Les enfants de divorcés en ont gros !

[Lasia]

Moi, mes parents ont divorcé quand j'avais 13 ans et mon frère avait 11.
Je suis chanceuse parce qu'ils ont tout fait pour qu'on ne souffre pas: je ne les ai jamais vu se disputer, ils n'ont jamais dénigrer l'autre devant moi, mon père a toujours payé la pension (donc pas d'histoire de fric). Je le voyais un week-end sur deux et la moitié des vacances. Aujourd'hui, je le voit toujours régulièrement.

Quand ils ont divorcé, ils nous ont dit (à mon frère et à moi) que ce n'était pas à cause de nous qu'ils se séparait, qu'ils ne s'aimait plus et qu'il valait bien se séparer en restant "amis" plutôt que de se disputer et de ne plus se supporter.

En gros, les enfants ne souffrent pas du divorce en lui-même mais de l'attitude des parents!

 

[Sookie__]

Pour ma part, j'avais besoin qu'il divorce. Et ma mère l'a même en partie fait pour moi.
Le plus dur, c'est maintenant. Elle va aller vivre chez son copain. Ca fait un moment qu'ils sont ensemble et je le connais bien, mais j'arrive pas à m'y faire. Je déteste la façon dont il accapare ma mère. J'ai l'impression de la perdre. Ce même sentiment qu'on a quand une copine s'éloigne un peu de nous parce qu'elle s'est trouvé un amoureux. Sauf que là, c'est ma mère. On a toujours formé une équipe unie, avec ma soeur aussi. Et d'un coup, on se dessoude un peu trop. Il est trop souvent entre nous.

Des fois je me demande ce qui est le plus dur : voir ses parents se séparer, ou voir ses parents refaire une vie.

 

[Clark]

Mes parents se sont séparés quand j'avais huit ou neuf ans, c'était totalement inattendu (j'ai demandé si c'était une blague) mais ça ne m'a pas non plus profondément choquée, en fait je crois que je m'en foutais un peu (à cette époque, je préférais quand mon père n'était pas là). Je ne les ai jamais vus/entendus se disputer, que ce soit avant, pendant ou après la séparation. Maintenant ils s'entendent toujours bien, vivent dans le même coin, et, quand je rentre, c'est pas rare qu'on dîne ensemble tous les cinq (avec mon petit frère et ma petite soeur) et ils passent leur temps à se marrer comme des phoques en parlant de quand ils étaient ensemble. Ils ne disent jamais du mal l'un de l'autre, ne nous ont jamais demandé de prendre parti, il n'y a pas eu de soucis matériels à la con, bref, ils ont agi en adultes et c'est cool. Bon évidemment quand j'étais préado j'ai moins kiffé le défilé de petites meufs de vingt-six ans et d'appartements minuscules que mon père nous a imposé, mais maintenant ils ont organisé leurs vies respectives un peu pour de vrai.
Bref, une séparation rondement menée, et dont je pense même qu'elle m'a donné un peu d'expérience supplémentaire et matière à réfléchir.

 

[Sicile]

Je me nomme Cécile, j'ai 17 ans et mes parents ont divorcé "officiellement" quand je suis entrée en Seconde. Mais "officieusement" mes parents sont séparés depuis ma 6° autant dire que ça fait un bail, nos parents ne se disputaient pas ils ne se parlaient plus en faite... La tension au sein de la maison était très tendu! Mon père a quitté la maison quand le divorce a été prononcé, j'ai donc vécu pendant 5ans avec des parents qui ne communiquaient pas...


Mon grand frère et moi avons très bien gérer cette situation, nous sommes devenu très proche lui et moi, une complicité s'est installée ^^. Nos parents savaient très bien que nous étions assez mature pour savoir que ce n'était pas notre faute et qu'ils nous aimeraient toujours l'un comme l'autre. Finalement depuis leur divorce la tension est retombée et la vie a continué, mes parents communique beaucoup plus et de manière calme, je suis plus heureuse de les savoir séparés et épanouis qu'ensemble et ne pas se voir...!!

