Voici un rapport (ce coup ci pas de site pourri pro-vie, c'est celui du ministere de la santé ^^) sur les politiques de prévention
des grossesses non désirées et de prise
en charge des interruptions volontaires de
grossesse suite à la loi du 4 juillet 2001 datant de 2009:
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Ra...on_desirees_et_de_prise_en_charge_des_IVG.pdf
ça résume tout, tout en mentionnant le fait que oui l'IVG est dans 72% des cas pratiqués sur des femmes ayant recours à un moyen de contraception. Il mentionne aussi qu' "Une partie des IVG apparaît donc évitable par un effort accru et mieux ciblé de prévention des grossesses non désirées. Mais il serait illusoire d’en attendre une maîtrise totale de la fécondité." Et ce qu'il souligne surtout c'est qu'il faudrait s'occuper de l'IVG tout comme de la contraception.
2009 ... on est en 2012, pourquoi ne tient-on pas compte de
ce rapport dans son intégralité ?
pages 54 - 55 :
6 . 1 . Principales recommandations concernant la mise en oeuvre de
l’interruption volontaire de grossesse
• Intégrer l’activité d’IVG à part entière dans l’offre de soins en l’inscrivant dans le plan
stratégique régional de santé, dans les relations contractuelles entre les futures agences régionales
de santé et les établissements de santé, et dans les projets d’établissement et de pôle
• Poursuivre l’effort de revalorisation financière engagé et inscrire l’IVG dans le droit
commun d’une tarification fondée sur les coûts
• Garantir l’accès à toutes les techniques d’IVG en veillant à ce que les femmes puissent
avoir réellement le choix de la méthode utilisée
• Elaborer un cahier des charges de la pratique de l’IVG médicamenteuse et se donner les
moyens de mieux développer cette activité en ville, en favorisant son inscription dans les réseaux
ville-hôpital
6 . 2 . Principales recommandations concernant la contraception et la
contraception d’urgence
• Assurer dans les faits un accès gratuit à la contraception pour les jeunes de moins de 18 ans
et pour les 18-25 ans dépourvus de couverture sociale autonome, en développant des
réseaux de professionnels de santé acceptant le tiers payant
• Promouvoir les méthodes de contraception de longue durée, en particulier le stérilet
• Mieux gérer les situations d’urgence engendrées par un échec ou défaut de contraception,
en encourageant la prescription et la délivrance anticipées de la contraception de rattrapage
• Développer la place des questions relatives à la maîtrise de la fécondité dans la formation
des professions médicales, notamment pour les médecins généralistes et les sage-femmes
• Reconnaître financièrement la spécificité d’une consultation médicale à visée contraceptive
6.3. Principales recommandations concernant l’information, l’éducation et la
communication sur la sexualité
• Dresser un état des lieux concernant la mise en oeuvre des dispositions de l’article L312-16
du Code de l’éducation et mettre en place un dispositif de pilotage et de suivi opérationnel
des progrès réalisés
• Lancer une mission interministérielle IGAEN-IGAS visant à identifier les difficultés
rencontrées et à proposer des modalités concrètes d’actions pour intensifier l’effort
d’information et l’éducation à la sexualité en direction des jeunes
• Inscrire les actions de prévention et notamment l’éducation à la sexualité dans les
orientations des « commissions de coordination des politiques publiques de santé » prévue
par la loi HPST au niveau régional
• Recenser et diffuser les expériences innovantes et bonnes pratiques en matière
d’information et d’éducation à la sexualité dans et hors de l’institution scolaire. Développer
des protocoles d’évaluation pour apprécier leur impact.
• Intégrer un volet information et prévention en matière de santé sexuelle et reproductive
dans les actions et lieux qui reçoivent des jeunes ou des populations en situation de
vulnérabilité.
• Analyser la cohérence des politiques de prévention et de communication entre protection
VIH et contraception, préservatif et pilule contraceptive, sans pour autant privilégier une
approche « par les risques »
• Programmer des campagnes nationales
J'espère que ça mettra tout le monde d'accord. En résumé, ne pas seulement s'occuper de l'IVG mais aussi de l'information et de la contraception !
(désolée pour le pavé)