Lettre ouverte à mon gynécologue

[Lethal Submission]

Pour ce qui est du suivi avec une sage femme, je suis sceptique, s'il existe une spécialisation en médecine c'est qu'il y a une raison. L'appareil génitale féminin est compliquée et un excellent gygy peut découvrir des choses qu'un autre ou une sage-femme moins chevronnée, auraient raté (quistes dans mon cas) donc ne négligeons pas notre santé par souci d'économie ou par flemme.

La sage-femme est un-e professionnel-le qui a une formation de 5 ans. Il-elle s'occupe de ce qui est physiologique (d'est-à-dire normal) mais est aussi spécialisé-e dans la prévention et la détection de pathologie pour ensuite orienter la patiente vers un-e spécialiste de la pathologie (donc le-la gynécologue).

 

[Romeowyn]

En ce qui concerne le "pas de papote pendant l'examen pattes-en-l'-air", je ne suis pas d'accord. Je préfère qu'on me parle du PMU et de la météo, ça détend et enlève une partie du caractère très intime de l'examen, surtout quand assez invasif du style écho endovaginale (bonjour gros godemiché tout froid !).
Pour ce qui est de faire entrer le technicien, c'est impardonnable. Personnellement, j'aurais changé illico de gynéco.

L'approche de sa spécialité du gynéco est extrêmement importante : une amie en études de médecine m'a raconté qu'une patiente de 18 ans avait été consulter pour une contraception, ce que la gynéco, très catholique, avait refusé, et l'avait du même coup informée que l'"avortement devrait être interdit". Imaginez-vous demander conseil concernant votre vie sexuelle à quelqu'un comme ça, et je ne parle même pas des baisses de libido sous pilule et autres joyeusetés.

Ce n'est pas parce que votre gynéco prend soin de votre fifou que vous êtes mariés. S'il (ou elle !) n'en prend pas soin avec le respect qu'il mérite ainsi que pour tout ce qu'il y a autour, s'il ne vous écoute pas avec suffisamment d'attention ou que vous ne vous sentez simplement pas à l'aise, changez.

 

[Dies Irae]

J'abonde personnellement dans le sens de l'article, je me permets juste de noter qu'on dit "se rappeler quelque chose" et non "se rappeler de quelque chose"

(Myriam H. ?)

 

[jellybelly]

Je suis vraiment abasourdie par ce que je viens de lire, que ce soit l'article ou les commentaires.
D'abord je n'ai jamais eu besoin de me mettre complètement nue pour un rdv, j'ai toujours eu droit à du lubrifiant et à des explications avant et pendant l'introduction du spéculum ou le frottis, d'ailleurs en parlant de frottis je le sens à peine quand on me le fait, honnêtement.
Je n'ai pas de gynéco, je change quasi tout le temps, ce que fait que j'en ai vus pas mal quand même.Je dois dire que même si certains sont moins agréables que d'autres, aucuns ne m'a fait subir ne fusse que le quart de ce qui a été dit dans l'article et je n'ai jamais vus de cabinet où il n'y avait pas de petite cabine pour se changer.
Le pire c'est que même mes amies n'ont jamais eu de problème comme tous ceux que j'ai lus non plus, ça m'a fait une drôle de surprise quand j'ai lu que pour beaucoup c'était une torture d'y aller alors que moi je préfèrerai une visite gynéco plutôt qu'une prise de sang et de loin ! hahah

 

[Paixriznoeud]

je viens de finir ce bouquin tout à fait dans le thème mais très révoltant car en gros on y apprend (bon ok c'est un roman ) que les gynéco ne sont pas du tout à notre écoute et surtout pratiquent des actes tout à fait inutiles, ou font mal alors que ca pourrait carrément être évité.

premier lien qui venait :
Le Choeur des femmes - livre de Martin Winckler. - Critique - Tlrama.fr

Tu m'as devancé ! je voulais aussi citer ce livre qui colle parfaitement bien à la situation décrite !

