Euh, les gens qui disent qu'il y a une corrélation entre les actes de harcèlement de rue, d'agressions, de viols, etc. vous sortez ça d'où sans indiscretion, si ce n'est de notre conditionnement social qui veut que les victimes puissent-être "en partie" responsables de leurs agressions ? Y'a eu des études sérieuses là dessus ?
Non parce que je suis désolée mais j'ai subit deux agressions physiques (tentatives d'enlèvements), la première fois j'étais en sarouel et pull en laine, et la deuxième j'avais un jean, des rangers, et le blouson de mon arrière grand-père.
Et même en dehors de ça, ben je me suis toujours faite emmerder dans la rue, et ce peu importe que je m'habille de manière couverte ou non.
Je pense qu'il est facile de préférer penser que les victimes "incitent" ou y sont pour quelque chose d'une quelconque manière, puisque ça permet de se ranger du côté des personnes "respectables" (à savoir : celles qui ne s'habillent pas court, celles qui ne sortent pas tard, celles qui vont pas chez des inconnus, celles qui ne boivent pas, etc.) et de penser que l'on est protégées parce qu'on a tout fait "comme il faut", ce qui fait que l'on se sent en sécurité en croyant que ça n'arrive qu'aux autres, celles qui se comportent "mal".
Toutefois, il faut garder à l'esprit que l'immense majorité des viols et des agressions sexuelles sont commises par des proches ou l'entourage familial, ce qui fait qu'on peut donc invalider cette rhétorique assez aisément (si les viols/agressions étaient causées par des pulsions dues à la tenue portée par la victime, pourquoi auraient-ils lieu majoritairement dans le cercle privé et non en plein milieu des lieux publics ?), et qu'à côté de ça : il faut quand même prendre conscience du fait que ce genre de propos sert d'excuse aux violeurs.
En blâmant les victimes (et victimes potentielles) pour les choses qu'elles ont vécu (ou pourraient vivre), vous adhérez à une logique visant à dédouaner les responsables d'agressions, et à en rejeter la faute sur les personnes qui les ont subies.
Vous parlez d'êtres humains, d'êtres humains ayant potentiellement été traumatisés par leur vécu, vécu traumatique dont vous leur incombez la faute tout en dédouanant leurs agresseurs.
J'enfonce peut-être des portes ouvertes, mais en lisant certains commentaires j'ai vraiment l'impression qu'il fallait le rappeler
Non parce que je suis désolée mais j'ai subit deux agressions physiques (tentatives d'enlèvements), la première fois j'étais en sarouel et pull en laine, et la deuxième j'avais un jean, des rangers, et le blouson de mon arrière grand-père.
Et même en dehors de ça, ben je me suis toujours faite emmerder dans la rue, et ce peu importe que je m'habille de manière couverte ou non.
Je pense qu'il est facile de préférer penser que les victimes "incitent" ou y sont pour quelque chose d'une quelconque manière, puisque ça permet de se ranger du côté des personnes "respectables" (à savoir : celles qui ne s'habillent pas court, celles qui ne sortent pas tard, celles qui vont pas chez des inconnus, celles qui ne boivent pas, etc.) et de penser que l'on est protégées parce qu'on a tout fait "comme il faut", ce qui fait que l'on se sent en sécurité en croyant que ça n'arrive qu'aux autres, celles qui se comportent "mal".
Toutefois, il faut garder à l'esprit que l'immense majorité des viols et des agressions sexuelles sont commises par des proches ou l'entourage familial, ce qui fait qu'on peut donc invalider cette rhétorique assez aisément (si les viols/agressions étaient causées par des pulsions dues à la tenue portée par la victime, pourquoi auraient-ils lieu majoritairement dans le cercle privé et non en plein milieu des lieux publics ?), et qu'à côté de ça : il faut quand même prendre conscience du fait que ce genre de propos sert d'excuse aux violeurs.
En blâmant les victimes (et victimes potentielles) pour les choses qu'elles ont vécu (ou pourraient vivre), vous adhérez à une logique visant à dédouaner les responsables d'agressions, et à en rejeter la faute sur les personnes qui les ont subies.
Vous parlez d'êtres humains, d'êtres humains ayant potentiellement été traumatisés par leur vécu, vécu traumatique dont vous leur incombez la faute tout en dédouanant leurs agresseurs.
J'enfonce peut-être des portes ouvertes, mais en lisant certains commentaires j'ai vraiment l'impression qu'il fallait le rappeler
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