Les extraits que vous aimeriez nous faire partager !

Mae

9 Octobre 2005
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Comme avec les belles choses quand elles vous étreignent. La douleur qu'on a dans l'émotion et qu'on trouve un peu idiote, d'avoir mal là où justement c'est la douceur qui prend. Et puis la joie à dire des souviens-toi, ces moments qu'on aime, qu'on appelle pourquoi, dans nos têtes, si de vouloir les partager c'est seulement conjurer le sort de les savoir derrière soi. Ca, impossible j'ai dit, non, on ne peut pas accepter que des trucs heureux finissent comme ça, remplis du vide où ils nous ont laissés.

(...) ils vont dire qu'ils n'ont plus de nouvelles parce que ça fait longtemps, et puis qu'une lettre ce n'est pas comme au téléphone, on en dit plus parce qu'on est seul pour l'écrire, avec soi-même qui s'épanche au-dedans.

(...) si tous les deux enfin ils arrivent un peu à sortir, à se changer les idées (je sais, pas vraiment changer les idées, seulement les recouvrir un peu, ou, à côté d'elles, en laisser d'autres venir un peu, minuscules presque, comme de l'herbe a crevé le bitume sur les vieilles routes)

Il savait qu'il était seul vraiment et moi je l'ai vu aussi, à ce moment-là, comment il était seul vraiment sans qu'on puisse dire c'est la solitude. Ce qu'on dit, la solitude toujours comme un grand mot qui contiendrait toute la vérité des choses qu'on ressent en soi et qui ne peuvent pas émerger de soi, et retombent toujours alors plus profondes en soi quand les autres ne veulent pas les entendre, ou ne peuvent pas, jamais, malgré l'effort qu'il a fallu pour les remonter jusqu'à eux. On a toujours été comme ça, nous. Gilbert peut-être moins que Luc et moi, moins que Céline aussi. Mais nous on tient ça de papa, a toujours dit Gilbert. On se repasse ça de père en fils, comme si de génération en génération tout ce que les vieux n'avaient pas pu dire c'était les jeunes à leur tour qui le prenaient en eux.

Loin d'eux, Laurent Mauvignier
 
31 Mars 2006
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Bruxelles
acidbarbie.skyrock.com
"La féminité, c'est la putasserie(...). Entrer dans une pièce, regarder s'il y a des hommes, vouloir leur plaire. Ne pas parler trop fort. Ne pas s'exprimer sur un ton catégorique. Ne pas s'assoir en écartant les jambes, pour êre bien assise. Ne pas s'exprimer sur un ton autoritaire. Ne pas parler d'argent. Ne pas vouloir prendre le pouvoir. Ne pas vouloir occuper un poste d'autorité. Ne pas cherche le prestige. Ne pas rire trop fort. Ne pas être soi-même trop marrante. (...) Pendant ce temps, les hommes, en tout cas ceux de mon âge et plus, n'ont pas de corps. Pas d'âge, pas de corpulence. N'importe quel connard rougi à l'alcool, chauve à gros bide et look pourri, pourra se permettre des réflexion sur le physique des filles, des réflexions désagréables s'il ne les trouve pas assez pimpantes, ou des remarques dégeulasses s'il est mécontent de ne pas pouvoir les sauter. Ce sont les avantages de son sexe.
Virginie Despentes, King Kong théorie
 
19 Janvier 2007
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Vannes
fraisebleu.skyblog.com
" Zofia s'approcha de Lucas pour couper la ligature avec ses dents. Elle posa sa tête sur son torse et cette fois ci s'abandonna. Le silence les liait. Lucas glissait les doigts de sa main vaillante dans la chevelure de Zofia, berçant sa tête de caresses. Elle frissonna.
-C'est court deux jours!
-Oui, chuchota-t-il
-Nous serons séparer.C'est inéductable.
Et pour le toute première fois, Zofia comme Lucas redouterent l'éternité."


