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@ElectraHeart Mais ça me pose question, parce que quand on est attiré.e par quelqu'un, on l'est sans forcément savoir quels sont ses organes génitaux, non...? Enfin, j'imagine que l'attraction ne naît pas pile poil au moment où la personne révèle son entre-jambe, y'a quelque chose qui se joue avant quand même. J'ai le sentiment que l'orientation d'une personne ne concerne pas que les organes, en fait.
Pour certaines personnes ça peut s'avérer important et c'est leur plus grand droit, je le nie pas, mais de là à généraliser...
Ça me semble très violent en fait d'établir qu'un couple de femmes est "hétéro" si l'une d'elle n'a pas de vulve (j'ai l'impression que c'est ce que tu dis, mais je me trompe peut-être!).
Et c'est pareil avec l'hétérosexualité d'ailleurs, une personne hétéro n'est attirée que par le sexe opposé. Il n'y a que les bi qui sont attirés par les deux sexes.
Mais il n'y a pas de règle fixe. Ces termes ne sont pas là pour que les seules personnes ayant droit de s'y identifier sont celleux qui correspondent à son sens éthymologique. C'est violent de dire à une personne comment elle doit s'identifier juste d'après les sexes auquels elle est attirée. Bisexuel à la base c'est pour les personnes attirées par deux sexes parce qu'on restait dans la définition sexe = genre sauf que maintenant de plus en plus de personnes se disent bies et sont attirées par plus de deux genre. Sans oublier qu'on connait rarement les organes génitaux d'une personne qui nous attire.
Et puis on fait quoi des personnes intersexes? Parce qu'il n'y a pas que deux sexes.
On peut carrément être bi, lesbienne ou hétéro et ne pas aimer les pénis; je suis bi, j'ai toujours trouvé les pénis bizarres voire repoussants mais j'ai couché avec des gars cis sans que ça me perturbe. Je trouve qu'une personne ne se réduit pas à son sexe, ya un ensemble. C'est une partie du corps comme une autre.
Mais je suis parfaitement d'accord, j'ai la même chose avec les vulves. Ce qui me fait grincer des dents c'est la totale exclusion des personnes ayant un pénis, parce que on fait passer le sexe avant le genre. Dans la formulation de l'article, on dirait qu'il est impossible qu'une femme cis lesbienne puisse entretenir une relation avec une femme trans lesbienne. Ce qui m’embête ce n'est pas que cette personne en question et n'ai jamais aimer les pénis, c'est qu'on résume le fait d’être lesbienne au fait de ne pas aimer les pénis.
edit : ho pardon, je n'avais pas vu que quelqu'un avait deja réagit et que tu t'étais expliqué.e
@ElectraHeart je n'ai ni le temps ni les cuillerée de te faire un cours complet sur l'attirance romantique et sexuelle et un méga cours de rattrapage sur le genre, mais juste pose toi la question : deux fille lesbienne se rencontrent, tombent amoureuse, entament une relation. Elles ont de l'attirance romantique l'une pour l'autre et aussi de l'attirance sexuelle l'une pour l'autre, elles se définissent toutes les deux comme lesbienne. Ça te va ?
Maintenant l'une d'elle a un pénis : ça invalide complétement leur identité et leur relation ? elle sont toute les deux devenue hétéro selon ta définition vu qu'elle couchent ensemble et que l'une d'elle a un pénis, donc ce sont deux lesbienne qui sont en relation hétéro l'une avec l'autre ?
Maintenant imagine, au lit elle couchent ensemble sans que la personne ayant un pénis ne l'utilise d'une quelconque façon, ça veux dire qu'elle sont a nouveau lesbienne, vu qu'il n'y a pas de pénis impliqué dans l'acte sexuel ? Et si celle qui a une vulve aime pénétrer sa partenaire avec une god-ceinture, est ce que ça redeviens une relation hétéro, vu qu'il y a un pénis, même en plastique ?
Et si ce couple ne pratique pas le sexe, elle ne sont plus homo mais juste deux filles en couple ?
