Pour le coup j'ai trouvé cet article méprisant et snob. A la limite, "De la difficulté d'être misanthrope, handicapé social et mondain", j'avais trouvé ça plutôt drôle, encore qu'un peu effrayant si jamais totalement vrai. Le coup du "Le changement c'est la mort" m'a fait tiquer : Pour moi c'est vraiment une position réac. Et maintenant, cet article-ci fait quoi ? De l'abattage pur et simple, sans autre souci que de taper sur quelqu'un pour au final faire un article qui n'aboutit pas à grand-chose.
Ce paragraphe-là me choque particulièrement : "Bien conscients de ne pas bénéficier d’un talent extra-ordinaire, les passionnés-qui-ont- les-mêmes-passions-que-tout-le-monde doivent donc se démarquer et faire fi de la plèbe grouillante en revendiquant un amour et une connaissance supérieure à toute autre. Ils affichent leur snobisme assumé et leur mépris consumé bien haut, crachant à la gueule du tout venant." L'auteure n'a-t-elle pas l'impression en écrivant cela qu'elle décrit sa propre attitude et la démarche de rédaction de son propre article ?
Alors déjà, j'ai envie de lui répondre qu'on n 'est pas tous des cuistres : on peut avoir plusieurs passions et domaines de prédilection dans la vie. Et quand bien même un individu a pour seule passion "la vie provinciale au bas Moyen-Age chez les paysans", cet individu peut être une personne adorable et très intéressante. Sauf à moins de se considérer comme un être si supérieur qu'on ne peut jamais être concerné par la médiocrité de la foule, ce qui semble être le cas d'Ophélie. - Et je comprends mieux maintenant son dégoût pour la small talk : c'est vrai que si les autres nous indifférent si totalement, ce n'est pas la peine de s'y essayer ; autant rester dans sa caverne à ruminer sa haine de l'humanité.-
Alors voilà, en ce qui me concerne, je suis cinéphile et j'écris des critiques ciné pour un webzine culturel. J'ai plein d'amis cinéphiles ; on a tous notre carte UGC illimitée vu que par chez nous ça nous permet d'entrer dans tous les cinémas de la ville ; et si personne ne nous arrête, on peut passer notre journée / soirée / nuit à parler de cinéma.
True Blood, ça me fait chier ; je préfère effectivement Twin Peaks, bien que je ne l'aie pas vu 5 fois, et j'adore David Lynch.
Anna Karina, je m'en contrefous, mais personnellement je pense qu'une femme peut être belle même avec un maquillage putassier.
Je n'ai jamais été abonnée à Télérama ; par contre je l'ai été aux Inrocks et aux Cahiers du Cinéma. Chère Ophélie, il va falloir actualiser tes clichés parce qu'en matière de journaux, la vraie querelle qui agite depuis toujours les cinéphiles c'est "Plutôt Cahiers ou Positif ?" et ensuite, dans une moindre mesure, plutôt "Inrocks ou Télérama" ? Dans mon cas, j'aime bien et les Cahiers et Positif -j'ai d'ailleurs failli faire des stages dans les deux - et des webzines culturels, et même si un peu moins depuis leur nouvelle formule, les Inrocks. Je n'ai jamais pu saquer Télérama, que je trouve pédant.
Les Inrocks adroent Louis Garrel et Christophe Honoré. Du coup j'ai découvert les deux à l'époque de "Dans Paris" en lisant Les Inrocks et tous mes amis cinéphiles et moi-même sommes fans de Louis Garrel. D'ailleurs la plupart des cinéphiles et critiques de cinéma ont une grande affection pour Louis Garrel, ne serait-ce que parce qu'il joue dans les films un peu ésotériques de son père, dont les films ont toujours fasciné une certaine intelligentsia cinéphilique. Tu peux qualifier l'attitude de cette intelligentsia de "masturbation intellectuelle" si tu veux, mais c'est quand même un peu égocentrique. Ce n'est pas parce que tu ne comprends pas l'intérêt d'un petit film d'auteur en noir et blanc comme "La Frontière de l'Aube", que ça n'en a aucun. De la même façon, moi je ne comprends pas le phénomène "Brigitte" dans la musique actuelle, et ce n'est pas pour autant que je vais traiter tous les gens qui apprécient de crétins snobinards.
