Très sincèrement je ne comprends pas toujours la haine de l'auteure envers les dires des députés. Autant certaines propositions, comme le dé-remboursement, sont à vomir, autant d'autres me paraissent faire un minimum de sens. Il me semble que beaucoup de propos sont exagérés voire caricaturés.
Je tiens d'abord à préciser que je n'y connais absolument rien en droit ou en politique, et que mon avis est aussi "spontané" que possible, n'adhérant à aucun parti. Aussi, je suis fondamentalement pour le droit à l'IVG, donc pas de déformation svp.
Donc, pour ce qui est des réactions qui me paraissent exagérées par l'auteure...
L'amendement de Maréchal-Le Pen qui décrit la notion de "situation de détresse" comme un "garde-fou" me paraît personnellement assez sensé : contrairement à ce que vous semblez toutes penser, je connais personnellement des nanas qui considèrent limite l'IVG comme une routine, et je pense que le fait de souligner un "état de détresse" requis est plus que nécessaire - l'IVG est terriblement banalisé, et la logique de Le Pen, me semble-t-il du moins, n'est pas de décréter mères des irresponsables ou d'en faire souffrir d'autres, mais simplement d'accentuer le côté "grave" de l'IVG. Bref, je trouve que son intervention est sur-interprétée, je n'y vois qu'une répétition du statut non-habituel de l'IVG... Pour ce qui est des "convictions" des autres concitoyens, il y a effectivement une mauvaise formulation, mais un avortement, DANS LES FAITS, heurte pas mal de personnes, encore une fois, ce n'est pas un acte à banaliser et le fait que ça heurte encore des personnes est pour moi plutôt une chose positive, non ? On ne devrait peut-être pas se sentir "choqué" à l'extrême, mais être sensible à ces choses là est humain, non ? Je ne pense pas que Le Pen visait à dire que les femmes devraient se soumettre à l'opinion générale et arrêter d'avorter, mais simplement que le choix ne devait pas être banalisé...
Pour la chute de la natalité et les droits de l'enfant, effectivement l'auteure touche juste, rien à ajouter si ce n'est MERCI pour l'image
Mais je n'ai pas fini, héhé. Pour ce qui est de la liberté d'information, encore une fois je pense que c'est de la sur-interprétation, personnellement je pense qu'effectivement, avoir deux "avis" (même s'il n'y a pas d'opinion à avoir sur un droit qui nous est donné) sur la question n'est pas plus mal. Une femme qui souhaite avorter doit, comme pour chaque opération médicale, comprendre les "avantages" et les "inconvénients", il y a des risques, certes minimes, mais qui existent, sans parler du risque, lui bien plus fréquent, d'un gros traumatisme.. Je ne suis pas en train de dire qu'une grossesse non-désirée menée à terme est une source moins grande de traumatisme ou serait préférable, mais je ne pense pas non plus qu'on puisse parler ici d' "information partielle". Ne serait-ce pas plutôt une information partielle que de cacher aux femmes les complications possibles et de leur donner simplement un discours fleuri sur la libération supposée de l'avortement ?
Et enfin, pour le discours de M. Bompard... C'est là que je comprends le moins vos réactions, et pourtant, je cautionne habituellement tous les articles de Madmoizelle, et les commentaires font généralement écho à mon propre ressenti. Là je ne comprends pas. Il y a certes de la bêtise dans ses propos, mais pas tant que ça, et il touche juste sur quelques points.
M. Bompard fait une erreur en utilisant les termes "faciliter l'accès à", mais sa logique n'en est pas moins partiellement vraie : l'avortement EST un acte de mort. Il n'est même pas ici question d'ENFANT ou de CONSCIENCE, mais d'être VIVANT, et un embryon, qui n'est effectivement pas un enfant, n'en reste pas moins un être vivant, non ? L'avortement, c'est tuer quelque chose (pas un enfant, donc) qui est voué à devenir un être humain. Le problème n'est pas de savoir si l'embryon est déjà une personne, car ce n'est pas le cas, le problème est que, quelque soit le statut de la chose vivante, elle est vouée à mourir. L'avortement est une chose douloureuse, effectivement les embryons sont déchiquetés pour l'avortement sous anesthésie générale, pour en avoir vu un en direct, ce n'est PAS beau à voir et ce n'est PAS agréable. C'est un traumatisme qui peut rester à vie, et encore une fois je ne dis pas qu'un enfant non-désiré est une meilleure option, mais bordel, l'avortement n'est pas un jeu, et il me semble que, au moins dans cette partie de son discours, M. Bompard ne fait que le rappeler...
Pour les propos de Najat Vallaud-Belkacem, je vais me répéter, mais OUI, certaines femmes, jeunes femmes, etc., considèrent l'avortement comme une contraception... J'en connais, je n'invente rien, dont certaines qui ont avortement deux fois en deux ans... Alors oui, effectivement, la meilleure solution reste, pour moi, une meilleure éducation, une meilleure prévention, mais il y a aussi la non-banalisation de l'avortement qui est importante, la mise en garde, et le fait de ne pas oublier que l'avortement est un acte de MORT. Une meilleure éducation dès le collège, c'est certes une meilleure prévention des risques de grossesse et de MST, mais aussi une prévention des traumatismes possibles liés à un avortement, donc à une information complète sur le sujet.
En résumé : l'avortement comme droit libre, ouvert à toutes, sans justificatif à donner, OUI, un énorme et total OUI... MAIS ! Car il y a un mais... Pourquoi semblez-vous toutes nier l'importance et la morbidité de cette pratique ? Sincèrement, je ne comprends pas, alors donnez-moi vos avis svp, je voudrais piger pourquoi tant de haine.
