L'éducation sexuelle des ados français, on en parle ?

30 Mai 2011
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Tours
mariecharlotte-2;4610955 a dit :
apaloosa;4610880 a dit :
L'expression "des canaux difficiles à contrôler pour les parents" me fait vraiment tiquer.

Ce n'est pas tellement difficile. Déjà on évite l'Ipad ou l'ordi perso dès 8 ans, un jeune n'en a pas l'utilité avant le lycée (et encore...). On sait aujourd'hui que trop de temps passé devant un écran, surtout pour un enfant en pleine croissance, nuit au développement intellectuel et humain. Quant à l'ordi familial, on crée un espace personnel pour l'enfant, où il n'aura accès (de manière limitée) qu'à des sites pré-validés manuellement (ce qui est beaucoup plus fiable que les filtres à base de mots-clefs habituels, facilement contournantes si on est un peu malin).

Tout cela ne garantit évidemment pas que son enfant n'ira pas mater en loucedé un porno chez un copain, mais ça restera quelque chose d'exceptionnel et ponctuel ; les pratiques pornographiques vue prennent un caractère banal surtout quand on y est confronté de manière répétée.

Alors je sais que ça fait nullipare grosse donneuse de leçon, mais à un moment, faut prendre ses responsabilités. Pour moi, dire qu'il est inévitable que la majorité des jeunes adolescents soient confrontés de manière massive à la pornographie est aussi choquant de dire qu'il est inévitable que la majorité des jeunes adolescents s'alcoolisent massivement.
Hello !

Mais le problème n'est pas simplement l'exposition au porno, c'est tout l'environnement médiatique !

C'est à dire qu'en plus de contrôler l'accès de l'enfant à l'ordinateur, il faudrait contrôler tout ce qu'il regarde à la télé, toutes les pubs auxquelles il est exposé, et toutes les séries et tous les films qu'il regarde, être au courant de tout ce que lui racontent les autres, etc... Ce sont toutes ces influences qui contribuent à façonner cette représentation fausse du sexe chez les ados.

Perso c'est pas l'influence du porno qui m'a le plus choquée dans l'article, c'est le passage sur les filles pour qui "la réussite ultime" c'est Zahia. :eh:

Les filles et les garçons grandissent en intégrant les stéréotypes de "la fille" (bien = qui "se respecte" :eh:) et du mec (le vrai = qui "se fait respecter" :eh: x10).

Et pour reprendre ton parallèle avec l'alcool, oui bon exemple : le point n'est pas d'empêcher les jeunes d'avoir accès à l'alcool, c'est justement de leur apprendre la modération.

Idem avec le sexe. Le but n'est pas de les moraliser/culpabiliser/contrôler mais de leur donner les infos et les outils pour pouvoir avoir une sexualité épanouie.
Je rebondis là-dessus parce que ça me paraît essentiel d'en parler justement. Non, le porno n'est pas le seul en cause dans les relations catastrophiques que peuvent avoir les filles et les garçons. Mais puisqu'on parle de sexualité, ça me paraît quand même important de souligner le rapport que les jeunes, filles comme garçons parce que faut pas croire, les filles aussi en consomment, peuvent entretenir avec son visionnage, leur apprentissage de la sexualité et la construction de leurs fantasmes.
Le truc, c'est qu'on ne regarde pas un porno de la même façon qu'on regarde un film lambda ou même de la téléréalité. "Le problème avec le porno", comme dirait Despentes, "c'est qu'il tape dans l'angle zéro de la conscience".
 
28 Janvier 2013
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Une source différente de rue89, ce sont les articles du "Dr Kpote" dans Causette, une excellente rubrique. Un intervenant éducation sexuelle dans les collèges raconte... et il en raconte de belles ... alors que le but n'est pas de faire dans le sensationalisme (le truc le plus "gros" dont je me souvienne étant des adolescents qui pensaient que les enfants naissaient par l'anus. Mais, oui absolument, nous avons tous été déféqués par nos mères et les foetus poussent dans l'estomac :facepalm:...)


