Super article ! Alors moi, tel que je l'interprète, ce n'est pas la cause écologiste qui est critiquée, mais la manière dont certains l'utilisent. Et je suis complètement d'accord avec ça.
Certes il y a des pollueurs qui n'ont aucun scrupule pour leur environnement, mais il y a aussi ceux qui n'ont pas d'autres choix.
On aimerait tous rouler à vélo, mais quand on bosse à 40km, c'est pas facile à mettre en place. J'aimerai bien troquer ma poubelle ambulante contre une voiture électrique, mais il faudra d'abord que celle-ci me soit accessible financièrement !
Quand à manger bio, j'ai la chance d'avoir un potager garanti cultivé sans pesticides dans mon jardin...et encore, ce n'est même pas de la conscience écologique, c'est juste le plaisir de jardiner, et de joindre l'utile à l'agréable.
Chose qui est difficilement accessible à ceux qui vivent en appart.
D'une façon générale, j'ai l'impression que le bio se transforme de plus en plus, en réponse à la demande : il s'industrialise énormément, et l'idéologie de base s'efface. Ce n'est plus une agriculture respectueuse, okay y'a moins de pesticides, mais le rendement exige quand même certains sacrifices sur la qualité.
Je n'ai rien contre la bio-attitude, mais ce n'est pas monsieur et madame lambda qu'il faut convaincre de la nécéssité de modifier nos comportements de consommation, c'est les grandes entreprises, les usines, ceux qui font vivre et encouragent la production de masse.
Le discours moralisateur n'est pas tourné vers les bonnes personnes.