Cet article me laisse perplexe :
Je sais que ce n'est pas à proprement parler le sujet de l'article, mais il a fait surgir en moi ce qui me semble être LE problème sous-jacent que pose l'article : celui du rôle de la femme.
D'un côté, Liz n'a pas tort, de tous temps, la femme a endossé tout un tas de rôles à la fois : le rôle du four à brioches de son boulanger, de fée du logis, de jouet de plaisir, de cuistot (parce qu'il faut bien le nourrir, le boulanger...) etc... Bref, la parfaite ménagère dévouée, et toujours avec tendresse. Il lui fallait bien trouver sa place pour survivre, et c'est dans la fondation d'une famille qu'elle la trouvera. Et c'est encore vrai de nos jours et ce dans toutes les familles - à un certain niveau, entendons nous bien! Bah oui quoi, c'est vrai, ne me dites pas que c'est votre homme qui lave le linge et qui change les couches du môme tout le temps...
D'un autre côté (celui auquel je me rattache, comme beaucoup d'entre vous d'après les autres commentaires), la femme s'est libérée de tout ça : les femmes ont brûlé le soutien-gorge, elles se sont rebellées : elles ont obtenu le droit de vote, un travail (avec toute l'ambition qui va avec!), le droit d'avorter, de divorcer etc... Mais surtout, la femme d'aujourd'hui prend du plaisir...! Bref, la femme a aujourd'hui un statut bien plus élaboré que celui que sous-entendent les affirmations de Liz... NON, notre fin n'est pas de faire des mioches... Pourquoi faire des études, sinon?
Ce que je vois dans la description de Liz, c'est le portrait d'une femme d'au moins 40 ans qui vit encore sous les valeurs "traditionnelles", rien de plus, et surtout rien qui puisse permettre qu'elle fasse de son cas une généralité pour les nanas d'aujourd'hui...