Je veux bien que les cours d'éducation sexuelle puisse paraître polémique à certains. Faut-il parler de slutshaming, de pornographie etc. Moi je réponds oui à 100% mais bon... Si déjà on pouvait procurer un enseignement de base sur des faits médicaux sur lesquels tout le monde s'accorde. ça ne devrait même pas être enseigné en cours d'éducation sexuelle mais en cours de SVT. C'est de l'anatomie pure et simple.


Pour y aller de mon anecdote, au collège (il y a 7 ans environ) j'ai rencontré:
- quelques filles qui pensaient uriner par le vagin (je ne comprends toujours pas... il suffit d'avoir pissé une fois en forêt ou de s'être intéressé un minimum à ses menstruations pour VOIR que ce n'est pas le cas, non?)
- encore plus de jeunes qui pensaient que le SIDA était transmissible par simple contact.
 
3 Mai 2013
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Bordeaux
Mais il est possible d'avoir une vrai éducation sexuelle grâce à internet, parce que à part la contraception et éventuellement le fais que l'amour est indispensable et un peu d'anatomie mais heureusement que j'ai pas attendue l'éducation sexuelle du collège pour trouver mon clitoris et savoir à peu près à quoi il sert sinon je le chercherais encore, l'éducation sexuelle des ados n'est pas géniale (enfin, elle s'est peut être amélioré depuis mais bon j'ai que 17 ans 3/4 ).

Je suis sûre que la plupart des adultes apprendrais des choses en regardant Lacigreen :
(en tout cas moi j'ai été surprise en voyant cette vidéo)
 http://www.youtube.com/watch?v=9qFojO8WkpA


Je sais pas si ça existe déjà mais ce serait pas mal de faire un site qui regrouperais des informations sur la sexualité sans raconter de connerie (essayez de trouver des info sur l'hymen), sans juger (parce que les conseils pour ne pas être une salope, c'est pas super utile), et avec de vrai info sur l'anatomie (parce que j'aurais bien aimait qu'on me prévienne pour les glaires :sick2:). Bref, allez jetez un œil aux infos qu'on donne aux jeunes sur internet c'est pas gégé (c'est bourré de connerie et de clichés sexistes).

Après pour la pornographie (bien sûr, je suis totalement impartiale en tant que yaoi fangirl :P) ben, justement ça fait parti de l'éducation sexuelle : fantasmer ça n'est pas quelque chose de mal, se masturber non plus. Mais en fait, j'ai jamais vu un "vrai" film porno hétéro alors je ne suis pas vraiment bien placer pour en parler, le mieux c'est de bien expliquer que ça n'est pas la réalité étant donné qu'on ne peut pas menacer de mort les réalisateurs pour qu'ils changent de scénario.
 
13 Janvier 2011
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Lille
Je suis d'accord pour qu'il y ait des cours d'éducation sexuelle à l'école, mais à condition que ça ne se fasse pas aux détriments des autres apprentissages. Les programmes sont déjà assez chargés comme ça et les profs ont déjà du mal à les terminer, si en plus on met des cours autres sur le temps habitue ça va pas le faire ! Et pour moi faudrait que ce soit des gens spécialistes qui fassent ces cours et pas les profs, parce que c’est pas leur boulot tout simplement (en dehors des trucs basiques) et qu'ils sauront peut-être pas répondre à toutes les questions ou employer les mots adéquats.
 
26 Septembre 2012
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Juvisy-Sur-Orge
Cet article m’interpelle carrément. Ça verse un peu dans le:" Au secours, la nouvelle génération est totalement tarée :halp:"  ( qui est une pensée que je déteste, que je trouve terriblement banale mais que chaque génération subie).

Mais en fait, j'aimerais trooooop faire ce qu'ils font. Ça fait un petit moment, à force de lire et de regarder des textes et vidéos ( merci Laci Green) sur la sexualité positive, que je me dis qu'il faudrait vraiment que je me renseigne sur comment faire de l'éducation à la sexualité pour les adolescents.