Tu confond tout : genre, sexe, orientation sexuelle, romantique, fétichisation des organes génitaux, et ce n'est pas a toi de dire si une personne est bi, hétéro, pan, homo, lesbienne, ect... a sa place.
Juste une question, d après vous une personne qui est sexuellement attiré par une personne dans la situation que tu decris Sombre (lesbienne avec un pénis) est elle forcément pansexuelle? Parce que on m a souvent décrit ce mot comme recouvrant les personnes qui sont attirées par la personne avant de prendre en considération son genre/sexe/orientation. Désolée si ma question esr naïve je ne suis pas très instruite sur le sujet, mais j en profite pour m instruire X)
@GingerBraid Non pas du tout ginger. Être pan c'est, selon les définition qui varient, être attiré romantique ou sexuellement par tous les genres sans distinction ou ne pas avoir de préférence pour un genre ou l'autre. Si tu es attiré.e par les femme, tu n'es pas spécialement pan, ce n'est pas parce que cette femme a un pénis que ça va changer, désolé de le dire vulgairement : mais le fait que ce soit une femme prime sur le fait qu'elle ai une queue, parce que le sexe ne fait pas le genre.
@GingerBraid Non pas du tout ginger. Être pan c'est, selon les définition qui varient, être attiré romantique ou sexuellement par tous les genres sans distinction ou ne pas avoir de préférence pour un genre ou l'autre. Si tu es attiré.e par les femme, tu n'es pas spécialement pan, ce n'est pas parce que cette femme a un pénis que ça va changer, désolé de le dire vulgairement : mais le fait que ce soit une femme prime sur le fait qu'elle ai une queue, parce que le sexe ne fait pas le genre.
Pour info : à la demande de l'autrice du témoignage, j'ai ajouté "pour elle" dans l'accroche de la publication sur Facebook, afin d'éviter toute confusion. C'est bien de SON témoignage et de SON expérience dont il s'agit, en aucun cas d'une généralisation !
Le témoignage est frais et assez léger je trouve, la relation décomplexée avec le meilleur ami est sympa.
Mais je rejoins les commentaires au-dessus, ça aurait été sympa que la rédac "complète" l'histoire de base en venant rappeler que lesbienne=incompatible avec les pénis, c'est pas du tout une généralité.
Ya un petit côté "gold star lesbian" involontaire qui en ressort je trouve au final, même si ça n'est pas l'intention première de l'article.
Edit : je critique pas du tout l'expérience de la personne du témoignage et ses sentiments, juste je m'interroge sur la façon dont l'article aurait pu être accompagné.
Merci pour ton commentaire @Scamandre, cependant, le but des Josée L'Obsédée n'a jamais été de faire de la pédagogie. C'est une rubrique «fraîche et légère» comme tu le dis de cet article. Et surtout, ce sont des témoignages. Donc on leur applique la même rigueur qu'avec n'importe quel témoignage (en termes de vérifications etc), mais on ne va pas les réécrire pour leur faire dire une généralité qu'ils ne disent pas.
Cette lectrice raconte sa tentative d'expérience sexuelle avec son meilleur ami. À aucun moment, elle ne généralise son expérience, à aucun moment elle ne tire de grandes leçons de ce qu'elle vit. Elle raconte un fail.
Je ferais deux remarques :
La première, c'est qu'il n'y a aucune raison de chercher à rendre son récit plus inclusif, dès lors qu'il s'agit d'une expérience personnelle, d'un cas particulier. Ici, une femme cisgenre lesbienne et un mec cisgenre hétéro. À aucun moment il n'est dit que cette configuration était une quelconque norme.
