Le fait est que les encres ne sont PAS cancérigènes : Il n'existe aucun lien entre tatouage et cancer, malgré les observations rapportées dans la presse médicale depuis près de 20 ans.@chachours Si les encres sont cancerogènes ça concerne toute la société puisque pour soigner les personnes qui souffrent de cancer notre système de santé et notre sécurité sociale sont mobilisés. Ce n'est pas un problème si individuel que ça.
Et bien sûr les aliments ultra transformés sont très cancerogènes aussi et touchent plus de monde pour les dégâts sur la santé, mais est-ce une raison pour ne pas réguler les autres produits cancerogènes ? On peut réguler plusieurs choses à la fois en fait.
Je suis pour la recherche d'autres pigments non cancerogènes ou pour l'utilisation d'encres qui ne sont pas touchées par ces problèmes, mais je regrette que le SNAT communique sur l'expérimentation in vivo sans plus de précision.
A ce que je comprends de leur communication telle que rapportée dans l'articles ils poussent à l'expérimentation animale pour ne pas se renouveler dans leur pratique et balayent comme si c'était futile les questions de toxicité des encres, alors que c'est une question importante pour une partie de la clientèle des tatoueurs. Je ne cautionne pas cette position.
La question n'est pas de refuser toute régulation, mais de refuser des règles fondées sur... Rien. Sans tenir compte de la moindre notion de dosage et de toxicologie. De bannir des produits ne disposant simplement pas de données de sécurité ni même de données scientifiques sur l'homme, mais ne présentant aucune donnée de toxicologie. De balayer du marché des milliers de produits sans alternatives sérieuses et surtout sûres, alors que les produits utilisés jusqu'à aujourd'hui sans problème vont devenir "non conformes" subitement, sans qu'il ait été montré qu'ils pouvaient être dangereux.
C'est le principe de précaution dans toute sa splendeur.
Le SNAT ne communique pas sur l'expérimentation in vivo sans plus de précision, mais il faut avoir le temps de se pencher sur toute sa communication depuis plusieurs mois. De s'intéresser aux travaux, conférences et initiatives menées à différents niveaux, notamment européens, puisque cela ne concerne pas seulement la France.
On peut s'interroger sur le silence assourdissant du Ministère de la santé, des ARS, de la DGGCRF, de l'ANSM : PAS UN MOT à ce jour sur une règlementation censée entrer en vigueur dans moins d'un mois... ?
Je partage votre position : La question de la toxicité n'est nullement futile.
Si l'article ici vous laisse penser que c'est la position du SNAT ou des tatoueurs, c'est une erreur de formulation ou d'interprétation.
Merci pour votre attention en tous cas !