Sinon à la question: " Comment élever un enfant dans un monde où le porno est si simple d'accès? " Je ne pense pas que la censure soit la bonne solution car en effet le pré-ado pourra toujours trouver un moyen de voir du porno si il le souhaite vraiment. Mais si depuis petit on lui a apprit et aimer et respecter son corps, ainsi qu'à respecter celui des autres, et qu'on ai pas esquivé les questions sensibles du genre " comment on fait les bébés ", voir même si un peu plus grand, on a abordé la question des films pornographiques, est-ce que l'impact de ceux-ci sur le jeune ne seraient pas nettement moindres ?  ( Je suis peut-être un bisounours naïf hein...)
 
30 Octobre 2013
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Moi ça me fait rire qu'on fasse passer des réformes pour que les jeunes ne soient plus autant pervertis par le porno blablabla, alors qu'enlever leurs "modèles" de nos écrans - comme les égéries d'NRJ12- serait déjà bien plus efficace...
 
6 Janvier 2009
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miss-scarlatine;4610914 a dit :
Personnellement je garde un bon souvenir du planning familiale au collège et un avis très mitiger sur l'intervenante du lycée qui n'as pas sue me répondre à comment se protéger lors des rapport lesbiens.:eh:

C'est "marrant" ça a été la même chose pour moi. Ils nous avaient parlé d'homosexualité masculine spontanément (et il y avait eu des questions posées anonymement), mais rien sur l'homosexualité féminine (moi même je n'avais pas osé me lancer de peur que la prof ne reconnaisse mon écriture très laide). Il y a une certaine non-information sur ce sujet
 
Dernière édition :
13 Janvier 2011
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miss-scarlatine;4610914 a dit :
Le coter "ho mon dieu la prochaine génération est complétement a la ramasse" de l'article est assé putassier et émotionnelle. Sérieux oui y'a des milieux ou c’est franchement pas la joie cotée éduc du cul mais tant qu'a lire un article dessus je préférerais un ou y'a plus que l'expérience D'UNE SEULE PERSONNE. Ou on parle des disparités économique, sociologie et régionales. Ou on fait un point sur les organismes agréer à les dispensée.


J'en profite pour rappeler que l'expérience personnelle ne vaut que pour la personne, qu'il faut toujours remettre en contexte ( le travail du journaliste quoi).

Je suis d'accord avec toi, j'ai un arrière goût de grosses généralisations à tous les gamins, et surtout, au vu des commentaires, ça joue sur l'idée d'un énorme fossé entre "leur généaration" et "notre génération".
Mais est-ce que le fossé est si grand? Est-ce que l'accès massif au porno sur internet fait "tant" la différence que ça? Pareil pour la téléréalité.

Il y a eu des tas d'études sur le l'influence du porno sur la sexualité des jeunes, et les résultats ne corroborent pas forcément les clichés...

Parce que, soyons réalistes, des collégiens (dont un certain nombre puceaux) qui parlaient de "baiser" des filles sans aucune pensée pour leur plaisir à elles, il y en avait déjà dans ma génération. Et rares était ceux qui avaient une connexion internet (qui était au 52K de toute façon).
Le vocabulaire change (maintenant on dit "retourner"), mais on garde la même idée et la même vulgarité.

Et franchement, parler d'interventions suite à la grossesse d'une fille de 14 ans comme si les grossesses précoces étaient un phénomène nouveau en mode catastrophisme, LOL.
Et les présenter comme un simple manque d'éducation à la sexualité, c'est ne prendre le problème que par une seule de ses causes (en milieu populaire comme on dit, il y a bien d'autres raisons en plus).

La diabolisation d'internet et de la télé dans cet article m'ont franchement agacé.