 

[Coquillettas]

Je suis vraiment abasourdie par ce que je viens de lire, que ce soit l'article ou les commentaires.
D'abord je n'ai jamais eu besoin de me mettre complètement nue pour un rdv, j'ai toujours eu droit à du lubrifiant et à des explications avant et pendant l'introduction du spéculum ou le frottis, d'ailleurs en parlant de frottis je le sens à peine quand on me le fait, honnêtement.
Je n'ai pas de gynéco, je change quasi tout le temps, ce que fait que j'en ai vus pas mal quand même.Je dois dire que même si certains sont moins agréables que d'autres, aucuns ne m'a fait subir ne fusse que le quart de ce qui a été dit dans l'article et je n'ai jamais vus de cabinet où il n'y avait pas de petite cabine pour se changer.
Le pire c'est que même mes amies n'ont jamais eu de problème comme tous ceux que j'ai lus non plus, ça m'a fait une drôle de surprise quand j'ai lu que pour beaucoup c'était une torture d'y aller alors que moi je préfèrerai une visite gynéco plutôt qu'une prise de sang et de loin ! hahah

Je suis d'accord avec toi! Voilà...

 

[Elwenna]

Je n'y ai été qu'une seule fois mais moi aussi j'avais droit à une cabine et j'avais pu laisser ma jupe et mon haut...
J'aurais vraiment pas pu me déshabiller entièrement devant le/la gyné franchement

Et heureusement je n'ai pratiquement rien senti durant l'examen.
Enfin c'est pas pour ça que j'ai envie d'y retourner

 

[Ghost Town]

J'ai eu de la chance, le mien était un monsieur assez âgé, chaleureux et assez bavard (à la limite je préfère). Mais il est à la retraite maintenant . Je redoute de tomber sur une femme froide, obtuse ou légèrement méprisante.

Spoiler

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

 

[jellybelly]

Quand je parle d'une petite cabine c'est soit une peu comme une cabine d'essayage dans les magasins, soit simplement un rideau dans un coin qu'on referme complètement avec une petite chaise pour déposer les vêtements.
Et rien à voir mais généralement je mets une jupe aussi ces jours là pour me sentir moins à poil

 

[aduegg]

Ca va paraître bête et méchant mais : à la madmoizelle qui a écrit l'article et à toutes celles qui se plaignent : changez de gynéco, c'est tout... Je ne vois pas trop l'intérêt de l'article, personne n'oblige une patiente à s'enchaîner à un praticien en particulier.

J'allais dire EXACTEMENT la même chose.. c'est fou de ne pas changer, si ce docteur est aussi horrible! +essaie(z) une femme, aussi, c'est toujours plus rassurant qu'un monsieur, pour se déshabiller et se faire "tripoter".

 

[lolo l'abricot]

C'est clair que c'est toujours un peu délicat le suivi gynécologique des femmes, et que personne n'aime devoir faire tout ça, mais honnètement...

Y'a une grosse différence entre douloureux et désagréable !

Un frottis ça picote, c'est désagréable. Accoucher, ça fait mal.

Et faut pas se foutre de la gueule des médecins qui parlent de l'aspect psychologique. Souvent, la "douleur" de l'examen vient surtout de l'angoisse qu'on a d'avoir mal et du fait qu'on se crispe parce qu'on est mal à l'aise.

Franchement je déteste aller voir ma gynéco parce qu'elle me fait régulièrement des remarques sur mon poids, mes tatouages, mes partenaires, mes habitudes de vie... Mais d'un autre côté c'est son job de faire en sorte que 1. Je n'ai pas à subir une grossesse non désirée, 2. mon appareil génital (si précieux) soit préservé des maladies et en forme.

Je suis complètement d'accord que le vieux barbu qui te dit que t'as "une très belle intimité" et que t'as un super joli prénom ("le même que ma fille ahah") pendant qu'il farfouille à la recherche de tes ovaires avec un engin enfoncé à environ 15 cm au plus profond de toi, ça te met plus mal à l'aise qu'autre chose. Mais j'ai une amie gynéco qui me dit que pour elle les patientes ne sont pas des vagins sur pied, c'est des êtres humains avec qui elle a envie d’interagir, et discuter avec les femmes fait partie desdites interactions.

Il ne faut pas hésiter à changer de médecin si ça ne va pas.
Ca ne sera jamais une partie de plaisir, mais ça ne doit pas être une torture, en aucun cas !

Et pitié, je vous en conjure, arrêtez d'appeler vos médecins "gygy", y'a rien de plus ridicule.

 

[Hyperbole]

J'avoue que la douleur est souvent psychologique et le fait de parler pendant l'examen est une technique pour démêler le vrai du faux parce que la somatisation c'est la plaie des médecins. donc il vont pas arrêter de vous parler c'est dans votre intérêt, pour d'une vous décrisper (attirer l'intention sur autre chose) et de deux éviter des médicaments inutiles parce que vous focalisez sur la douleur, je ne dis pas qu'elle n'existe pas et qu'elle n'est pas ressentie mais qu'elle n'a pas de cause physique.