Les divorces sont toujours difficiles, mais pas insurmontable, il faut tenter de recoller les morceaux et continuer à vivre à peu près normalement même si il y a quelques changements.

Je sais que les divorces où les enfants s'en sortent ne sont pas les plus nombreux mais ils existent et les personnes qui en souffrent doivent être écoutés et c'est dans ce genre de forum et de site génial que l'on peut s'exprimer sans taboo et sans être jugé!

Sicile
^^

 

[nilujettte]

J'ai 26 ans, et mes parents se sont séparés quand j'en avait 13. A l'époque ça n'allait déjà plus depuis un petit moment, ils se disputaient beaucoup depuis au moins deux ans.
Mon père avait commencé à boire, beaucoup, et il menaçait ma mère. En 17 ans de vie commune, elle n'a jamais eu le droit de travailler "tu comprends, tu es trop belle et je ne veux pas que d'autres hommes puissent te voir". La grande classe. Un jour, il a fini par la menacer avec un marteau... devant mon petit frère (7 ans à l'époque) et moi.

Mon père est parti comme ça, en prétandant aller chercher un paquet de clopes, un soir où mon frère partait en vacances. il ne lui a jamais souhaité bonne vacanes, il s'est tiré comme un lâche.

Quand il est revenu, après plusieurs jours, il a balancé à ma mère qu'il avait rencontré quelqu'un, et qu'il partait. cet "enfoiré" (et je pèse mes mots) s'est tapé sa secrétaire. j'étais jeune et naïve, mais j'ai appris plus tard qu'il s'était fait la moitié des filles de son service avant de choisir avec laquelle se barrer. Classe, toujours.

Sauf que le temps que son amie vire son mari de chez elle, il a fallu que mon père reste à la maison. l'enfer. Me sparents passaient leur temps à pleurer chacun de leur côté, j'avais 13 ans et je servait de psy, plus mon frère qui ne comprenait pas tout, et qui se demandait si c'était de sa faute "que papa soit malheureux"...

Il a fini par se remettre avec quelqu'un, mais ça ne s'est pas bien passé avec moi : je lui rappelai trop ma mère. D'où brimasdes, punition, relation de haine et de colère "tu n'est qu'une pute", merci papa, de toute façon tu n'auras jamais ton bac t'es trop nulle, etc.

Merci pour la confiance en soi. J'ai fini par lui dire ses 4 vérités : il n'avait pas voulu payer de pension alimentaire pendant toute la durée de la procédure de divorce, et ma mère n'avait pas de boulot : on avait du mal à manger à notre faim... il se comportait comme un père avec les deux filles de ma belle-mère, mais nous n'étions pas les bienvenus : jamais nous n'avons eu, ni mon frère ni moi, un endroit pour dormir chez ma belle-mère (alors que c'est la loi, soyons clairs.)

Aujourd'hui cela fait 12 ans, je n'ai plus que des relations courtoises avec lui, après avoir arrêté de lui parler pendant près de deux ans. ça faisait trop de mal à mon frère, qui idôlatre mon père, donc j'ai pris sur moi, même si je n'aime pas ça. Je ne l'ai pas vu depuis plusieurs années, mais ça ne me manque pas.

Ma mère a fini par rencontrer un mec super, et l'air de rien, cette expérience, bien que très douloureuse, m'a permis de me rendre plus forte. En revanche, je ne suis pas sûre que tout aille pour le mieux dans la vie de couple de mon frère... Je me fais du soucis pour lui, j'espère que ça ira mieux en vieillissant !

Désolée pour le pavé, mais ça fait du bien ! Mais sinon, je vais bien, hein !

 

[Pantoufle]

Mes parents ne sont pas divorcés. Mais parfois, petite, je l'ai souhaité car ils s'engueulaient tout le temps et c'était insupportable, ça me faisait peur.
Depuis qu'on a grandi mon frère et moi ils s'engueulent beaucoup beaucoup moins (je pense que c'est lié oui, ils n'ont plus d'enfants à s'occuper, c'est moins de pression, moins de stress). Et au final je me dis que c'est leur façon d'être se lancer des piques, s'engueuler, se faire la gueule toujours sur les mêmes sujets sans vouloir faire de compromis. Ils sont bien ensemble, je ne suis pas certaine qu'ils s'aiment (vraiment vraiment je veux dire, j'en ai jamais eu vraiment l'impression), mais je pense qu'ils apprécient beaucoup la compagnie de l'autre, ils ont toujours plein de choses à se dire, ils rigolent bien, etc ...