Globalement, oui, la massification d'internet a amené des côtés négatifs au niveau de la sexualité.
MAIS elle a aussi amené plein de choses positives à ce niveau aussi!
Les gamins qui entendent "les pédés au bûcher" dans la cour de récré peuvent trouver vraiment un gros gros tas de choses positives sur internet pour répondre à leurs questions sur leur orientation sexuelle sans attendre une intervention de 2h où ils n'oseront pas poser de questions de toute façon pour la plupart.
Les collégien(ne)s qui se posent des questions sur le consentement ("ça je dois faire ou pas? je suis obligée? et si j'aime ça, c'est normal?") peuvent aussi y trouver des réponses.

Etc, etc, sur plein de sujets liés à la sexualité on peut avoir facilement accès à plein de choses positives.

Les questions sur "comment on tombe enceinte" aussi: oui il y a beaucoup de stupidités sur internet, mais pour une réponse fausse sur Doctissimo, combien de bonnes?
On trouve de tout sur internet sur le sujet, pourquoi ne se focaliser que sur le mauvais qu'on peut en retirer en ignorant tout le bon?

Je me souviens d'une fille au collège, vierge, qui pensait être enceinte parce qu'elle avait mis un tampon sans avoir ses règles. Plein de monde lui dit que non, mais elle a quand même été acheté un test de grossesse.
Elle aurait été sur internet, elle aurait vu à ce sujet expliqué que ce n'est pas possible par plein de monde sur des forums, mais je pense qu'elle aurait quand même été acheté un test. Peut-être moins par ignorance de la sexualité que par fort désir de vivre quelque chose de "différent" dans sa vie (je pense qu'elle voulait, dans le fond, réellement être enceinte à 14 ans), quitte à se mettre un tête une idée aussi stupide.

Sinon, je pourrais dire pareil que pour internet sur la télé "de maintenant" critiquée: comme si c'était de la téléréalité H24 et que les gamins n'avaient pas accès à autre chose!
Si je reprends le thème de l'homosexualité, question télé y'a pas photos, c'est un réel progrès pour "leur génération" comparée à "la notre".
Et dans "notre génération" aussi, niveau sexualité à la télé, on ne peut pas franchement dire que c'était "si prude" que ça (pour anecdote, le générique tv de mon enfance qui a du me marquer le plus c'était celui des Dessous de Palm Beach, qui vaut son pesant de cacahuètes niveau érotisme (so 90's, certes), et qui passait en pleine journée! Je me souviens de téléfilms l'aprèm sur M6 pas franchement mieux...

Bref, on y trouve le pire et le meilleur: aux adultes d'aider à faire le tri. Et à aussi ne pas croire que les collégiens sont plus bêtes qu'ils ne le sont: fait-elle plus rêvée ou rire par mépris les collégiens Nabilla?

Je ne dis pas que c'est pareil qu'avant, bien sûr c'est différent. Mais j'ai l'impression d'une vision en noir et blanc (notamment en voyant l'opposition avant/maintenant) là où il y a quand mêmes de sacrées nuances de gris.

D'ailleurs il y a un truc que je n'ai pas très bien compris dans l'article: finalement, c'est quoi l'absolu à atteindre pour une fille, être comme Zahia ou être "une fille qui se respecte"?
Parce que les deux sont mélangés, en gros on en revient sur un schéma classique  et bien vieux, comme quoi une fille doit être vierge et putain à la fois. Elle doit "se respecter" mais aussi "se faire retourner".
Pas franchement nouveau comme idée, les mots et les modèles changent, le même vieux sexisme reste.

Je reviens aussi sur l'espèce de fatalisme fasse à l'accès facile à la pornographie: ce n'est pas parce que un enfant qui y aurait un accès restreint au maximum par ses parents peut en voir chez ses potes qu'il faut se laisser aller au relativisme en le laissant faire chez soi, en donnant sans problème un ordi/une tablette à un gamin sans surveillance aucune.
Ça peut faire une différence tout de même (sans compter qu'une consommation "seul" ne signifie pas la même chose qu'avec un bande d'ami(e)s). Mais une interdiction sans discussion sur la sexualité/pornographie me parait peut utile.

