Je peux raconter une aventure de grands enfants ? Cette aventure comporte quatre personnages principaux, un décor merveilleux, des rebondissements, du suspense et de la loose. Beaucoup de loose.
Le contexte : deux jours de vacances en famille, avec une fille de huit ans et un garçon de six ans.
Le décor : Disneyland Paris. Lieu magique. Le rêve pour une petite fille qui a-do-re les sensations fortes et un petit garçon qui a-do-re Star Wars.
Arrivée sans souci sur la parking de l'hôtel. On n'a rien oublié, les enfants ont été sages, on est prêts.
Arrivée + 1 heure : première attraction en vue.
Et là, le drame.
Une averse de compétition. Pile au moment où nous grimpons
tête nue dans les petites voitures
découvertes pour un long circuit en extérieur. Les enfants ont des K-Way ; pas les parents.
Faut-il y voir un signe ?
On ne va pas de laisser abattre pour si peu. On continue. Trempés.
Je passerai sur les détails. Rien que de très habituel.
L'affluence dans le parc était censée être modérée, elle ne l'est finalement pas. Il y a beaucoup de queue. Il pleut beaucoup. Les manèges mouillés, c'est moins bien. Aucune magie n'a guéri Papa et Maman, ils sont toujours vaseux après un malheureux tour de manège à sensations fortes.
Mais les enfants sont contents, donc nous aussi.
C'est la première journée.
Première (et unique) nuit à l'hôtel : la chambre est franchement correcte, relativement confortable. Il y a deux lits de deux places, c'était prévu. On s'endort, épuisés.
Et là, le drame.
A une heure du matin, pleurs stridents, réveil soudain. C'est la gastro.
(Pas de visualisation possible pour ce désastreux épisode nocturne. Qui va se reproduire à quatre reprises au cours de la nuit. De la part d'un enfant qui n'avait pas été malade de tout l'hiver). Nous passerons cette nuit sous silence.
Deuxième et dernier jour : surprise, il pleut.
Bon, on l'a fait quand même, hein. Le petit malade en poussette de location a pu voir les spectacles Star Wars, la grande fan de sensations fortes est montée dans les attractions toute seule, comme une grande (quatre fois HyperSpace Moutain !) pendant que ses parents à l'estomac fragile l'attendaient à l'arrivée. On a parcouru le parc dans tous les sens.
Les enfants étaient heureux.
Les parents ont mis en application leur sens du sacrifice.
On n'y retourne pas avant 2020 au moins, hein. Le temps de s'en remettre.