La deuxième, c'est que je suis vraiment circonspecte devant le niveau de critique provoqué par ce témoignage. On a des dizaines de témoignages hétéro sur Josée L'Obsédée, et ils n'ont jamais été accusés de hétéronormativité, de cissexisme, de tout ça. Parce que ce sont des témoignages. Là, j'ai un témoignage d'une femme lesbienne, et on passe son texte au crible de l'inclusivité. Et je vois, personnellement, un vrai souci avec ça. Les voix LGBT sont encore trop peu présentes, trop peu représentées dans l'espace médiatique (au sens large: de l'écrit à la fiction, séries, films, etc). Si à chaque fois qu'une personne LGBT prend la parole, on analyse son témoignage à l'aune des biais de représentativité qu'il pourrait impliquer, j'ai bien peur que ça limite les prises de parole, que ça limite la portée de ces voix. (Et je ne dis pas, bien entendu, que sous prétexte qu'une personne est LGBT, on devrait boire ses paroles sans aucun recul. Je parle de mesure, de graduation, pas d'absolu).
Je reprends un peu de distance pour faire une troisième, et dernière remarque : je vous renvoie au coeur de la ligne éditoriale de madmoiZelle, résumé par son pitch: "Je ne suis pas celle que vous croyez". Toute notre ligne édito, c'est de ne pas enfermer les femmes dans des cases, dans des stéréotypes, derrière des étiquettes.
À chaque fois que vous faites une généralisation à partir d'un témoignage, d'une histoire, c'est vous qui la faites ! Nous, on donne la parole aux femmes qui font des trucs, qui vivent des trucs, qui racontent des trucs. Parfois, on s'appuie sur ces histoires pour tirer une réflexion, nous faire toutes grandir à partir d'un exemple particulier. Parfois c'est juste pour rire. Parfois c'est pour en inspirer d'autres. Etc...
Peut-être qu'il y a des lesbiennes dans la salle qui doutent en se disant "j'aime les femmes mais jsuis quand même super curieuse et parfois j'ai envie de tester avec un mec, suis-je vraiment lesbienne du coup ?", et peut-être que lire un Josée L'Obsédée décomplexé sur le sujet lui fera penser "ok haha jme prends la tête pour rien, si j'ai envie je tente et si j'ai pas envie je tente pas, et fuck les rageux qui me jugeront, ça change rien à qui je suis, qui j'aime, comment je me sens !"
Parce que s'il y a une leçon à apprendre en lisant des Josée L'Obsédée, c'est celle-là : aimez qui vous voulez et laissez les rageux rager
Les réactions sont ultra virulentes (comme souvent sur les témoignages.....sous prétexte que la rédaction n a pas fait de parenthèse pour expliquer en détails toutes les façons d aborder sa sexualité brefffffff). La madmoizelle temoigne ici de SON vécu et de SES ressentis. Pourquoi systématiquement crier haro sur le baudet. Dans SON cas à elle, elle est homo et n a jamais vécu de pénétration par un pénis et c est le thème de son témoignage et en l occurence si vous avez envie de parler des 10 000 autres possibilités de sexualité (que vous saoyez bi, homo ou autres) faites un témoignage au lieu de vous plaindre qu on ait pas fait d apparté dans le témoignage de quelqu un d autre.
Les réactions sont ultra virulentes (comme souvent sur les témoignages.....sous prétexte que la rédaction n a pas fait de parenthèse pour expliquer en détails toutes les façons d aborder sa sexualité brefffffff). La madmoizelle temoigne ici de SON vécu et de SES ressentis. Pourquoi systématiquement crier haro sur le baudet. Dans SON cas à elle, elle est homo et n a jamais vécu de pénétration par un pénis et c est le thème de son témoignage et en l occurence si vous avez envie de parler des 10 000 autres possibilités de sexualité (que vous saoyez bi, homo ou autres) faites un témoignage au lieu de vous plaindre qu on ait pas fait d apparté dans le témoignage de quelqu un d autre.
Ben si. Genre si, ça a été plusieurs fois critiquer sur le forum et les réseau sociaux. Quand on a vu arriver le josée sur les méduses on a juste dit "enfin, il y a enfin une histoire de josée avec deux filles, miracle"!
A ce niveau la c'est d'une mauvaise fois...
Moi j'ai pas le temps de venir vous expliquer encore plus en detail comment avec des formulations foireuses vous propager de la cishetero normativité et de la transphobie et de toute façon je sais bien que les réaction sur le forum vous vous en foutez un peu... peut être qu’après un énième badbuzz twitter vous comprendrez.
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