De toute façon globalement un des problèmes n'est pas tant le porno en lui-même que le fait qu'il n'y ait souvent aucun discours qui l'accompagne (que ce soit des parents ou de l'école): un discours sur la différence réalité/film, sur la notion de consentement, etc.
 
29 Septembre 2013
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Bordeaux
autourdulivre.wordpress.com
irideae;4610954 a dit :
Je parle d'éthique, pas de morale. Ce que je me demande, c'est: si la branlette est systématiquement associée au porno sur internet, quand est-ce qu'on peut prendre le temps de fantasmer sur des vrais gens? Sur un(e) prof, sur le voisin que tu croises tous les jours en rentrant chez toi? Sur Severus Snape (:winky: )? Et si tu commences dès le plus jeune âge, quelles conséquences ça peut avoir sur la construction de tes fantasmes? Sur les relations avec tes futur(e)s partenaires? C'est une vraie question.

Oui, je sais. Un pavé magnifiquement développé, et moi, je ne tique que sur la mention de Rogue... :icon_4laugh: :fouet:

Non mais. En quatrième, quand mes camarades regardaient du porno (via internet pour ceux qui avaient la chance d'avoir un accès, ou le plus souvent via les VHS mal planqué des parents), moi je faisais mon éducation sexuelle via les fanfiction HP. Alors OK, il n'y avait pas d'images, c'était moins cru, mais... pas forcément mieux niveau romantisme, réalisme et image de la femme - quand bien même 99% des fics sont écrites par des femmes. Par la suite, j'ai modéré pendant 7 ans un gros site de fics HP, et c'est en lisant certains textes que j'ai vraiment pris conscience que la "culture du viol" c'est pas un mythe, c'est réel.

Bref. Pour ce qui est de l'article, j'ai eu l'impression de retourner plusieurs années en arrière, quand j'étais moi-même au collège. C'est tellement ça. Les mecs qui testent leur virilité à tout bout de champ, les filles qui se condamnent entre elles...

Ça peut paraitre alarmant au premier abord, mais quand je vois comment mes camarades ont évolué au lycée, puis dans leur vie de jeune adulte, je me dis qu'il y a de l'espoir. Et notamment parce qu'il y ce genre d'intervention en collège !

(Je me souviens, j'y ai eu droit quand j'étais en quatrième. D'ailleurs, certains moments m'ont marqué. Comme celui où l'intervenant nous a demandé qui avait vu un porno, et qu'on a tous levé la main, sauf un gars de ma classe : il s'est immédiatement fait charrier et traité de menteur. Ou le moment où l'intervenant a déballé un préservatif féminin et dit en rigolant : "eh, les mecs, vous frimez sur la taille, mais regardez ce qu'elles ont, les filles" et que le kéké de la classe a eu la mâchoire qui s'est fracassé sur le bureau.:rire: )
 
12 Mars 2013
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OZ
www.youtube.com
Après mon post je me suis rappelée ce classique de nos années collèges, elle a 11ans, une période ou tout le monde n'avais pas forcement accès a un ordinateur....On était déjàs une génération pourite :eek:



Ho et pour celle qui se demandent

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PS: je pense qu'effectivement les cours d'éducation sexuelle sont d'un niveau a revoir dans ce pays. Celas étant dit, arreton de tomber dans le fantasme d'une jeunesse immorale laissons celas au suplement sociétés du figaro :lalala:
 
23 Janvier 2008
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yehudi;4611111 a dit :
Je suis d'accord pour qu'il y ait des cours d'éducation sexuelle à l'école, mais à condition que ça ne se fasse pas aux détriments des autres apprentissages. Les programmes sont déjà assez chargés comme ça et les profs ont déjà du mal à les terminer, si en plus on met des cours autres sur le temps habitue ça va pas le faire ! Et pour moi faudrait que ce soit des gens spécialistes qui fassent ces cours et pas les profs, parce que c’est pas leur boulot tout simplement (en dehors des trucs basiques) et qu'ils sauront peut-être pas répondre à toutes les questions ou employer les mots adéquats.

