@Mircea Austen
Au final c'est un élément (à mon grand regret) encore plus présent que le BD-SM évoqué dans l'article. C'est même un modèle quasiment présent dans chaque histoire avec des vampires, des loups garous ou autres créatures magiques.
Et ce n'est pas tellement le côté fantasme de viol "mais en fait je kiffe bien quand même". Non la plupart du temps c'est un viol (ou plusieurs) bien trash et traumatisants, mais après le violeur/séquestreur est gentil, et puis un ami du héros lui dit "quand même fait un effort, ok il abuse un peu mais il t'aime" et ainsi la romance commence parce que l'amour justifie tout (même si un des deux personne est un pervers narcissique)... avec par dessus le marché une privation totale de liberté. En gros le syndrome de Stockholm ériger comme modèle d'amour ultime ...
C'est tellement récurant que je m'étais amusée à faire une fiche type sur comment écrire une histoire comme ça
Au final c'est un élément (à mon grand regret) encore plus présent que le BD-SM évoqué dans l'article. C'est même un modèle quasiment présent dans chaque histoire avec des vampires, des loups garous ou autres créatures magiques.
Et ce n'est pas tellement le côté fantasme de viol "mais en fait je kiffe bien quand même". Non la plupart du temps c'est un viol (ou plusieurs) bien trash et traumatisants, mais après le violeur/séquestreur est gentil, et puis un ami du héros lui dit "quand même fait un effort, ok il abuse un peu mais il t'aime" et ainsi la romance commence parce que l'amour justifie tout (même si un des deux personne est un pervers narcissique)... avec par dessus le marché une privation totale de liberté. En gros le syndrome de Stockholm ériger comme modèle d'amour ultime ...
C'est tellement récurant que je m'étais amusée à faire une fiche type sur comment écrire une histoire comme ça



peu importe la personne en face, d'ailleurs.
J'en ai juste lu beaucoup à une époque, et c'est clair qu'il y a un "moule". Je pense que ça tient aux deux finalement : un champ des possibles de ouf où on peut défier son imagination (donc ça peut partir bieeen en couille), mais dans une communauté régie par des codes. Quand on entre dans une communauté on s'imprègne très vite de ses règles implicites sans s'en rendre compte, c'est peut-être pour ça qu'il y a cette intensité, propre à chaque auteure, mais que cette intensité finit par être normative (du hardcore normatif, beau paradoxe). Après le schéma du viol-mais-c'est-parce-que-je-t'aime est aussi très présent dans le yaoi et les communautés de fans de yaoi et de fandom HP/Sherlock/Supernatural/que sais-je sont assez proches sur le net, donc je me demande si la culture yaoi n'a pas aussi déteint sur tout ça.