Après, ils ne sont pas du tout un modèle pour moi, je ne veux pas être comme eux vivre par confort avec quelqu'un parce que c'est agréable, mais sans plus derrière. Après je dis ça mais peut-être la vie fera que, et je changerai d'avis. Mais ils sont plus amis que mari et femme, ça me fait pas rêver. D'ailleurs ils s'embrassent rarement et c'est horrible à dire mais je ne suis pas sûre qu'ils aient fait l'amour depuis ma naissance (on a un appart très mal isolé et on était tout le temps ensemble avant donc à moins de trouver de méga ruses de sioux ...). Et franchement je veux pas de ça.
Je comprends qu'ils n'aient pas divorcé, parce qu'ils sont bien ensemble, et ça ne me choque pas de vouloir vivre avec quelqu'un avec qui on s'entend bien malgré des disputes que seul. Mais au final j'ai toujours eu beaucoup de mal à définir ce qu'est l'amour, puisque pour moi ils ne s'aiment pas, et je pense que c'est dur de ne pas avoir eu des parents amoureux pour ensuite avoir ta propre vie amoureuse/de famille (j'ai du mal à m'exprimer mais je comprends), et leur vie me fait peur, je ne veux pas de ça, et j'ai l'impression que je serai condamnée à ça un jour.
Donc au final je ne sais pas, est-ce que ça aurait changé s'ils avaient divorcé ? Est-ce que ça aurait été pire, mieux ? Sans doute pire puisque mon frère et moi on a à peu près tout qui nous souris : on est équilibrés (c'est con à dire, mais on a jamais eu de gros traumatismes ou quoi, je sais pas si on en aurait eu avec un divorce cependant), grandes études, vies amoureuses réussies, etc ... C'est sans doute mieux pour tout le monde ainsi.

(J'ai fait un gros HS je suis désolée)

 

[Super Faon]

Mes parents se sont séparé il y a quelques mois et ça c'est très bien passé. Ils ne s'engueulaient jamais mais n'étaient plus très proches. Enfait ils ne l'ont jamais beaucoup été. Ils n'étaient pas mariés, donc pas de divorce ! Je vois mon père une fois par semaine et ça me suffit. Je suis un peu "soulagée", j'ai juste eu peur du changement, mais je crois quee je ne suis pas triste et que je préfére ma vie comme ça.

 

[Cookie Love]

Cela fait 4 ans que mes parents ont divorcé. Je vis avec mon papa, enfait tous les 2 on a rien vu venir et ma mère nous a dit/fait comprendre qu'elle avait un amant comme si demain je disais "je vais faire du shopping!". Je ne la vois pas, elle m'apelle 2 fois par an et cela me suffit largement, enfait j'ai l'impression qu'elle n'est plus ma mère.
J'espère un jour me marier et que cela durera toute la vie.

 

[AnonymousUser]

J'ai entendu parler de cette étude et j'ai un peu de mal à me positionner vis à vis d'elle. Mes parents se sont séparés lorsque j'avais 15 ans, je m'en souviens comme si c'était hier, nous regardions la télé, mon père a annoncé ça avec une voix très calme et posée, je m'y attendais tellement que je ne me rapelle pas avoir ressenti de "choc". Aussi loin que je ne m'en rapelle, je n'ai jamais connu des parents "s'aimer" : j'ai énormément souffert de leurs engueulades à tous sujets depuis que je suis petite, je me souviens des repas où ma sœur et moi finissions à pleurer dans nos chambres respectives sous les cris de mes parents. C'est vraiment quelque chose qui a marqué mon enfance.

