Ho j'adore votre débat! Pour ma part, je me situe entre les sceptiques et les croyants, j'ai une position un peu bizarre.
D'un coté, mon expérience personnelle fait que j'y crois, rien qu'un peu, mais ce petit peu ouvre une porte dans mon scepticisme.
Pour moi, le "monde des esprits" est réel, mais pas du tout d'une façon pragmatique et quantifiable, prouvable ou analysable. Pour moi, ce que nous appelons monde des esprit est en fait un réseau de superstitions communes, de frayeurs ancestrales (peur du noir, ce genre de choses) qui forme un terreau fertile a des manifestation de notre imaginaire très impressionnantes (possession, phénomène de conversion, ...). En cette qualité, c'est des choses très intéressante a étudier, car cela révèle beaucoup de nos peurs (peur de ne plus être sois même, de la menace invisible) tout en renforçant notre cohésion sociale face a cette peur.
Ce que vous dites par rapport aux "précautions a prendre" est très censé, même si je n'ai pas les mêmes arguments que vous. Ces peurs, ces mécanismes communs ont une iconographie et un fonctionnement bien défini et tous, nous avons deja entendu parler de démons, d'esprits, de comment les combattre et de ce qu'ils sont capable de faire. De ce fait, même si on est complétement septiques, nous avons une "faille" dans notre défense. Les phénomènes psychologique peuvent être très violent, nous pouvons être sensible a la peur de notre voisin, qui y crois a fond, et nous sentir nous aussi mal a l'aise, puis sentir de la peur. J'ai deja vu des enfants faire une "séance" (avec des bout de bois, dans la cour de récré) et a force d'y croire, rentrer dans un état hystérique, persuadés qu'un de leur camarade était possédé. Ils ont fait des cauchemars, une petite fille a vomis et tous sursautaient au moindre frôlement.
C'est pour ça que, même si on y crois pas, le pouvoir de notre propre esprit et de notre propre psyché ne doit pas être sous estimé. Certain sont plus ou moins sensible a la suggestion ou a la conversion, et une bougie est vite renversée dans un sursaut, ou des cauchemars sont vite déclenchés avec ce que ça compte de frayeur nocturne et d'insomnies.