretiens et trois propositions de taff avant les vacances auxquelles j'ai pas donné suite. A chaque fois j'invoquais des raisons plus ou moins farfelues "c'est pas vraiment ce que je cherche", "c'est pas assez bien payé", "c'est bientôt les vacances donc autant attendre septembre pour commencer un truc"... En fait, j'ai compris que j'avais plus envie d'exercer ce métier. J'ai fais 5 ans d'études dans une école d'art appliqués et je réalise que pendant tout ce temps, j'ai jamais été vraiment passionnée par ce que je faisais. Tous mes potes passaient leurs soirées, week-end, vacances à bosser sur des projets perso trop canon, à faire des trucs de leur côtés juste pour le kiff. Moi jamais. Je rendais mes devoirs, j'avais des bonnes notes et je suis passée d'années en années sans grande conviction. A savoir que j'avais déjà changé d'orientation 2 fois avant d'entrer en école d'art.
Maintenant j'ai presque 30 ans et je sais toujours pas ce que je veux faire de ma vie.
J'ai toujours eu des facilités à l'école, du genre première de la classe à qui on avait prédis un avenir glorieux. Je m'étais toujours imaginé faire de brillantes études et avoir une carrière magnifique à 30 ans. Sauf que maintenant que j'y pense, depuis toutes petites je n'ai jamais eu de vrai "calling", un jour je voulais être médecin, puis prof, puis styliste, puis journaliste... et ça s'est jamais arrêté.
Je me suis intéressée à 15 milles trucs et j'ai jamais rien poussé assez loin pour concrétiser le moindre projet professionnel qui tienne la route.
J'ai essayé de m'auto-convaincre pendant 8 ans que le graphisme c'était ça. Et en fait non. Aujourd'hui, j'ai presque des montées d'angoisse quand je suis devant mon ordi et ma tablette.
Du coup j'ai essayé de me reconvertir dans quelque chose qui aurait plus de sens. Sauf que dès que j'ai l'impression d'être sur le bonne voie, ça dur littéralement quelques jours à quelques semaines et puis je réalise que en fait, non c'est pas du tout ça.
J'ai l'impression d'avoir complètement gâché 10 ans de ma vie. C'est même pas comme si j'avais pris le temps de voyager, ou de faire des trucs cool juste pour moi.
Et aujourd'hui j'ai l'impression d'être constamment branchée de manière presque compulsive sur une fréquence qui est tout le temps à la recherche de "qu'est ce que je vais faire". C'est devenu une obsession. Toutes mes pensées tournent autour de ça. Je ne pense qu'à ça tout le temps, toute la journée. C'est en train de devenir pathologique. Je ne peux rien faire de façon désintéressé, des que je fais quelques chose de chouette tout de suite mon cerveau va se dire "hé c'est peut-être ça qu'il faut que tu fasses" et je vais me faire un film pour les 30 prochaines années avec un enthousiasme de ouf et qui va disparaître au bout de quelques jours.
Parfois je me dis que j'ai envie de passer un CAP cuisine parce que c'est ce qui pourrait le plus se rapprocher d'une passion, la cuisine, mais le lendemain j'envisage de reprendre des études de psycho parce que en fait non ce qui me fascine le plus c'est les sciences cognitives, j'en suis même arrivée à vouloir faire une mise à niveau scientifiques pour faire des études de physique, parce que la cosmologie c'est vraiment trop intéressant. Et tout ça en continuant à postuler à des postes de graphiste sans AUCUN enthousiasme lol.
Vous voyez un peu le genre...
Et au final, quand je me pose vraiment et que j'essaye de me focaliser sur la vie qui pourrait m'apporter le plus de bonheur et de bien-être, bein je me vois avoir une ferme dans un petit village de montagne entourée de chèvres. Sauf que pour le moment, mon mec est pas ultra chaud quoi.
Voilà. J'en ai marre. Je sais pas quoi faire. Je suis tellement découragée et démoralisée...
Désolée pour ce pavé énorme. Mais merde, ça fait du bien.
Maintenant j'ai presque 30 ans et je sais toujours pas ce que je veux faire de ma vie.
J'ai toujours eu des facilités à l'école, du genre première de la classe à qui on avait prédis un avenir glorieux. Je m'étais toujours imaginé faire de brillantes études et avoir une carrière magnifique à 30 ans. Sauf que maintenant que j'y pense, depuis toutes petites je n'ai jamais eu de vrai "calling", un jour je voulais être médecin, puis prof, puis styliste, puis journaliste... et ça s'est jamais arrêté.
Je me suis intéressée à 15 milles trucs et j'ai jamais rien poussé assez loin pour concrétiser le moindre projet professionnel qui tienne la route.
J'ai essayé de m'auto-convaincre pendant 8 ans que le graphisme c'était ça. Et en fait non. Aujourd'hui, j'ai presque des montées d'angoisse quand je suis devant mon ordi et ma tablette.
Du coup j'ai essayé de me reconvertir dans quelque chose qui aurait plus de sens. Sauf que dès que j'ai l'impression d'être sur le bonne voie, ça dur littéralement quelques jours à quelques semaines et puis je réalise que en fait, non c'est pas du tout ça.
J'ai l'impression d'avoir complètement gâché 10 ans de ma vie. C'est même pas comme si j'avais pris le temps de voyager, ou de faire des trucs cool juste pour moi.
Et aujourd'hui j'ai l'impression d'être constamment branchée de manière presque compulsive sur une fréquence qui est tout le temps à la recherche de "qu'est ce que je vais faire". C'est devenu une obsession. Toutes mes pensées tournent autour de ça. Je ne pense qu'à ça tout le temps, toute la journée. C'est en train de devenir pathologique. Je ne peux rien faire de façon désintéressé, des que je fais quelques chose de chouette tout de suite mon cerveau va se dire "hé c'est peut-être ça qu'il faut que tu fasses" et je vais me faire un film pour les 30 prochaines années avec un enthousiasme de ouf et qui va disparaître au bout de quelques jours.
Parfois je me dis que j'ai envie de passer un CAP cuisine parce que c'est ce qui pourrait le plus se rapprocher d'une passion, la cuisine, mais le lendemain j'envisage de reprendre des études de psycho parce que en fait non ce qui me fascine le plus c'est les sciences cognitives, j'en suis même arrivée à vouloir faire une mise à niveau scientifiques pour faire des études de physique, parce que la cosmologie c'est vraiment trop intéressant. Et tout ça en continuant à postuler à des postes de graphiste sans AUCUN enthousiasme lol.
Vous voyez un peu le genre...
Et au final, quand je me pose vraiment et que j'essaye de me focaliser sur la vie qui pourrait m'apporter le plus de bonheur et de bien-être, bein je me vois avoir une ferme dans un petit village de montagne entourée de chèvres. Sauf que pour le moment, mon mec est pas ultra chaud quoi.
Voilà. J'en ai marre. Je sais pas quoi faire. Je suis tellement découragée et démoralisée...
Désolée pour ce pavé énorme. Mais merde, ça fait du bien.
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