J'adore Tarantino et j'ai vu plein de films de série B qui me font hurler de rire.
J'adore Ken Loach, aussi, plus particulièrement "The Wind that shake the barley", qui est un magnifique film sur la résistance irlandaise.
Je n'aime pas trop la 3D parce qu'à part dans "La Grotte de Rêves Perdus" (un documentaire de Werner Herzog, cinéaste allemand réputé pour son mysticisme, rends-toi compte, quel snobisme !) je ne l'ai jamais vue utilisée à bon escient, et si le seul intérêt est de voir des images en relief, alors je préfère lire un bouquin à illustrations holographiques.
Je vais très souvent au cinéma seule parce que ceux de mes amis qui n'ont pas la carte UGC illimitée n'ont pas forcément les moyens ni l'envie d'aller voir au minimum 5 films par semaine. Par contre quand on a vus des films en commun, on est toujours tous très heureux d'en parler ensemble et d'échanger des idées.
Bref, moi-aussi, je peux faire une étude de cas à partir de 3 individus relous croisés en soirée entre deux verres de vodka-cerise-gingembre et écrire un article méprisant et soit disant ironique pour expliquer comment j'ai très bien cerné cette catégorie de population indigne , à base de clichés pré-digérés et en érigeant ma sacro-sainte opinion personnelle comme référence suprême de mon étude. Ou en me basant sur tes articles, Ophélie, je pourrais selon ta méthode en écrire sur ces gens prétentieux qui n'aiment personne, ne veulent pas les connaître, et s'enorgueillissent de les faire passer pour des cons. Mais pour cela, il faudrait que je continue à lire tes articles, ce que je vais m'abstenir de faire désormais : j'ai toujours eu horreur des préjugés et des gens hautains qui adorent les répandre.
Cinéphiliquement tienne,
Carmelita
Ce paragraphe-là me choque particulièrement : "Bien conscients de ne pas bénéficier d’un talent extra-ordinaire, les passionnés-qui-ont- les-mêmes-passions-que-tout-le-monde doivent donc se démarquer et faire fi de la plèbe grouillante en revendiquant un amour et une connaissance supérieure à toute autre. Ils affichent leur snobisme assumé et leur mépris consumé bien haut, crachant à la gueule du tout venant." L'auteure n'a-t-elle pas l'impression en écrivant cela qu'elle décrit sa propre attitude et la démarche de rédaction de son propre article ?
Alors déjà, j'ai envie de lui répondre qu'on n 'est pas tous des cuistres : on peut avoir plusieurs passions et domaines de prédilection dans la vie. Et quand bien même un individu a pour seule passion "la vie provinciale au bas Moyen-Age chez les paysans", cet individu peut être une personne adorable et très intéressante. Sauf à moins de se considérer comme un être si supérieur qu'on ne peut jamais être concerné par la médiocrité de la foule, ce qui semble être le cas d'Ophélie. - Et je comprends mieux maintenant son dégoût pour la small talk : c'est vrai que si les autres nous indifférent si totalement, ce n'est pas la peine de s'y essayer ; autant rester dans sa caverne à ruminer sa haine de l'humanité.-
Alors voilà, en ce qui me concerne, je suis cinéphile et j'écris des critiques ciné pour un webzine culturel. J'ai plein d'amis cinéphiles ; on a tous notre carte UGC illimitée vu que par chez nous ça nous permet d'entrer dans tous les cinémas de la ville ; et si personne ne nous arrête, on peut passer notre journée / soirée / nuit à parler de cinéma.