Extrait de "sept jours pour une éternité..." de Marc Levy
Tellement dans le bouquin et sensible comme je suis, ce passage ma flingué!:sad:
je vous rassure ca se fini bien... meme si g ete un peu decu de la fin...:P

biz
 
16 Septembre 2005
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Paris
miss-ter a dit :
Rafael ALBERTI - La futaie perdue


hihihi hohoho ! Je ne peux m'en empêcher, rien que parce que je ne relis jamais mieux qu'après avoir recopié.
Le premier (j'ai pas encore retrouvé les deux autres)

!Las dunas ! Durante las rabonas, que decidì conocer y disfrutar a principios del tercer año, ellas fueron, con su arena dorada y movediza, mi refugio adoroso, mi fresca guarida, mientras las duras horas de las matemàticas y los rosarios del atardecer. Bajo unos àrboles come verdes bolas, que por allì llaman transparentes, quizàs a causa de lo separado y lo largo de sus ramas, sòlo pobladas en los extremos, nos instalàbamos, tomàndolos por tiendas. !Alegres bienteveos desde donde, enterrados los libros y la ropa, bajàbamos a la orilla ya desnudos, libres de teoremas y ecuaciones! !El mar de Càdiz! !Qué armonìa, qué rayadora claridad me traen estas palabras! (Y también, cegador, el soneto de Lope :
Esparcido el cabello por la espalda,
que fue del sol desprecio y maravilla,
Silvia cogìa por la verde orilla
del mar de Càdiz conchas en su falda...)
Sòlo los niños ciegos, buenos y tontos del colegio no han conocido aquellas horas radiosas, llenas de viento y sales, tembladoras del blanco de las salinas hacia Puerto Real y la isla, suficientes para empapar toda la vida de una infinita luz azul, ya imposible de desterrarla de los ojos. Cuando me muera, si es que a mi cuerpo no lo manda a la nada una bomba de Europa, que me abran los ojos suavemente ; ésos veràn còmo se les albean los dedos de espuma de la playa y la uñas de fina arena ; y en mis pupilas, igual que dos minùsculos esteros de cristales, redonda y perfecta la bahìa, llena de velas gaditanas, con mis ciudades primorosas en cìrculo, balanceadas de màstiles y chimeneas.
_ Mira. A éste ya le han salido los pelos.
_ Es que es mayor que tù.
_ Sì, tengo doce años.
_ Pues a mì ya me pasa otra cosa. ?Queréis verlo?
Curiosos y avergonzados a un tiempo, porque casi sabìamos lo que iba a suceder, dijimos que sì. Todos, desnudos como estàbamos, nos sentamos haciendo corro a la puerta del transparente. El alumno aquel presidìa la rueda. Nadie hablabla. El alumno, al sentarse, habìa dicho muy lentamente :
_ Estoy ya en quinto año. Estudio fisiologìa...
Era el mayor de todos. Ninguno comprendìamos el porqué de su incorporaciòn aquel dìa a la rabona de los de segundo y tercero, como tampoco su jactancia al citarnos aquella asignatura de quinto. !Fisiologìa! Palabra extraña, con resonancia de jardìn vedado, prohibido. ?No trata eso de mujeres desnudas? Y, si es asì, ?còmo en un colegio cristiano se permiten tales estudios? Creìamos haber visto, sòlo de refilòn y no sabìamos dònde, anchas làminas rosas de abiertos cuerpos femeninos, encabezadas con un letrero junto a un nùmero : FISIOLOGÌA, N°1, N°2...
Miràbamos, silenciosos, al alumno, que con la cara triste y los ojos perdidos comenzò a agitar el puño agarrotado entre las sombreadas ingles entreabiertas, sucios aùn los dedos de arena hùmeda y caliente. Vibrante, rastrera, la uña de leòn le lamìa los muslos. !Ah! ?Cuànto nos faltaba para que aquel milagro emergiera también de nosotros? Eràmos sòlo alumnos de segundo y tercero : estudiantes de historia, de latìn... Hasta dentro de dos o tres años no lo serìamos de fisiologìa... Pero, entonces... !Oh!
Aquella tarde, todos volvimos tristes y pensativos a casa. Por el camino nadie hablò. Después, el estudiante de fisiologìa se mostrò reservado con nosotros, y nunca màs quiso participar en nuestras rabonas de las dunas.
 
