Les madz, je vais peut-être choquer la majorité d'entre vous, mais je ne suis pas d'accord avec vos propos, et j'en profite pour laisser passer un message. Non, cette histoire anecdotique, qui n'a rien à voir avec les vrais problèmes de harcèlement à l'école, ne m'a pas touchée au point d'en pleurer et d'avoir un vide au fond de mon coeur.
Je suis contre la "victimisation" que les femmes brandissent à tort et à travers au nom du féminisme. Cela ne nous rend que plus faibles, que plus illégitimes car nous agissons exactement comme ce que la société nous suggère : nous pleurons.
Donc, cette histoire ne doit pas nous toucher de cette manière, elle doit surtout nous faire profondément réfléchir. La personne qui a partagé son témoignage dégage de réelles pistes de réflexion. Comment est-ce que des gamins de 10, encore vierges de toutes pensées nocives, puissent être à ce point conditionnés ? Puisque la pensée sexiste ne peut être naturelle, par qui est-elle transmise : les parents, les profs, la société dans globalité ? De quelles manières, alors, pouvons-nous remédier à cela ? etc.
Pour ma part, je trouve que cette histoire met en exergue quelque chose d'effroyable, parce qu'elle montre le cercle vicieux dans lequel notre société est terriblement ancrée, pour la discrimination homme/femme. Tout cela est voué à ne jamais changer, à ne jamais évoluer, si personne ne se pose de vraies questions (je ne dis pas que ce n'est pas encore fait bien sûr, mais vous voyez l'idée). Voilà pourquoi les réactions "calimériennes" (mode néologisme : ON) que j'ai pu lire ici m'ont interpellées.