True Blood, ça me fait chier ; je préfère effectivement Twin Peaks, bien que je ne l'aie pas vu 5 fois, et j'adore David Lynch.
Anna Karina, je m'en contrefous, mais personnellement je pense qu'une femme peut être belle même avec un maquillage putassier.
Je n'ai jamais été abonnée à Télérama ; par contre je l'ai été aux Inrocks et aux Cahiers du Cinéma. Chère Ophélie, il va falloir actualiser tes clichés parce qu'en matière de journaux, la vraie querelle qui agite depuis toujours les cinéphiles c'est "Plutôt Cahiers ou Positif ?" et ensuite, dans une moindre mesure, plutôt "Inrocks ou Télérama" ? Dans mon cas, j'aime bien et les Cahiers et Positif -j'ai d'ailleurs failli faire des stages dans les deux - et des webzines culturels, et même si un peu moins depuis leur nouvelle formule, les Inrocks. Je n'ai jamais pu saquer Télérama, que je trouve pédant.
Les Inrocks adroent Louis Garrel et Christophe Honoré. Du coup j'ai découvert les deux à l'époque de "Dans Paris" en lisant Les Inrocks et tous mes amis cinéphiles et moi-même sommes fans de Louis Garrel. D'ailleurs la plupart des cinéphiles et critiques de cinéma ont une grande affection pour Louis Garrel, ne serait-ce que parce qu'il joue dans les films un peu ésotériques de son père, dont les films ont toujours fasciné une certaine intelligentsia cinéphilique. Tu peux qualifier l'attitude de cette intelligentsia de "masturbation intellectuelle" si tu veux, mais c'est quand même un peu égocentrique. Ce n'est pas parce que tu ne comprends pas l'intérêt d'un petit film d'auteur en noir et blanc comme "La Frontière de l'Aube", que ça n'en a aucun. De la même façon, moi je ne comprends pas le phénomène "Brigitte" dans la musique actuelle, et ce n'est pas pour autant que je vais traiter tous les gens qui apprécient de crétins snobinards.
J'adore Tarantino et j'ai vu plein de films de série B qui me font hurler de rire.
J'adore Ken Loach, aussi, plus particulièrement "The Wind that shake the barley", qui est un magnifique film sur la résistance irlandaise.
Je n'aime pas trop la 3D parce qu'à part dans "La Grotte de Rêves Perdus" (un documentaire de Werner Herzog, cinéaste allemand réputé pour son mysticisme, rends-toi compte, quel snobisme !) je ne l'ai jamais vue utilisée à bon escient, et si le seul intérêt est de voir des images en relief, alors je préfère lire un bouquin à illustrations holographiques.
Je vais très souvent au cinéma seule parce que ceux de mes amis qui n'ont pas la carte UGC illimitée n'ont pas forcément les moyens ni l'envie d'aller voir au minimum 5 films par semaine. Par contre quand on a vus des films en commun, on est toujours tous très heureux d'en parler ensemble et d'échanger des idées.
Bref, moi-aussi, je peux faire une étude de cas à partir de 3 individus relous croisés en soirée entre deux verres de vodka-cerise-gingembre et écrire un article méprisant et soit disant ironique pour expliquer comment j'ai très bien cerné cette catégorie de population indigne , à base de clichés pré-digérés et en érigeant ma sacro-sainte opinion personnelle comme référence suprême de mon étude. Ou en me basant sur tes articles, Ophélie, je pourrais selon ta méthode en écrire sur ces gens prétentieux qui n'aiment personne, ne veulent pas les connaître, et s'enorgueillissent de les faire passer pour des cons. Mais pour cela, il faudrait que je continue à lire tes articles, ce que je vais m'abstenir de faire désormais : j'ai toujours eu horreur des préjugés et des gens hautains qui adorent les répandre.
Cinéphiliquement tienne,
Carmelita