18 Juillet 2006
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Giroe
Je suis heureuse de voir que mon petit sujet soit si populaire moi qui ai tant attendu avant d'avoir le courage de le proposer... ^^ ;)

Une petit phrase pour le route :

La lecture est un acte de création permanente.
Comme un roman - Daniel Pennac
 
31 Mars 2006
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Bruxelles
acidbarbie.skyrock.com
MAUREEN

Beaucoup d'Américains sont gays, non? Je sais que ce ne sont pas eux qui ont inventé l'homosexualité, on dit que ce sont les Grecs. Mais ils ont contribué à la remettre à la mode. Les gays, c'étaient un peu comme les Jeux Olympiques : ils avaient disparu jadis, et puis au XXe siècle, ils ont été remis au goût du jour.
"Vous desncendez?" de Nick Hornby
 
29 Juillet 2006
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paroxetine20mg.tumblr.com
Pendant longtemps, on a pensé que l'idéal c'était ce qui est parfait, sans défaut. Un solide parfait, c'est un cristal dans lequel se répète le motif élementaire avec une périodicité à trois dimensions, comme un papier peint dessiné dans l'espace. Dans cette construction parfaite, il ne manque rien, à chaque endroit de l'espace, il y a l'atome que la symétrie a prévu.

Et bien, ce cristal n'existe pas! Ou plutôt, s'il existait, il ne serait pas stable. Il se détruirait.
Dictionnaire amoureux de la science, Claude Allègre. P.298,"Défaut(s)".
 
1 Mars 2006
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Montréal
- [?] Aimer, belle Isidora, c'est vivre dans un monde que nous avons crée nous-même, et dans lequel les formes et les couleurs des objets sont aussi brillantes que décevantes. Pour ceux qui aiment il n'y a ni jour ni nuit, ni été ni hiver, ni société ni solitude. Leur délicieuse mais illusoire existence n?offre que deux époques, la présence et l?absence. Elles tiennent lieu de toutes les distinctions de la nature et de la société. Le monde pour eux ne renferme qu'un individu, et cet individu est pour eux le monde lui même. L'atmosphère de sa présence est le seul air dans lequel ils puissent vivre, et la lumière de ses yeux est le seul soleil de leur création.
« J'aime ! » se dit intérieurement Isidora.
- Aimer, continua Melmoth, c'est vivre dans une existence remplie de contradictions perpétuelles ; sentir que l'absence est insupportable ; souffrir presque autant de la présence de l'objet aimé ; être rempli de dix milles pensées quand nous sommes loin de lui ; songer au bonheur que nous éprouverons à lui en faire part en le voyant : et, quand le moment de notre réunion arrive, nous sentir par une timidité également oppressive et insupportable, hors d'état d'exprimer une seule de ces pensées ; être éloquent en son absence et muet en sa présence ; attendre le moment de son retour comme l'aurore d'une nouvelle existence : et, quand il arrive être privé tout à coup de ces moyens auxquels il devait donner une nouvelle énergie ; guetter la lumière de ses yeux comme le voyageur du désert guette le lever du soleil : et, quand l?astre a paru, succomber sous le poids accablant de ses rayons et regretter presque la nuit.
- Ah s'il en est ainsi, je crois bien que j'aime ! dit à demi-voix Isidora.
- Aimer, poursuivit Melmoth avec une énergie toujours croissante, c'est sentir que notre existence est tellement absorbée dans celle de l'objet aimé que nous n'avons plus de sentiments que celui de sa présence, de jouissances que les siennes, de maux que ceux qu'il souffre. [...]

Melmoth, l'Homme Errant, Charles Robert Maturin.
 
