Bravo. Personnellement (comme beaucoup), j'aurai accéléré le pas.
J'ai cependant une anecdote à raconter:
Je rentrais chez moi tard, de nuit, après une longue journée à la BU (chez moi la BU ferme à 23h... Donc oui il était tard). J'étais un peu flippée parce qu'il était plus tard que d'habitude, donc il y avait moins de monde que d'habitude, donc forcément on attire plus l'attention. En plus il n'y avait personne chez moi, donc je me faisais des films dans ma petite tête ("et si il m'arrive quelque chose... Si je me fais agresser, et que je ne peux pas rentrer jusqu'à la maison? Personne ne s'inquiètera que je ne sois pas rentrée, puisque personne ne m'attend...." voyez le genre?
). Donc je tirais plus ou moins la tronche, parce que j'étais fatiguée et en train de penser à des trucs pas méga réjouissants...
Et là y a un type qui m'interpelle depuis un coin de mur d'un adorable "Hey madmoizel! Un sourire c'est pas plus cher! Hey vas-y fais-moi un sourire!!" Du coup j'ai commencé a accélérer, en regardant mes pieds. Mais un type qui passait dans la rue en même temps, lui, s'est arrêté, et a commencé à engueuler l'interpelleur, genre "mais fou-lui la paix! si elle a pas envie de sourire... tu connais pas sa vie!".
J'étais contente, et reconnaissante (mais j'avais eu peur, et du coup j'ai tracé sans me retourner)