White Material de Claire Denis.
J'étais sceptique. Je suis souvent sceptique quand on dit d'un film qu'il est une merveille, a fortiori lorsqu'il regroupe un prix Goncourt au scénario (Marie N'Diaye), une réalisatrice dont l'excellent travail est connu et une actrice principale (Isabelle Huppert) donc la réputation n'est plus à faire : est-ce qu'on se base sur le film version papier pour dire cela, ou sur le film vu ?
Au final j'ai vraiment aimé. J'ai aimé Isabelle Huppert, j'ai aimé la manière de filmer, le scénario, j'ai aimé la gestion du son. Je me suis complètement plongée dans le film, je me suis retrouvée dans le même état que lorsque je sors d'une salle de cinéma alors que j'ai juste regardé l'écran 15" de mon ordinateur portable.
White Material est insidieux je trouve. Il laisse planer un sentiment fort sans vraiment le révéler, un climat de méfiance, de dureté, de je-ne-sais-quoi. Un truc qui vous colle à la peau un petit moment.
Bref, un bon film. Selon moi (qui n'y connaît rien en cinéma, je précise).
Non ma fille tu n'iras pas danser de Christophe Honoré.
Celui-là aussi avait fait un tabac. En revanche, j'ai pas compris pourquoi.
Il n'est pas mauvais, le scénario tient debout, les acteurs ne sont pas mauvais non plus (en revanche j'ai détesté cordialement la gestion du son : soit y'avait rien et c'était plat, soit y'avait une musique excessivement mal placée), y'a un brin de psychologie là-dedans (voire beaucoup), mais tout ça ne m'a pas vraiment scotchée face à l'écran.
Sauf peut-être la fin. Mais 20 minutes sur 1h40 de film, c'est peu.
Il est p't'être très bien, excellent, mais moi je n'ai pas vraiment aimé.