16 Septembre 2005
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Paris
La pianiste, Jelinek

Erika ouvre le portail et, confiante, s'en remet entièrement aux mains de l'homme. Elle dit en plaisantant qu'il la tient en son pouvoir. Assure qu'elle aimerait pouvoir effacer ma lettre stupide, mais ce qui est fait est fait. Le malheur est arrivé, mais elle se rachètera, mon amour. Qu'avons-nous besoin de lettres, puisque nous nous connaissons de toute façon jusque dans nos plus infimes, nos plus secrets retranchements. Chacun de nous se niche dans les pensées les plus raffinées de l'autre ! Et nos pensées nous nourrissent constamment de leur miel. Erika Kohut qui ne veut à aucun prix rappeler à l'homme sa défaillance physique, dit : Je t'en prie, entre donc ! Walter Klemmer qui aimerait surtout effacer sa défaillance physique entre dans la maison. Bien des choses sont mises à sa disposition, et l'éventail du choix flatte l'homme. Aujourd'hui il se servira, simplement ! Il dit à Erika : Que les choses soient claires ! Rien de pire qu'une femme qui veut refaire le monde. C'est un sujet pour journaux satiriques. Klemmer, lui, est un sujet digne d'un roman fleuve. Il se savoure lui-même, sans jamais se consumer. Au contraire, il savoure sa froideur, glaçon à l'intérieur de sa bouche. S'approprier un bien en toute liberté signifie pouvoir partir à tout instant. Le bien reste, et attend. Klemmer dépassera bientôt le stade de cette femme, il pourrait en jurer. La réciprocité des sentiments, cette offre sérieuse au départ, la femme l'a refusée. A présent c'est trop tard. Maintenant ce sera à mes conditions, propose K. Parole d'honneur, on ne riera pas de lui une deuxième fois, assure K. Menaçant, il demande pour qui elle le prend. Question qui ne gagne rien à être répétée.
 
12 Septembre 2005
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Thumesnil
Toi, représentant de la collectivité, tu es dans un lieu où se manifeste le besoin de chacun de se sentir accepté, où les humiliations, les expériences par lesquelles tu es passé, ton cynisme qui est une attitude d'autodéfense, ton optimisme qui est l'irresponsabilité même, ton sentiment de culpabilité apparaissent à côté de ton besoin d'aimer, de ta nostalgie d'un paradis perdu cherché peut-être dans le passé, dans ton enfance, dans la chaleur d'un être qui t'a fait oublié l'angoisse, au temps où tu ne te posais pas de question et où tu exigeais une réponse.

(...)

Mais, dans un monde où les hommes qui nous entourent ne croient plus en rien ou font semblant de croire pour être tranquilles, celui qui creuse en lui-même pour faire le point sur sa condition, sur son manque d'idéaux, sur son besoin de vie spirituelle est pris pour un fanatique ou pour un naif. Dans un monde où tricher est la norme en vigueur, celui qui cherche "sa'' vérité est pris pour un hypocrite.

Je crois que tu n'as jamais réfléchi au fait que tout ce que tu libères, façonnes et accomplis dans ton travail est une manifestation de vie et mérite égard et respect.

Lettre à l'acteur D, publiée dans Synspkunter om Kunst, Eugenio Barba.
 
12 Février 2007
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Paris
J'ai trouve cet extrait sur le site:

http://www.manuscrit.com/catalogue/textes/fiche_texte.asp?idOuvrage=8150
et depuis j'ai lu le bouquin. C'est extra!!

