propos hyper dangereux.Un enfant trans non soutenu peut tomber facilement dans la dépression voir peuvent se suicider! elle aurai du être recadrer par les journaliste en plateau
@Pelleas C'est justement parce que je ne crois pas (du tout) à la neutralité journalistique que je juge nécessaire de définir un mode de fonctionnement qui exclut au maximum toute possibilité pour le journaliste ou l'animateur d'altérer l'interview par ses propres biais et ses propres opinions. Comme je l'explique précédemment, il faut réduire sa marge de manœuvre et que son attitude au cours de l'interview soit presque entièrement prédéfinie Je donne deux exemples:
- Le journaliste ou l'animateur ne s'autorise pas à déterminer quelle opinion de son interlocuteur est légale ou non ni si elle est légitime à être exprimée ou non. Si l'animateur ou le journaliste essaye de faire respecter cette limite, le résultat sera simplement de disqualifier toute opinion trop éloignée de la sienne. La limite à faire respecter doit être le cadre du débat pour éviter le hors-sujet.
- Le journaliste ou l'animateur doit adopter, par défaut, l'opinion opposée de l'intervenant. Si l'intervenant est de droite, le journaliste ou l'animateur doit défendre une opinion de gauche, et inversement. En définissant la position du journaliste comme étant la position opposée à celle de l'intervenant, on ne lui laisse aucune liberté de contredire ou non l'intervenant quand il le souhaite (c'est à dire quand l'intervenant développe une opinion à laquelle il n'adhère pas).
Mais le principe même du journalisme est de ne pas prendre partie.
@Toffee Sauf que Yann Barthès n'est pas juge. Il n'a pas à donner une qualification juridique à des propos et à affirmer que des propos sont illégaux ou non. Encore une fois, quelle est sa légitimité pour décider qu'une opinion s'inscrit dans un cadre légal ou non?
@Taraom Mais le problème justement est de savoir ce qu'est une parole qui "déborde". Qui détermine la limite et, surtout, qui peut objectivement et avec certitude déterminer quand cette limite est franchie ou non? Dans le cadre de la Justice, on a "accepté" l'idée que:
Mais dans le cas présent, Elisabeth Roudinesco n'est pas devant un tribunal et Yann Barthès n'est pas juge. Par conséquent, on peut avoir des doutes sur sa capacité à déterminer où est la limite et à déterminer quand cette limite est franchie ou non. S'il décide de le faire malgré tout, il y a de grandes chances en réalité que la limite soit sa limite et qu'il décide de considérer que toute opinion qui n'est pas la sienne est illégale et tombe sous le coup de la loi. Dans le doute, je préfère que le journaliste ou l'animateur ne prenne aucun risque et donc se contente d'empêcher l'intervenant de sortir du sujet de l'échange. Si limite il doit y avoir, alors la seule solution viable est que cette limite soit le hors-sujet.
- la liberté d'expression est délimitée par un cadre légal (diffamation, incitation à la haine raciale (Loi Pleven), négationnisme (Loi Gayssot), injure publique par exemple); et
- le juge a toute légitimité pour appliquer la loi, l'interpréter quand c'est nécessaire, et déterminer si l'opinion d'une personne sort ou non du cadre légal.
En revanche, je suis totalement d'accord sur l'utilité du contradictoire. Je trouve ça très bien que l'animateur ou le journaliste (lorsqu'il est le seul interlocuteur de l'intervenant) adopte par défaut, et quelle que soit son opinion, la position du contradicteur pour obliger l'intervenant à affiner sa pensée et à la préciser. On augmente alors la probabilité que la qualité de l'interview ne soit pas trop polluée par la subjectivité de l'animateur ou du journaliste puisque la position qu'il défend est forcément contraire à la position adoptée par l'intervenant. Là-dessus, je partage l'opinion de @Hedeltrude. La position du contradicteur permet d'éviter que l'intervenant puisse dérouler sa pensée sans obstacle sans l'empêcher pour autant d'exprimer son opinion.
@Pelleas C'est justement parce que je ne crois pas (du tout) à la neutralité journalistique que je juge nécessaire de définir un mode de fonctionnement qui exclut au maximum toute possibilité pour le journaliste ou l'animateur d'altérer l'interview par ses propres biais et ses propres opinions. Comme je l'explique précédemment, il faut réduire sa marge de manœuvre et que son attitude au cours de l'interview soit presque entièrement prédéfinie Je donne deux exemples:
- Le journaliste ou l'animateur ne s'autorise pas à déterminer quelle opinion de son interlocuteur est légale ou non ni si elle est légitime à être exprimée ou non. Si l'animateur ou le journaliste essaye de faire respecter cette limite, le résultat sera simplement de disqualifier toute opinion trop éloignée de la sienne. La limite à faire respecter doit être le cadre du débat pour éviter le hors-sujet.
- Le journaliste ou l'animateur doit adopter, par défaut, l'opinion opposée de l'intervenant. Si l'intervenant est de droite, le journaliste ou l'animateur doit défendre une opinion de gauche, et inversement. En définissant la position du journaliste comme étant la position opposée à celle de l'intervenant, on ne lui laisse aucune liberté de contredire ou non l'intervenant quand il le souhaite (c'est à dire quand l'intervenant développe une opinion à laquelle il n'adhère pas).
Visiblement aujourd’hui, on peut être psychanalyste tout en ne sachant pas faire la distinction entre identité de genre et orientation sexuelle.