Aujourd'hui, à cause de ça, je pense que j'ai longtemps eu des "blocages" sur les manifestations d'amour et d'affection en public parce que mes parents n'en ont jamais eu l'un pour l'autre et que je ne savais pas où trouver la norme, ce qui "se faisait" et ce qui "ne se faisait pas". Je ne me rappelle pas avoir eu de marques d'attention de la part de mes parents non plus et j'ai grandi avec ça (mais c'est un autre sujet !).

Quand ils se sont séparés, malgré le fait que je l'ai vécu comme un soulagement quelque part (...) ça a été un réel chamboulement : j'ai déménagé pour vivre avec ma mère, plusieurs fois, j'ai connu ses problèmes financiers, j'ai vu mon père devenir dépressif et perdre 20kg, je me forçais même à aller lui rendre visite pour égayer ses journées (il va mieux aujourd'hui !). C'est horrible à dire mais j'ai passé des mois à attendre, avec angoisse, le moment où on m'annoncerait qu'il s'était suicidé tellement je le voyais malheureux. Je suis rentrée dans l'adolescence sans repères, j'ai commencé à déraper, heureusement que ma maman était assez stricte et essayait de me mettre des barrières, du mieux qu'elle pouvait.

Je crois que quelque part, j'ai "la chance" que mes parents continuent à rester en contact aujourd'hui. Je ne sais pas tellement où ils en sont, vivant loin, mais je sais que si ma mère a besoin de quelque chose, mon père est là pour elle. A Noel, j'ai diné avec eux deux et ma sœur, ça faisait des années que ça ne m'était pas arrivé et c'était assez étrange. Malgré tout, c'est comme si on était des étrangers les uns pour les autres quand on est tous les quatres, on peut parler du passé mais ça sonne faux.

Je dis souvent que je n'ai pas énormément souffert de leur séparation mais quand j'y réfléchis (et j'avoue que cette étude m'a fait me poser plein de questions) je me dis que si je prends souvent l'amour un peu trop à coeur, ou pas suffisemment parfois, c'est surement, en partie à cause de ça. J'ai longtemps dis à mon copain qu'il passerait toujours après mes projets professionnels car l'amour ne dure pas. Aujourd'hui encore, j'ai du mal à imaginer rester avec une seule personne pour toujours.

Par contre, s'il y a bien quelque chose dont je suis sûre, c'est que je n'accepterai pas de faire souffrir mes enfants comme j'ai souffert pendant toute mon enfance.

(c'est assez brouillon et sûrement pas très clair)

 

[Elsa]

Vos histoires me bouleverse les filles.
En tout cas, comme Maelie, je pense que ce genre d'étude, plus que de dire 'le divorce, c'est mal' pose plutôt des 'effets' remarqués du divorce sur les enfants. Peut-être pour faire prendre conscience aux parents que, malgré le fait que le divorce soit devenu quelque chose de presque banal, il y a les enfants, et qu'en soit c'est déjà une épreuve qu'on leur fait vivre, mais que plus encore, le comportement qui vient (non-amour, ressentiment, reproches, haine) avec cette rupture peut blesser les enfants. Parce que lors d'une simple rupture, on se contente de ne plus voir la personne. Mais quand il y a des enfants, pas le choix. Il faut se supporter, et ça, les gens l'oublient.
Perso je m'y suis un peu retrouvée, ne serait-ce que parce que nos soucis financiers dus au non paiement de la pension m'ont toujours fait me sentir comme un poids pour mes deux parents, et alors que tous mes profs me poussaient à faire de longues études, et que j'avais moi-même pleins de rêve, j'ai fait un BTS (pleins de gens le font par passion, moi ça me semblait juste le moyen le plus simple de trouver du taff rapidement-grave erreur d'ailleurs, enfin j'ai trouvé du taff à la sortie de mon BTS, mais qui n'avait rien à voir avec ma formation-) et de ne plus dépendre financièrement de ma mère, qui n'avait pas de sous.
Bref, aujourd'hui je vois beaucoup de gens se caser, se marier très vite, faire des enfants, presque dans l'urgence. peut-être parce que la génération de nos parents, qui a vécu cette banalisation du divorce, nous donne une image du couple tellement bordélique qu'il faut tout refaire bien. Mais j'ai peur pour ces gens-là parce qu'ils ne s'aiment pas vraiment, c'est une espèce de conformisme au détriment de son bonheur (je dis ça je suis mariée et jeune maman, mais ça fait plus de 8 ans qu'on est ensemble, et ça s'est fait comme ça, au fil du temps, ça n'était pas notre 'objectif de vie').
Bref, je comprends que vous puissiez trouver ça inutile ou faux, mais je pense que la banalisation de cet acte fait qu'on en oublie trop les enfants (la nouvelle image du divorce, c'est une espèce de joyeuse tribu en mode famille recomposée dans une grande maison, c'est quand même souvent loin de ça), et qu'il faut peut-être rappeler aux gens (et les chiffres globaux, c'est plus 'marquant' que des gentils conseils) qu'ils ne sont pas tous seuls sur terre. Enfin la plupart des parents que je connais me font l'effet de grands gamins, souvent irresponsables...

