Salut à toutes ! Je vous rejoins doucement. Je suis en train d'attaquer mollement ma deuxième année de thèse et quelque part, ça me rassure un peu de lire qu'il y en a d'autres qui passent par les mêmes étapes de doute que moi.
Je fais de l'analyses de données en bio, et ça fait bien 6 mois que j'ai l'impression de pédaler dans la semoule. J'ai passé une partie significative de ma première année à essayer de faire du dévelopement méthodologique en stats, qui a avancé péniblement pour que finalement l'une de mes DR (oui, je n'ai pas 1, ni 2, mais bien 3 directeurs de thèse) accepte l'idée que ce n'était vraiment pas fait pour moi. D'un coté, je ne regrette pas d'avoir tenté parce qu'au moins j'ai un avis sur la question maintenant, mais d'un autre coté, je regarde ma première année, et je me dis : "Quelle perte de temps !".
J'ai toujours cette impression qu'un stagiaire en licence pourrait être en train de faire ce que je suis en train de faire et je complexe beaucoup par rapport à mon co-bureau qui a déjà publié son premier article, participe à pleins de projets avec les différentes équipes du labo et prévois même de partir un an en mobilité alors qu'on a commencé en même temps (mais bon, lui a fait son stage sur son sujet de thèse, alors j'imagine que ça aide beaucoup).
Je sais que j'ai un sujet qui n'est pas évident à traiter (analyses de données de grandes dimensions, longitudinales mais avec seulement 4 mesures répétées par individus et sur des données biologiques qui sont extrêmement variables d'un individu à l'autre à cause de la dimension psychologique), mais je me sens vraiment toute déprimée en ce moment.
Enfin bon, je me dis que ça finira bien par passer, et que tout le monde a déjà eu ce genre de phases.