@Citronnelle
En été, donc entre mai et aout
D'abord, il y a le regard des gens que tu ne connais pas. Debout dans le métro, assise dans le bus, (car dans la rue, même en robe ou jupe sans collants les gens n'ont pas l'oeil sur tes poils) au début tu as chaud, tu te sens épiée, tu regardes ailleurs. Tu emportes un foulard léger que tu poses sur tes jambes (bonne technique pour certains transports en commun où ils mettent la clim à fond alors qu'il fait 35 dehors). Tu te demandes si tes poils dépassent de sous l'aisselle. Tu colles tes bras le long de ton corps et tu as l'air d'un robot. En cours, tu lèves la main bizarrement puisque ton coude reste collé à ton sein droit. Et puis tu te confortes petit à petit, par habitude. Au final, quand tu cherches les gens des yeux dans les transports, ils ont souvent le regard sur leur téléphone.
Au travail, personne n'a jamais rien dit mais à la pause café, assise, je pense que ça doit se voir. Peut être qu'ils en parlent dans mon dos et qu'ils pensent du mal de moi. Mais le plus important c'est comment je me sens moi.
En vacances, avec mes amis, et bien ce sont mes amis, ils savent et s'ils me critiquaient, je ne serai plus amie avec eux.
Le moins drôle c'est en vacances avec ma mère, ma soeur ou ma grand-mère. Les trois qui me disent que c'est moche, disgracieux. Donc je réponds que je m'aime comme ça et que mes copains aussi m'ont aimée comme ça. Et je pourrai uniquement répondre que je m'aime comme ça mais j'ai déjà pris la réflexion que les hommes allaient me trouver moche donc bon...
Est-ce que ça t'aide un peu ?
En été, donc entre mai et aout
D'abord, il y a le regard des gens que tu ne connais pas. Debout dans le métro, assise dans le bus, (car dans la rue, même en robe ou jupe sans collants les gens n'ont pas l'oeil sur tes poils) au début tu as chaud, tu te sens épiée, tu regardes ailleurs. Tu emportes un foulard léger que tu poses sur tes jambes (bonne technique pour certains transports en commun où ils mettent la clim à fond alors qu'il fait 35 dehors). Tu te demandes si tes poils dépassent de sous l'aisselle. Tu colles tes bras le long de ton corps et tu as l'air d'un robot. En cours, tu lèves la main bizarrement puisque ton coude reste collé à ton sein droit. Et puis tu te confortes petit à petit, par habitude. Au final, quand tu cherches les gens des yeux dans les transports, ils ont souvent le regard sur leur téléphone.
Au travail, personne n'a jamais rien dit mais à la pause café, assise, je pense que ça doit se voir. Peut être qu'ils en parlent dans mon dos et qu'ils pensent du mal de moi. Mais le plus important c'est comment je me sens moi.
En vacances, avec mes amis, et bien ce sont mes amis, ils savent et s'ils me critiquaient, je ne serai plus amie avec eux.
Le moins drôle c'est en vacances avec ma mère, ma soeur ou ma grand-mère. Les trois qui me disent que c'est moche, disgracieux. Donc je réponds que je m'aime comme ça et que mes copains aussi m'ont aimée comme ça. Et je pourrai uniquement répondre que je m'aime comme ça mais j'ai déjà pris la réflexion que les hommes allaient me trouver moche donc bon...
Est-ce que ça t'aide un peu ?