 

[Lasia]

j'imagine qu'une fois mariée, si tu oses dire que tu veux partir, on va d'abord te parler de bien-être des enfants avant le tien. On va dire "et les enfants ?" avant de demander les raisons de cette procédure et tenter ou non de sauver ce mariage.

Je suis d'accord, les enfants sont supposés passer d'abord (je dis "supposés" parce que vu la façon dont réagissent certains parents...).
Mais ce n'est pas parce que les parents restent ensemble que c'est bon pour les enfants!
Pour ma part, je préfère avoir des parents divorcés qui se parlent correctement et se respectent plutôt que des parents qui vivent ensemble et se disputent en permanence voir se tapent dessus.

Les enfants ne sont pas idiots, ils sentent les tensions entre leurs parents et ce n'est pas bons pour eux. Alors il faut arrêter avec les vieux clichés qui sous entendent que les enfants de parents non divorcés vont tous bien et n'ont aucun souci!

 

[Titeninni]

Je dirai bonne question. Mes parents ont divorcé je n'avais que 3 ans et je l'ai toujours bien vécu malgré certains conflits plus dus à des incompatibilités de caractère entre moi et mon père qu'à un réel conflit entre mes 2 parents. Chacun d'eux a refait sa vie et tout le monde a son monde sa famille, et moi de la sorte la mienne juste un peu plus large que celles des autres.
Néanmoins, j'aspirais comme tout le monde quand je suis tombée enceinte au modèle parfait de "la famille, 2 enfants, une maison, un grand jardin avec un chien et tout ce qui va bien avec...". Alors effectivement, quand il y a 2 ans j ai moi-même divorcé s'est posée la fatidique question de : " et le petit alors ?"
Et bien alors : qu'est il préférable pour un enfant ? de voir sa mère se refugier dans le travail pour éviter d'avoir à rentrer au domicile conjugal ou de savoir que chaque moment qu'elle pourra avoir ne sera consacre qu'à soi?
De voir ses parents se déchirer constamment parce qu'ils ne se supportent plus ou de les voir séparés mais malgré tout uni quand il s'agit de faire face à la maladie ou juste régler des problèmes d'éducation ?
La chose primordiale effectivement est dans ce genre de situation de se montrer suffisamment adulte pour comprendre que l'enfant n'est pas l'arbitre. Ma priorité a été de faire comprendre à mon fils que je l'aimais, que son papa l'aimait et que c'était ça le plus important.
Alors même si mon ex me sort encore par les yeux je prends sur moi, une grande inspiration et un grand sourire pour que tout se passe bien dans le meilleur des mondes.
Si je dois "gérer" un litige, je prends la peine d''attendre que mon fils soit absent pour contacter son père de façon à ce qu'il ne soit témoin de rien.

Et puis chères Medmoizelles, à l'heure où l'espérance de vie augmente de façon vertigineuse, à l'heure où on prône l'épanouissement personnel, peut-on vraiment accepter à 28 ans de se dire qu'on ne sera jamais heureuse pour un enfant qui lui quand il rencontrera l'élu ne se souciera guère de " et ma mère alors ?"