Rolala je me reconnais tellement dans tout ça...
Personnellement, j'ai pas le souvenir d'une seule visite gynécologique pas désagréable (et j'ai vu peut être 5 ou 6 gynécos différents en 5 ans).
Entre celui qui me reprochait de ne pas être sexuellement active (un comble !), celle qui me pétrissait les seins sans ménagement,...
Mais alors le pire pour moi, c'est vraiment le spéculum. Je n'y ai eu affaire que deux fois pour le moment; la première fois, j'avais une déchirure vaginale très douloureuse (j'avais du mal à marcher, c'est pour dire la taille de l'entaille), et ma généraliste m'a enfoncée le spéculum sans ménagement, probablement sans lubrifiant, alors que je faisais du vaginisme à cette époque (d'où la déchirure d'ailleurs...). J'ai serré les dents, plus par fierté que par gêne je pense...
Mais la deuxième fois, j'ai été vraiment en colère. Frottis à réaliser, plutôt que de reprendre RDV chez le gynéco, je suis allée dans un centre d'analyses biologiques. La nana m'a fait extrêmement mal pour poser le spéculum, et m'a carrément faite saigner. Elle n'a rien dit, pas une excuse, que dalle. Comme d'habitude, ravale ta fierté et serre les dents...
Pour certaines visiblement, c'est un mal qui est tolérable, auquel on ne peut échapper. Pour moi, c'est une douleur infernale pendant plusieurs jours, car j'ai une hypersensibilité urovaginale (je reproduis les symptômes d'une infection sans avoir de bactéries en gros). C'est un comble quand ce même frottis est fait pour détecter une éventuelle infection qui me tord déjà de douleur depuis plusieurs semaines.
Aussi, je suis étonnée que certaines d'entre vous aient pu se changer dans une cabine ou quelque chose du genre, je n'ai jamais rien vu de tel. J'ai parfois du me déshabiller à moins de 2 mètres du médecin, qui attendait patiemment que je me mette sur sa table de torture, mon intimité aux 4 vents.
Je ne suis déjà pas très à l'aise avec mon corps, mais alors dans de telles conditions, ce n'est jamais facile...
Pour en revenir à ma visite au centre d'analyses, on était dans un minuscule cabinet (genre pas plus grand qu'un placard à balais, 6-7 m2 environ), avec la porte qui donnait directement sur l'accueil, bien exposé quoi. Et la nana est sortie pour me laisser me rhabiller, en m'exposant à qui voudrait bien me voir depuis la salle d'attente et le parking. Dans ces moments, la gêne est tellement forte que je préfère ne pas y penser pour que ça passe le plus vite possible.
Du coup, je n'ai pas vu de gynéco depuis des années. Pourquoi? Parce que la démarche pour en trouver un.e de convenable est tellement fastidieuse que je suis découragée d'avance...
Désolée pour le pavé, j'avais ça sur le cœur depuis bien trop longtemps...
Personnellement, j'ai pas le souvenir d'une seule visite gynécologique pas désagréable (et j'ai vu peut être 5 ou 6 gynécos différents en 5 ans).
Entre celui qui me reprochait de ne pas être sexuellement active (un comble !), celle qui me pétrissait les seins sans ménagement,...
Mais alors le pire pour moi, c'est vraiment le spéculum. Je n'y ai eu affaire que deux fois pour le moment; la première fois, j'avais une déchirure vaginale très douloureuse (j'avais du mal à marcher, c'est pour dire la taille de l'entaille), et ma généraliste m'a enfoncée le spéculum sans ménagement, probablement sans lubrifiant, alors que je faisais du vaginisme à cette époque (d'où la déchirure d'ailleurs...). J'ai serré les dents, plus par fierté que par gêne je pense...
Mais la deuxième fois, j'ai été vraiment en colère. Frottis à réaliser, plutôt que de reprendre RDV chez le gynéco, je suis allée dans un centre d'analyses biologiques. La nana m'a fait extrêmement mal pour poser le spéculum, et m'a carrément faite saigner. Elle n'a rien dit, pas une excuse, que dalle. Comme d'habitude, ravale ta fierté et serre les dents...
Pour certaines visiblement, c'est un mal qui est tolérable, auquel on ne peut échapper. Pour moi, c'est une douleur infernale pendant plusieurs jours, car j'ai une hypersensibilité urovaginale (je reproduis les symptômes d'une infection sans avoir de bactéries en gros). C'est un comble quand ce même frottis est fait pour détecter une éventuelle infection qui me tord déjà de douleur depuis plusieurs semaines.
Aussi, je suis étonnée que certaines d'entre vous aient pu se changer dans une cabine ou quelque chose du genre, je n'ai jamais rien vu de tel. J'ai parfois du me déshabiller à moins de 2 mètres du médecin, qui attendait patiemment que je me mette sur sa table de torture, mon intimité aux 4 vents.
Je ne suis déjà pas très à l'aise avec mon corps, mais alors dans de telles conditions, ce n'est jamais facile...
Pour en revenir à ma visite au centre d'analyses, on était dans un minuscule cabinet (genre pas plus grand qu'un placard à balais, 6-7 m2 environ), avec la porte qui donnait directement sur l'accueil, bien exposé quoi. Et la nana est sortie pour me laisser me rhabiller, en m'exposant à qui voudrait bien me voir depuis la salle d'attente et le parking. Dans ces moments, la gêne est tellement forte que je préfère ne pas y penser pour que ça passe le plus vite possible.
Du coup, je n'ai pas vu de gynéco depuis des années. Pourquoi? Parce que la démarche pour en trouver un.e de convenable est tellement fastidieuse que je suis découragée d'avance...
Désolée pour le pavé, j'avais ça sur le cœur depuis bien trop longtemps...