" Enfin mon lit, moelleux, trop pour le dos probablement mais c?est tellement primal ce moelleux, je ne m?en séparerais pour rien au monde. Je suis bien je crois. J?émets un gaz retenu toute la fin de soirée, j?ai trop fumé, je me sens ballonné. Le sommeil descend sournoisement vers moi pour me faire croire que je suis bien. Traître. Quelques minutes passent. Je pense. Pas le courage de me caresser, pas la capacité de lancer la technique de la tache d?encre, celle où la tache noire se répand à l?intérieur de mes yeux pour me couper progressivement du monde et m?emmener vers la torpeur, celle où je chasse toute pensée comme une intruse, et paisible, je disparais dans les nuages rêvés. Je ne m?en sens pas capable. Quelques minutes encore. Mon menton se contracte, puis mes yeux, je sens mes pattes d?oie parcheminer mon visage. Je ne suis pas bien. Ma bouche s?ouvre et je respire fort. Mon souffle est haché et mes abdominaux réveillés. Soudain, soudain, de l?humidité sur mes joues remontées, une larme. J?ai allumé la lumière, pas bien, et je me suis regardé sur le petit miroir de ma table de chevet, je pleure. Que la nuit est froide et longue. Je ne vois rien venir. Je ne le veux pas. Ma main tremble. Quitte à pleurer, autant savoir pourquoi, répète-t-on aux enfants capricieux. Oui, c?est mieux. Alors. Je m?élance pour asséner à mon matelas un grand coup de mon long bras. Pas assez. Je le pilonne de coups nerveux. Pas assez. Dans le miroir de ma vie, je me vois, seul, nu, dans une chambre sombre, étranglé par un collier de lauriers. Une vision, une autre, des orgues basaltiques de la Chaussée des Géants en déséquilibre ondulé, m?obsède. Tsiganes parias, berbères barbares, vous les mal nommés. Encore de cette fosse, pendant que le temps laisse choir des horizons, jaillissent de nouveaux bras, les pusillanimes et les rangés. Je sens ma cheville moins leste. Alors, alors. Remédions à cela, sèche tes larmes dans le feu. En vociférant d?ignobles jurons, j?ai défoncé mes phalanges dans une série de violents crochets dans le mur. Descends sommeil, descends sur mon lit carbonisé. Bouche tes oreilles mon joli monde mon enfant. Bouche tes oreilles et ferme les yeux, tu ne dois pas me voir ainsi mon amour. Dans un coin, mon ch?ur rit franchement. Il faut que je dorme. Je me suis blotti, genoux contre menton, avant-bras sur les cuisses. Coralie veut un appartement. Coralie veut un enfant. Coralie veut un appartement, Coralie veut un enfant !




Coralie veut un appartement, Coralie veut un enfant.



Dors, doucement dors. Dors, dîne, dors dîne, dordine !



Dordine imouk.



Dors, doucement dors. Sur mes joues trempées et mes poings en sang, je me suis assoupi. "



 
12 Septembre 2005
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Thumesnil
Je n'ai pas encore terminé ce livre, mais il y a des passages que j'ai souligné déjà :

Finalement, je n'y allais pas cette fois. Qu'est-ce qui m'en empêcha ? Sans doute quelque chose qui alors me paraissait avoir de l'importance : des épreuves à corriger, la traduction en anglais d'un de mes livres à revoir avec le traducteur. Mes livres m'ont pris beaucoup de temps dérobé à l'amitié, à l'amour, aux devoirs humains. Mais pareillement l'amitié, l'amour, les devoirs m'ont pris beaucoup de temps que j'aurais pu donner à mes livres. En sorte que ni mes livres ni ma vie ne sont aujourd'hui contents de moi.

Il y a ceci d'extraordinaire dans la vie d'un livre et de son auteur : dès qu'un livre est en marche, même encore indisctinct dans les régions obscures de l'inconscient, déjà tout ce qui est arrivé à l'auteur, toutes les émotions, presque, tout ce qu'il éprouve et subit concourt à l'oeuvre, y entre et s'y mêle comme à une rivière, tout au long de sa course, l'eau de ses affluents. Si bien qu'il est vrai de dire d'un livre qu'il est une partie de la vie de son auteur en autant, bien entendu, qu'il s'agisse d'une oeuvre de création et non de fabrication.

Comme c'est long d'arriver à ce que l'on doit devenir ! D'ailleurs, lorsqu'on y est, c'est déjà le temps d'aller plus loin.

De La détresse et l'enchantement, de Gabrielle Roy.
 

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