Tally
Je tiens d'abord à préciser que je n'y connais absolument rien en droit ou en politique, et que mon avis est aussi "spontané" que possible, n'adhérant à aucun parti. Aussi, je suis fondamentalement pour le droit à l'IVG, donc pas de déformation svp.
Donc, pour ce qui est des réactions qui me paraissent exagérées par l'auteure...
L'amendement de Maréchal-Le Pen qui décrit la notion de "situation de détresse" comme un "garde-fou" me paraît personnellement assez sensé : contrairement à ce que vous semblez toutes penser, je connais personnellement des nanas qui considèrent limite l'IVG comme une routine, et je pense que le fait de souligner un "état de détresse" requis est plus que nécessaire - l'IVG est terriblement banalisé, et la logique de Le Pen, me semble-t-il du moins, n'est pas de décréter mères des irresponsables ou d'en faire souffrir d'autres, mais simplement d'accentuer le côté "grave" de l'IVG. Bref, je trouve que son intervention est sur-interprétée, je n'y vois qu'une répétition du statut non-habituel de l'IVG... Pour ce qui est des "convictions" des autres concitoyens, il y a effectivement une mauvaise formulation, mais un avortement, DANS LES FAITS, heurte pas mal de personnes, encore une fois, ce n'est pas un acte à banaliser et le fait que ça heurte encore des personnes est pour moi plutôt une chose positive, non ? On ne devrait peut-être pas se sentir "choqué" à l'extrême, mais être sensible à ces choses là est humain, non ? Je ne pense pas que Le Pen visait à dire que les femmes devraient se soumettre à l'opinion générale et arrêter d'avorter, mais simplement que le choix ne devait pas être banalisé...
Pour la chute de la natalité et les droits de l'enfant, effectivement l'auteure touche juste, rien à ajouter si ce n'est MERCI pour l'image
Mais je n'ai pas fini, héhé. Pour ce qui est de la liberté d'information, encore une fois je pense que c'est de la sur-interprétation, personnellement je pense qu'effectivement, avoir deux "avis" (même s'il n'y a pas d'opinion à avoir sur un droit qui nous est donné) sur la question n'est pas plus mal. Une femme qui souhaite avorter doit, comme pour chaque opération médicale, comprendre les "avantages" et les "inconvénients", il y a des risques, certes minimes, mais qui existent, sans parler du risque, lui bien plus fréquent, d'un gros traumatisme.. Je ne suis pas en train de dire qu'une grossesse non-désirée menée à terme est une source moins grande de traumatisme ou serait préférable, mais je ne pense pas non plus qu'on puisse parler ici d' "information partielle". Ne serait-ce pas plutôt une information partielle que de cacher aux femmes les complications possibles et de leur donner simplement un discours fleuri sur la libération supposée de l'avortement ?
Et enfin, pour le discours de M. Bompard... C'est là que je comprends le moins vos réactions, et pourtant, je cautionne habituellement tous les articles de Madmoizelle, et les commentaires font généralement écho à mon propre ressenti. Là je ne comprends pas. Il y a certes de la bêtise dans ses propos, mais pas tant que ça, et il touche juste sur quelques points.
M. Bompard fait une erreur en utilisant les termes "faciliter l'accès à", mais sa logique n'en est pas moins partiellement vraie : l'avortement EST un acte de mort. Il n'est même pas ici question d'ENFANT ou de CONSCIENCE, mais d'être VIVANT, et un embryon, qui n'est effectivement pas un enfant, n'en reste pas moins un être vivant, non ? L'avortement, c'est tuer quelque chose (pas un enfant, donc) qui est voué à devenir un être humain. Le problème n'est pas de savoir si l'embryon est déjà une personne, car ce n'est pas le cas, le problème est que, quelque soit le statut de la chose vivante, elle est vouée à mourir. L'avortement est une chose douloureuse, effectivement les embryons sont déchiquetés pour l'avortement sous anesthésie générale, pour en avoir vu un en direct, ce n'est PAS beau à voir et ce n'est PAS agréable. C'est un traumatisme qui peut rester à vie, et encore une fois je ne dis pas qu'un enfant non-désiré est une meilleure option, mais bordel, l'avortement n'est pas un jeu, et il me semble que, au moins dans cette partie de son discours, M. Bompard ne fait que le rappeler...
Pour les propos de Najat Vallaud-Belkacem, je vais me répéter, mais OUI, certaines femmes, jeunes femmes, etc., considèrent l'avortement comme une contraception... J'en connais, je n'invente rien, dont certaines qui ont avortement deux fois en deux ans... Alors oui, effectivement, la meilleure solution reste, pour moi, une meilleure éducation, une meilleure prévention, mais il y a aussi la non-banalisation de l'avortement qui est importante, la mise en garde, et le fait de ne pas oublier que l'avortement est un acte de MORT. Une meilleure éducation dès le collège, c'est certes une meilleure prévention des risques de grossesse et de MST, mais aussi une prévention des traumatismes possibles liés à un avortement, donc à une information complète sur le sujet.
En résumé : l'avortement comme droit libre, ouvert à toutes, sans justificatif à donner, OUI, un énorme et total OUI... MAIS ! Car il y a un mais... Pourquoi semblez-vous toutes nier l'importance et la morbidité de cette pratique ? Sincèrement, je ne comprends pas, alors donnez-moi vos avis svp, je voudrais piger pourquoi tant de haine.
Tally