En réalité, ce sont souvent les infirmière scolaires qui font ces interventions et non les profs, qui, comme tu le dis, n'ont aucune qualification dans ce domaine. D'ailleurs, il me semble que le vrai terme est "éducation à la vie affective". Après ces interventions sont assez rares et ponctuelles, et ne gênent que très peu les emplois du temps :chat: (et elles sont mise en place depuis déjà un bon bout de temps, je ne comprend pas toutes les histoires qui sont faites autour en ce moment).
 
30 Janvier 2014
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Wo, ça fait peur quand même, mais en même temps, comme la dit une des Madz ( z'ai oublié qui T.T) , ça peut vraiment dépendre du quartier et de l'environnement. Je sais pas si mon exemple vaut ce qui vaut (ça fait un peu plus de cinq ans que j'ai eu mon cours d'éducation sexuel... Oulala que je suis vieille) mais bon, visiblement, on avait pas la même définition du mot éducation sexuel (MAIS, on avait accès à internet)

Déjà, ils ont divisé le groupe en deux. Juste pour qu'il y est le même nombre d'élève pour un intervenant (Et pas groupe mec, groupe fille comme on pourrait le penser) puis ils nous ont raconté une petite histoire d'une fille et d'un mec, très amoureux l'un et l'autre et lors d'une soirée trop arrosée (je raconte de façon cru mais c'était plus romancé) ben, ils ont découvert les joies de l'amour. En précisant qu'il n'avait pas de préservatif. Un mois plus tard, la fille annonçait à son mec qu'elle avait un retard de règle. Et on a principalement parler de ça : l'importance d'une contraception et que faire dans cette situation (Planning familiale tout ça)

Jamais, au grand jamais on a parlé de chose comme le slut-shaming, de la pornographie ou toute ces choses assez cru. Vous pensez bien qu'à notre âge, on savait  un peu ou on avait déjà vu ce genre de chose (d'ailleurs, on a été très déçu qu'elle nous raconte pas l'acte Bouh !) mais je pense que pour chacun ( ou une grosse partie), c'était presque normale de respecter les désirs garçon/fille, parce ça à toujours été comme ça au lycée, collège, primaire, voir plus loin ?

Les garçons plus fort que les filles ? Parfois oui, parfois non, mais les professeurs de sport et animateurs en collo ''forçait'' à faire des mélanges filles/garçons pour les jeux . Pour choisir les équipes ? Filles et garçons pouvaient être meneur. On avait droit d'être meilleure que des mecs (et eux aussi, c'était vraiment les compétences qui comptait, ils pouvaient délaisser des mecs au profil d'une fille plus rapide, c'était pas mal vu) En cours ? Chacun avait la parole, on faisait parler autant de mec que de filles ( surtout quand ça hésitait)

L'éducation entière est importante, on peut changer des clichés pendant une séance, mais vaut mieux construire sur des bonnes bases (les filles ne sont pas que des vagins sur pattes et les mecs n'ont pas qu'un phallus à satisfaire).

Je précise que je viens d'un milieu assez aisé (BISOUNOURS POWER), ou la discrimination fille/garçon était (presque) inexistante ( genre ma sœur qui n'avait pas le droit de traîner le soir et mes frères si... Au final, c'est eux qui s'en sont plus pris plein la gueule et qui ont reçu le plus de coup) mais à mes souvenirs, certains garçons et certaines filles étaient plus des séducteurs en puissance (bon bien sûr, il voulait prendre du plaisir, mais il y avait le plaisir de la conquête et à la fin le sexe était une victoire)  que des ''rentre-dedans''. C'était un peu tacitement mal vu d'avoir un comportement violent. Il faut dire qu'on vivait dans un très, voir excellent environnement.

Pour être honnête, avant de venir sur MadmoiZelle, je ne connaissais pas le harcèlement de rue ( ni par mes copines, ni par ma famille), les inégalités filles/garçons à l'école (quand je lis certains témoignages, ça me choque beaucoup) et le slut-shaming, tout ça. Je dis pas que c'était inconcevable, je savais juste pas que ça existait (mon entourage n'en ayant jamais eu l'expérience) Bon, peut-être que j'idéalise un peu ( peut-être ai-je intériorisé le fait qu'il y est un rapport homme/femme, mais je crois pas, moi je marrave des mecs au sports :P) mais je n'ai pas vraiment de souvenir d'une mauvaise expérience à mon égard (je suis pas très bien physiquement aussi, ça doit aider mais ma grande soeur qui est une bombe ne semble pas avoir eut beaucoup de soucis, faut dire qu'elle a du caractère) 

Alors, tout ce pavé (inutile sorry) pour dire que les cours d'éducation sexuel, c'est important, mais l'éducation tout cours aussi. L'entourage, les profs, les animateurs , tout est important. Si chacun mets une bonne pierre solide, ça doit faire une édifice du tonnerre. Par contre, j'avoue que l'homosexualité, je l'ai connu grâce à la pornographie ( Oh que c'est facile de tapé pornographie sur google et de tomber sur une vidéo. Et les liens, et les liens. Étrangement, j'ai toujours préféré regardé des trucs lesbiennes et gays parce que ça me semblait plus sensuel et plus doux, enfin, souvent il y avait une histoire, une vrai ''romance'', même dans les trucs à plusieurs. Il y avait des vidéos hétéro qui étaient aussi très bien où il y avait un semblant d'amour mélangé au sexe ( désolé, pas trop adepte du sexe violent). Bon après, je n'ai fait qu'un seul site, j'ai pas faite toute les vidéos excusez-moi...)

 Peut-être qu'en parler en éducation sexuel peut être bien. Peut-être ? Non, c'est sûr. Il faudrait tout aborder. Détruire le plus de clichés possible, faire prendre conscience de certaines choses. A treize ans, on peut encore changer. Mais surtout, surtout, il faut pas que les parents soient renfermé sur le sujet. S'il vous plait. Quand tu sors d'éducation sexuelle, tu en parles à tes potes et à tes parents parce qu'ils savent que tu as eu cours (alors qu'avouer à ces parents que tu as regardé un porno avec tes copains... Nggg ça passe moins) et là, c'est le moment où il faut donner les bon conseils. Pas demain, pas dans un an. Mettre un bon point de vue, montrer qu'on est d'accord avec l'intervenante, rectifier certaines choses s'il faut (ça peut même être à table avec une question anodine : alors ton cours d'éducation sexuel ?) mais surtout, en parler, par pitié. C'est important, il faut pas hésiter à brûler de la matière grise, même en étant jeune.

Après, je ne prends pas mon cas pour une généralité, je sais très bien que j'ai eu beaucoup de chance, mes parents, ma famille , des amis extraordinaire tout ça tout ça aidant, mais chacun possède un impact sur la manière de penser, surtout des plus jeunes. Bon, après, je vis dans un monde bisounours (non mais c'est vrai, bon, faut pas sortir tard le soir parce que tu sais pas qui tu vas croiser, mais comme je l'ai dit au bout d'un moment c'était valable pour mes frères et ma soeur) et je sais que tout le monde n'a pas cette chance. Mon point de vue est très utopique (peut-être que j'idéalise, mais comme je l'ai dit, je n'ai jamais eu de problème marquant) mais bon, vous voyez, on peut être de la génération internet et être sain d'esprit ( il y en a qui ont pas attendu la internet pour être malade mentaux)

Après, peut-être que malgré tout cela, il y en a de mon lycée qui ont mal tourné, je sais pas, je les connais pas. Puis je base sur des souvenirs, mais je vous garantie que c'est vraiment mon ressenti. Pour résumer, notre cours d'éducation sexuel, on a appris qu'il fallait mettre un préservatif et qu'il n'y avait aucune honte à aller voir un planning familial. C'est très soft.

*Me tapez pas si je suis hors sujet...*
 

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